Équipe de recherche sur le placement et l'adoption en protection de la jeunesse
Membres de l'équipe
L’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse regroupe 9 chercheur·se·s universitaires, 4 chercheuses d’établissement, 6 cochercheuses des milieux de pratiques et 4 collaboratrices régulières. La complémentarité entre des chercheurs universitaires et d’établissement, ainsi que des partenaires du milieu de pratique (co-chercheures et partenaires), représente une force pour mener à bien la programmation scientifique ainsi que le transfert et la valorisation des connaissances qui en découle.
De plus, afin de soutenir les membres réguliers dans leur projet de recherche, l'équipe de recherche s'appuie sur une agente de recherche (coordonnatrice de l'équipe de recherche) et une étudiante de troisième cycle.
- Direction scientifique
- Geneviève Pagé est professeure titulaire au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Elle assure depuis juin 2021 la direction scientifique de l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse. Elle est parmi les chercheuses les plus reconnues en adoption en protection de la jeunesse au Québec et ailleurs. Son expertise est fréquemment sollicitée par ses pairs, les milieux de pratique et les décideurs. Elle est membre de l’équipe depuis sa création. Elle réalise divers projets de recherche portant sur l’adoption en contexte de protection de la jeunesse en vue de mieux comprendre les pratiques d’intervention dans ce domaine ainsi que l’expérience individuelle et les interactions entre les membres de la triade adoptive. Elle possède également une grande expertise de recherche qualitative et quantitative.
- Chercheuses régulières et chercheur régulier
Doris Chateauneuf est chercheuse d'établissement au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) affilié au CIUSSS de la Capitale Nationale et professeure associée à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle dirige ou est associée à différents projets de recherche sur les durées maximales de placement, sur le maintien des liens entre les familles d’accueil et d’origine lors de placement en vue d’adoption, sur les enjeux de placement en famille d’accueil régulière ou de proximité et sur le processus décisionnel entourant le choix d’un milieu de placement pour les jeunes enfants. Elle est aussi impliquée dans les travaux d’évaluation des impacts de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ).Delphine Collin-Vézina est directrice du Centre de recherche sur l'enfance et la famille de l'Université McGill, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'École de travail social de McGill. Elle est également membre associée du département de pédiatrie, où elle est titulaire de la chaire Nicolas Steinmetz et Gilles Julien de pédiatrie sociale communautaire. Sa carrière de chercheuse est menée en étroite collaboration avec les milieux de pratique et de développement des politiques sociales, et se caractérise par des stratégies de transferts de connaissances multiples, tant au plan provincial, national et international. Son programme de recherche vise à mieux comprendre l'impact des événements traumatiques sur les enfants et les jeunes, ainsi que leur expérience des services qui leur sont destinés. Elle a récemment reçu une subvention de partenariat de 2,5 millions de dollars du CRSH pour élargir l’impact de ce travail et établir le Consortium canadien sur les traumas chez les enfants et les adolescents (2020-2027). Sa participation à l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse permettra d’optimiser, dans le cadre de ce Consortium, les recherches et les partenariats liés au volet des enfants et adolescents placés ou adoptés.Amilie Dorval est professeure régulière à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) au département de psychoéducation et de travail social. Elle est chercheure associée à l’Institut Universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) ainsi que membre de l’équipe de recherche sur le placement et l’adoption en contexte de protection de la jeunesse au Québec. Elle s’intéresse aux diverses formes de parentalité et plus particulièrement celles qui s’actualisent en marge des normes sociales. Elle s’est notamment penchée sur l’expérience de la parentalité de parents dont au moins un enfant a été placé de façon permanente. Ses travaux portent également sur le placement : la stabilité des placements, la spécificité des placements auprès d’un membre de la famille élargie, les contextes de transitions ainsi que les pratiques professionnelles en contexte de placement. Tonino Esposito est professeur agrégé à l’École de service social de l’Université de Montréal, professeur associé à l’École de service social de l’Université McGill, chercheur et membre du conseil d’administration du Centre de recherche sur l’enfance et la famille à l’université McGill, chercheur à l'Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) et au centre d’expertise du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL), en plus d'être titulaire de la Chaire de recherche du Canada en services sociaux pour les enfants vulnérables. Il dirige plusieurs recherches, dont des analyses sur le replacement à la suite de la réunification au Québec, le développement d’indicateurs cliniques pour les Centres jeunesse du Québec et l’influence de la défavorisation socioéconomique sur les trajectoires de services en protection de la jeunesse. Ses travaux de recherche lui ont permis de développer une expertise sur les méthodes de restructuration de données administratives afin de mener des analyses longitudinales sur l’efficacité des services de protection de la jeunesse au Canada.Lisa Ellington est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Ses intérêts de recherche portent sur la protection de la jeunesse, la gouvernance autochtone des services sociaux, la collaboration intersectorielle et les approches participatives. En recueillant la parole des jeunes autochtones ayant vécu un placement et celle de leurs familles (biologique, coutumière ou d’accueil), elle souhaite valoriser les savoirs de ceux et celles qui sont au cœur de l’intervention. Elle s’intéresse également aux pratiques professionnelles qui façonnent l’expérience de ces derniers, dans une optique de sécurisation culturelle et de prévention des placements.Christiane Guay est professeure titulaire au Département de travail social de l'Université du Québec en Outaouais (UQO). Elle possède plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’intervention, de la supervision clinique, du développement de programmes et de la gestion des services sociaux. Ses intérêts de recherche gravitent autour du renouvellement des pratiques d’intervention sociale en contexte autochtone. Depuis quelques années, elle s’intéresse notamment aux réalités des familles autochtones qui se retrouvent assujetties aux régimes de protection de la jeunesse, et plus particulièrement à l’enjeu de la reconnaissance, par ces régimes, des conceptions singulières de la famille autochtone et des pratiques culturelles d’éducation, de protection, d’adoption coutumière et de guérison sur le territoire. Elle réalise actuellement des travaux sur les enjeux entourant la gouvernance autochtone en matière de protection de la jeunesse.Sophie T. Hébert est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) et est professeure associée à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux trajectoires et expériences de placements des jeunes et à l’instabilité vécue. Ses travaux actuels portent surtout sur la réalité des adolescents placés en centre résidentiel et en foyer de groupe. Elle travaille notamment sur les déplacements pour des motifs comportementaux et sur les interventions qui favorisent leur pouvoir d’agir.
Sonia Hélie est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) depuis 2005. Elle est professeure associée à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse à l’épidémiologie des mauvais traitements envers les enfants et aux trajectoires des enfants dans les services de protection de la jeunesse. Elle dirige l’Étude d’incidence québécoise (ÉIQ) sur les signalements en protection de la jeunesse et le volet quantitatif de l’Évaluation d’impacts de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) sur la stabilité des enfants. Elle vient de terminer une étude sur la stabilité des enfants placés auprès d’une personne significative.Isabelle-Ann Leclair Mallette, Ph.D., psychoéducation, est chercheure d’établissement à l’IUJD et professeure associée au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse à la réalité et au bien-être des jeunes placé.e.s sous la loi de la protection de la jeunesse (LPJ) ou en garde en vertu de la loi sur la justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Ses travaux portent sur l’efficacité en contexte réel des programmes d’intervention offerts dans ces milieux, ainsi que sur la participation des jeunes aux décisions les concernant. Vanessa Lecompte est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) et professeure associée au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle s’intéresse à l’attachement de l’enfant, à la relation parent-enfant et aux facteurs qui influencent la relation. La réunification familiale figure également au centre de ses intérêts. Ses travaux actuels portent sur l’évolution des difficultés de l’enfant entourant le processus de réunification familiale, et sur l’expérience du parent en termes de défis rencontrés au plan de la relation avec l’enfant au moment de la réunification.
Julie Noël est professeure agrégée à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke. Elle est membre de l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux du CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Elle s’intéresse aux familles en situation de vulnérabilité. Singulièrement, elle mène et contribue à des travaux de recherche portant sur l’expérience des parents d’enfants placés par la protection de la jeunesse et sur les pratiques d’intervention réalisées en milieu communautaire pour les accompagner. Elle est aussi impliquée dans les travaux d’évaluation des impacts de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ).
Anne-Marie Piché est professeure régulière permanente à l'École de travail social à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle consacre ses recherches et son enseignement aux enjeux individuels, familiaux et politiques de l’adoption, locale et internationale au Québec et ailleurs dans le monde. Elle est aussi chercheure affiliée à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Elle est membre amie de l’Hybridé. Présentement ses travaux s’intéressent aux pratiques d’accompagnement des adoptés demandeurs d’accès aux informations et retrouvailles dans le cadre de l’application de la nouvelle Loi 113. Aussi, elle développe une étude portant sur les besoins des jeunes ayant été adoptés dans le cadre du programme d’adoption Banque-Mixte depuis les années 1990 quant à leur désir de retrouver leurs origines. Ses travaux antérieurs ont porté sur le déploiement de pratiques d’adoption locale dans les pays d’Amérique du Sud. Depuis 2001, elle participe au développement de services adaptés en pré et postadoption au Québec.Marie-Andrée Poirier est professeure titulaire l’École de travail social de l’Université de Montréal et directrice du département depuis juin 2021. Elle a assuré la direction scientifique de l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse de mai 2014 à mai 2021 et a été directrice adjointe à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal de juin 2016 à janvier 2020. Elle réalise depuis plusieurs années des projets sur les trajectoires de placement, ainsi que sur l’univers familial dans lequel les enfants placés ou adoptés grandissent. Ses plus récents travaux ont porté sur la réunification familiale, les placements auprès des familles d’accueil de proximité, le processus décisionnel dans le choix d’un milieu de placement, les visites supervisées, l’accompagnement des parents qui présentent des indices de délaissement et la formation des familles d’accueil. Réalisés en partenariat avec le milieu clinique et les associations de parents d’accueil, ses travaux de recherche accordent une grande importance à valorisation des connaissances.
Karine Poitras est professeure agrégée au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle dirige le Laboratoire de psychologie légale au Département de psychologie de l’UQTR. Elle est également chercheuse régulière au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Ses travaux de recherche portent principalement sur la trajectoire de placement, sur le développement socioaffectif de l’enfant placé, sur le maintien des liens parent-enfant suivant le placement et sur l’évaluation des postulants comme familles d’accueil. Elle agit aussi à titre d’experte en psychologie, reconnue par la Cour Supérieure et la Cour du Québec depuis 20 ans.
Rosita Vargas Diaz est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Ses travaux de recherche visent l’analyse des pratiques d’intervention en protection de la jeunesse et s'attardent à l’articulation entre le processus décisionnel et : 1) le projet de vie de permanence; 2) la participation des premiers acteurs concernés aux décisions; 3) l’expérience d'intervention des enfants, des jeunes et des familles à l’intersection de plusieurs vulnérabilités. Elle a participé à plusieurs projets de recherche en protection de l’enfance, principalement liés au placement, à l’adoption, à l’intervention auprès des familles migrantes, à la transition vers la vie adulte, à la participation des jeunes en protection de la jeunesse ainsi qu'à la comparaison internationale.- Cochercheuses des milieux de pratique
Isabelle Hogue est administratrice sur le conseil d'administration de la Fédération des parents adoptants du Québec (FPAQ) depuis mars 2021. Elle a pour tâche au conseil d'administration de contribuer à un arrimage optimal des services et à des partenariats fructueux au bénéfice des familles. Qui plus est, elle a travaillé plus de 30 ans à la Protection de la jeunesse et a accompagné de nombreuses familles, tant biologiques qu’adoptantes, dans le processus de la banque mixte. Maintenant retraitée, elle demeure passionnée par le développement des enfants, les enjeux d’identité et de filiation et l’accompagnement des familles adoptantes durant le délai d'attente, l'arrivée et l'approvisionnement de l'enfant, l'accueil et tous les défis du quotidien.
Marie-Pierre Joly est candidate au doctorat en travail social à l’École de travail social de l’Université de Montréal et agente de programmation, planification et recherche (APPR) au Centre d’expertise de l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL). Ses travaux et projets portent principalement sur l’accueil familial en contexte de protection de la jeunesse, l’attachement et le trauma complexe. Dans le cadre de son projet doctoral, elle s’intéresse à l’accueil familial, plus précisément aux enjeux éthiques engendrés par la professionnalisation des familles d’accueil. Parallèlement à son parcours en recherche, elle a cumulé une expérience d’intervenante de plus de 15 ans auprès des jeunes en difficulté et de leur famille. Elle possède également une expertise pointue sur les visites supervisées, l’évaluation, la formation et l’accompagnement des parents d’accueil.
Véronique Noël est détentrice d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal. Par ses expériences professionnelles, elle a d’abord collaboré à l’implantation de projet-pilotes auprès des jeunes recevant des services de la protection de la jeunesse, dont l’approche SOCEN. Elle a ensuite travaillé pendant plusieurs années dans le domaine des droits des enfants, ce qui lui a permis de développer ses connaissances quant à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse et quant aux services dispensés aux jeunes et à leurs familles. Elle est actuellement chargée de projet au Centre d’expertise de l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL). Elle collabore actuellement à plusieurs projets mettant de l'avant la co-construction clinico-scientifique, qui visent à produire, transférer et valoriser des connaissances contribuant au développement de meilleures pratiques cliniques. Dans ce contexte, elle participe à des projets de recherche partenariale, concernant notamment la formation des familles d’accueil.
Geneviève Rioux est présidente de la Fédération des familles d’accueil et ressources intermédiaires du Québec (FFARIQ). Elle assure la représentation des familles d'accueil au sein de notre programmation scientifique.
Nancy Viel est travailleuse sociale et coordonnatrice professionnelle au CIUSSS de la Capitale-Nationale depuis plus de 20 ans. Dédiée au soutien clinique auprès d'intervenants psychosociaux dans un contexte de protection de la jeunesse, elle a développé une solide expertise clinique en regard de l'application de la démarche de projet de vie dans divers contextes familiaux (négligence, abandon, conflit sévère de séparation, contexte interculturel, etc.). Également, elle a été impliquée dans le développement de la pratique professionnelle en collaborant à divers travaux reliés au Centre d'expertise pour le bien-être et le développement des enfants du CIUSSS de la Capitale-Nationale, notamment par l'élaboration de grilles d'observation des habiletés parentales. Dans le cadre de son rôle-conseil auprès des cliniciens, elle valorise les connaissances scientifiques et collabore à l’arrimage recherche/pratique des travaux réalisés au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (Crujef). Travaillant depuis de nombreuses années auprès de familles ayant des enfants âgés de 0 à 11 ans faisant l’objet d’un placement ou étant concernés par une démarche d’adoption, elle a élaboré une démarche d'accompagnement clinique vers un projet de vie d'adoption ou de tutelle, ainsi que plusieurs outils cliniques pour soutenir l'accompagnement des enfants dans leur démarche de projet de vie. Étant préoccupée par le soutien clinique offert aux familles d'accueil, elle a mis en place et animé des groupes de soutien aux familles d'accueil hébergeant des enfants ayant vécu des traumas complexes.
Nadine Vollant est directrice des services sociaux à Uauitshitun. Elle assure la représentation des enfants des communautés autochtones au sein de notre programmation scientifique
- Collaboratrices régulières
Marie-Ève Clément est professeure au Département de psychoéducation et de psychologie à l'Université du Québec en Outaouais en plus d'être titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants (CRVE). Ses intérêts de recherche portent sur l’épidémiologie de la violence à l’endroit des enfants et l’évaluation de programmes de prévention et d’intervention. Elle s’intéresse également aux cognitions parentales et à la transmission intergénérationnelle de la violence physique et psychologique envers les enfants.
Patricia Germain est professeure au Département de sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle a auparavant œuvré comme infirmière pédiatrique pendant une dizaine d’années à l’hôpital Ste-Justine et elle a également participé à des missions humanitaires dans des orphelinats en Chine, au Vietnam et à Haïti. Elle s’intéresse à l’enfance et à la famille, qu’elle aborde avec une approche interculturelle. Ses travaux portent sur le développement de l’enfant, sur l’adoption internationale, sur les soins aux familles immigrantes de même que sur les aspects interculturels de la santé.
Carmen Lavallée est professeure à la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke et directrice des programmes de doctorat et de maîtrise en droit (volet recherche). Elle travaille sur les différents modes de circulation des enfants en droit interne et en droit international, plus spécifiquement : l’adoption nationale et internationale, la tutelle, la délégation et le partage de l’autorité parentale. Elle s’intéresse également à la protection des droits des enfants privés du soutien de leur famille (protection de la jeunesse). Elle a également présidé, à la demande du ministre de la Justice et du ministre de la Santé et des Services sociaux, le groupe de travail sur le régime québécois de l’adoption. Ce groupe de travail avait pour mandat d’évaluer le régime de l’adoption et de proposer des orientations en vue d’une éventuelle réforme du cadre législatif.
Marie-Claude Simard est chercheuse d’établissement au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) du CIUSSS de la Capitale-Nationale et est professeure associée à l’École de service social et de criminologie de l’Université Laval. Elle s'intéresse globalement au système de protection de la jeunesse et à la pratique au sein de celui-ci; à la problématique du placement des enfants et des adolescent, particulièrement aux projets de vie, à la réunification familiale et au maintien des liens familiaux; à la trajectoire de services des enfants placés et au développement optimal de l'enfant placé. Elle détient une connaissance privilégié des mécanismes de recherche au sein des milieux d'intervention en protection de la jeunesse.
- Personnels de soutien
Ariane Daviault est agente de recherche à l’Université du Québec en Outaouais. Elle a été pendant cinq ans coordonnatrice de recherche à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL). Elle a travaillé sur différents projets portant entre autres sur la prise de risque et la santé mentale des jeunes fugueurs placés en centre de réadaptation (IUJD), les jeunes contrevenants (IUJD, UQO), la trajectoire développementale et émotionnelle des jeunes victimes de maltraitance (IUJD, UdeM) et les besoins des parents ayant un enfant victime d’agression sexuelle (UQO).
Depuis avril 2019, elle assure la coordination de l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse. Elle a pour mandat principal d’assurer la pérennité de la programmation de recherche, d’offrir un soutien aux membres réguliers de l’équipe de recherche au niveau scientifique (p. ex. suivi des recherches et des productions scientifiques). Elle s’occupe également des aspects administratifs (p. ex. suivi budgétaire, gestion des besoins des membres, attribution de bourse) ainsi que de la planification des activités de diffusion et de transfert des connaissances de l’équipe de recherche. Qui plus est, elle s’assure de la conformité et de la cohérence dans le travail des auxiliaires de recherche.
Joannie Laporte est candidate au doctorat à l’École de travail social à l’Université de Montréal. Elle a obtenu au printemps 2019 son baccalauréat en travail social à l’Université de Montréal où elle a effectué son stage final au service de l’Évaluation/Orientation de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Montréal. Elle a également travaillé comme éducatrice au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) et comme auxiliaire de recherche sur divers projets de recherche menés par des chercheur·se·s de plusieurs universités (UdeM; UQO; UQTR; McGill; ULaval). À l’École de travail social de l’Université de Montréal, elle occupe un poste d’auxiliaire d’enseignement depuis le printemps 2020 pour un cours de 1e cycle portant sur l’intervention en protection de la jeunesse (PJ). Depuis 2022, elle y coordonne également l’organisation d’une école d’été de 2e et 3e cycle portant sur le placement et l’adoption en PJ. Enfin, elle s’implique dans la création d’un nouveau programme de formation interdisciplinaire en PJ, en collaboration avec les départements de criminologie, de psychologie, de psychoéducation et de travail social de l’Université de Montréal.
Depuis septembre 2019, elle travaille comme auxiliaire de recherche au sein de l’équipe de recherche. Son mandat principal est de soutenir l’ensemble des chercheur·se·s régulier·e·s afin d’assurer le développement et l’actualisation de la programmation de l’équipe de recherche. Elle collabore à divers projets de recherche en tant que coautrice, coordonnatrice et chargée de projet. Elle s’intéresse à différents enjeux entourant le contexte de protection de la jeunesse, tels que les abus sexuels, le trauma complexe, la trajectoire de services sociojudiciaires, le placement et l’adoption.
Lyzanne Thibeault est étudiante au baccalauréat en travail social à l'Université du Québec en Outaouais. Avant de se consacrer à ce programme, elle a exploré diverses disciplines (psychologie, UOttawa; administration, UQÀM; et action communautaire, UdeM). Ces expériences variées lui permettent une polyvalence dans son soutien à l’Équipe de recherche, au sein de laquelle elle occupe un poste d'auxiliaire de recherche depuis novembre 2021. Son mandat principal est de soutenir la directrice scientifique dans les différents projets qu’elle mène ainsi que dans l’organisation des activités de l’équipe. Elle contribue également à la gestion des réseaux sociaux et du site web de l’équipe de recherche, tout comme dans les communications et outils de diffusion.