Équipe de recherche sur le placement et l'adoption en protection de la jeunesse
Axes de recherche
Les axes de recherche proposés par l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse ne sont pas mutuellement exclusifs, mais s’articulent en complémentarité afin de produire des connaissances qui influenceront les politiques et les pratiques, et ce, afin d’assurer le bien-être et le développement optimal des enfants placés ou adoptés. En relation avec les partenaires qui bénéficieront des retombées de sa production scientifique, l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse structure sa programmation de recherche selon les trois grands axes de recherche suivants :
Axe 1 — Les trajectoires de vie des enfants placés et adoptés
Le premier axe vise à décrire les trajectoires de placement et d’adoption des enfants pris en charge par les services de protection de la jeunesse et à identifier les multiples facteurs qui y sont associés. Au-delà de la complexité avérée des trajectoires de placement et d’adoption, il faut les situer à l’intérieur du parcours global et évolutif des jeunes, en tenant compte des facteurs environnants qui se situent en amont et en aval du placement ou de l’adoption
Axe 2 — Les relations entre les réseaux familiaux qui entourent l’enfant placé ou adopté
Le second axe s'intéresse d'une part à l’expérience individuelle des parents d’origine, d’accueil ou d’adoption, mais d'autre part il souhaite aller au-delà de l'expérience personnel de ces adultes étant donné qu'ils sont appelés à interagir et coexister ou se succéder au cours de la vie de l’enfant. Le placement et l’adoption, comme mesures de protection, exigent de l’enfant et des milieux familiaux concernés (biologiques et substituts) des efforts adaptatifs exceptionnels et l'axe 2 vise à améliorer l’état des connaissances à ce sujet étant donné qu'il demeure à ce jour limité.
Axe 3 — Le système sociojudiciaire et les pratiques régulant le placement et l’adoption
Le troisième axe s'intéresse tant aux acteurs du domaine psychosocial que judiciaire qui sont mobilisés dans l’actualisation des mesures de placement ou d’adoption, qu'à leur posture et leurs actions qui s’inscrivent dans des paradigmes distincts, ce qui peut générer des tensions. Nos partenaires ont clairement souligné leur besoin d’appuyer leurs pratiques régulant le placement et l’adoption sur des données scientifiques.