Équipe de recherche sur le placement et l'adoption en protection de la jeunesse
Enregistrements et PowerPoint des conférences en ligne de l'hiver et du printemps 2025 de l'ERPAPJ
Dans le cadre de ses conférences de l'hiver et du printemps 2025, l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse (ERPAPJ) diffusera trois conférences thématiques. Chacune de ces conférences inclut une présentation d’environ 45 à 60 minutes où les plus récents résultats des travaux des membres de l’ERPAPJ sont présentés.
Pour plus d’informations sur chacune de ces conférences (c.-à-d. : résumé, lien vers l’enregistrement vidéo, présentations PowerPoint), consultez les onglets ici-bas.
- Conférence du 12 février 2025 - L'application des durées maximales de placement en protection de la jeunesse : qu'en pensent les avocats et les intervenants sociaux ?
L'application des durées maximales de placement en protection de la jeunesse : qu'en pensent les avocats et les intervenants sociaux ?
Visionner la conférence :
Vous pouvez la visionner en cliquant sur le lien suivant : à venir
Présentation PowerPoint :
Suivre le lien en bleu pour consulter la présentation PowerPoint de la conférence : à venir
Conférencières :
- Doris Chateauneuf, chercheuse d'établissement, Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF), CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Résumé :
La recherche de stabilité et de permanence pour les enfants qui font l’objet d’un placement constitue une priorité dans plusieurs systèmes de protection de l’enfance. Au Québec, cette préoccupation s’est traduite, entre autres, par l’intégration des durées maximales de placement (DMP) dans la Loi sur la protection de la jeunesse. Ces durées réfèrent à des périodes temporelles prédéterminées qui indiquent la durée maximale que peut avoir un placement avant que le tribunal ne statue sur un projet permanent pour l’enfant concerné. Depuis leur implantation en 2007, très peu d’études se sont intéressées aux enjeux que rencontrent les acteurs (sociaux et juridiques) dans l’application de cette mesure légale, alors que celle-ci a un impact considérable sur les enfants et les familles suivies par les services de protection de la jeunesse.
La présente conférence apporte un éclairage à cette problématique encore peu connue et s’appuie sur les résultats d’une étude au cours de laquelle différents enjeux liés à l’utilisation des DMP ont été identifiés. La présentation proposée explore plus spécifiquement le volet de l’étude pour lequel 30 entretiens semi-dirigés ont été menés auprès d’intervenants sociaux (n=15) et d’avocats (n=15). Les résultats témoignent des enjeux rencontrés par les acteurs juridiques et sociaux en regard de l’application des DMP, mais aussi des défis associés à l’interprétation des notions de stabilité et de permanence.
- Conférence du 19 mars 2025 - L’engagement parental : élément clé de la réunification familiale selon le point de vue d’intervenant.es oeuvrant en protection de la jeunesse
L’engagement parental : élément clé de la réunification familiale selon le point de vue d’intervenant.es oeuvrant en protection de la jeunesse
Visionner la conférence :
Vous pouvez la visionner en cliquant sur le lien suivant : à venir
Présentation PowerPoint :
Suivre le lien en bleu pour consulter la présentation PowerPoint de la conférence : à venir
Conférencières :
- Vanessa Lecompte, chercheuse d’établissement, Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL), professeure associée, département de psychologie, Université du Québec à Montréal (UQAM).
Résumé :
La réunification familiale, qui réfère au retour de l’enfant placé dans son milieu d’origine, n’est pas toujours un gage de stabilité et au Québec, un replacement survient dans 61% des cas (Hélie et al., 2020). L’échec de la réunification n’est pas sans conséquences pour l’enfant, qui risque de vivre une nouvelle rupture relationnelle et divers bouleversements. Cette présentation vise à communiquer les résultats d’un projet de recherche dont l’objectif est d’identifier les facteurs susceptibles d’influencer de manière positive ou négative le processus de réunification familiale, c’est-à-dire pendant le placement, au moment de la réunification et dans les mois qui suivent. Des entrevues de groupe ont été réalisées à Montréal auprès de personnes intervenantes (n = 13) travaillant au service de l’application des mesures. L’analyse du discours des intervenant.es révèle l’importance qu’elles accordent à la notion d’engagement des parents dans le processus de réunification; lequel est associé en retour à trois grands thèmes, soit les caractéristiques relationnelles (relation parent-intervenant.e, relation parent-enfant), les caractéristiques des parents eux-mêmes et les caractéristiques organisationnelles des services de la PJ. Les résultats mettent en lumière l’interrelation entre ces caractéristiques et leur influence sur l’engagement du parent, autant envers les services offerts qu’envers l’enfant.
- Conférence du 16 avril 2025 - L’ambivalence du désir de retrouver son parent d’origine : mieux comprendre l’expérience et les besoins de personnes adoptées en protection de la jeunesse en matière de recherches d’antécédents et de retrouvailles
L’ambivalence du désir de retrouver son parent d’origine : mieux comprendre l’expérience et les besoins de personnes adoptées en protection de la jeunesse en matière de recherches d’antécédents et de retrouvailles
Visionner la conférence :
Vous pouvez la visionner en cliquant sur le lien suivant : à venir
Présentation PowerPoint :
Suivre le lien en bleu pour consulter la présentation PowerPoint de la conférence : à venir
Conférencières :
- Anne-Marie Piché, professeure régulière permanente, École de travail social, Université du Québec à Montréal (UQAM) ;
- Geneviève Pagé, Professeure titulaire, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais (UQO); Directrice scientifique de l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse.
Résumé :
Depuis les changements législatifs (lois 113 en 2018 et 2 en 2024) facilitant l'accès aux informations des dossiers d'adoption au Québec, de nombreuses personnes adoptées, ainsi que leurs familles biologiques, ont entamé des démarches pour se retrouver. Cette présentation expose les résultats d'une étude qualitative québécoise (Piché & Pagé, 2021-2024) qui explore les motivations, besoins et expériences des personnes adoptées dans la recherche de leurs origines, de leur histoire familiale et des retrouvailles, ainsi que leur accès aux services de recherche gouvernementaux.
À travers une analyse thématique, nous avons examiné les témoignages de 16 personnes nées et adoptées au Québec depuis les années 1970, dans un contexte de protection de l'enfance ou d'adoption privée, où les informations étaient confidentielles jusqu'à une demande d'accès aux services sociaux.
Nous abordons la diversité des expériences d'accès aux services de recherche des CISSS, les motivations pour entamer (ou non) une recherche officielle, et les découvertes ou obstacles rencontrés. L'étude montre que les participants utilisent largement des moyens informels, tels que les réseaux sociaux et les tests ADN commerciaux, pour connaître leurs origines, mieux comprendre leur histoire et entrer en contact avec leur famille.
- Conférence du 21 mai 2025 - Que visent les mesures disciplinaires en centre de réadaptation ?
Que visent les mesures disciplinaires en centre de réadaptation ?
Visionner la conférence :
Vous pouvez la visionner en cliquant sur le lien suivant : à venir
Présentation PowerPoint :
Suivre le lien en bleu pour consulter la présentation PowerPoint de la conférence : à venir
Conférencières :
- Sophie T. Hébert, chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL), professeure associée, École de travail social, Université de Montréal.
Résumé :
L’utilisation des mesures restrictives de liberté sont depuis longtemps un sujet d’étude sensible dans le domaine de la protection de la jeunesse. Pour cause, ces mesures ont un important potentiel de retraumatisation chez des enfants déjà particulièrement vulnérables. Notre étude a permis de démontrer que les objectifs cliniques des mesures disciplinaires, ici les placements time-out (PTO), demeurent floues et les seuils décisionnels des intervenants diffèrent selon la perception des effets projetés de cette mesure. Par ailleurs, les répercussions de cette mesure restent ambigües, autant d’un point de vue clinique que d’un point de vue de stabilité en placement. Un groupe de travail est d’ailleurs mis en place avec les milieux cliniques pour repenser la mesure de PTO dans la région de Montréal.