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ALEG - Articulation lecture écriture grammaire

Articuler: un acte sous la gouverne de l'enseignant


 

 

Articuler l’enseignement de la lecture, de l’écriture et de la grammaire (ALEG), c’est planifier et piloter des dispositifs d’enseignement-apprentissage qui non seulement tiennent compte de cette interrelation, mais qui tendent à l’expliciter pour permettre des relations entre les différents sous-domaines du français. Or, on sait que les enseignants ont tendance à segmenter ces derniers[1], ce qui ne favorise pas l’articulation. Articuler est difficile, alors que l’enseignant doit gérer des interactions en posant des gestes didactiques, aborder des connaissances sur la langue et le texte, de même que gérer les multiples préoccupations quotidiennes liées à sa fonction[2]. C’est pourtant ce que devrait prioriser l’enseignant qui cherche à s’assurer que tout le temps consacré à l’enseignement de la grammaire ait des retombées sur la lecture et l’écriture, compétences essentielles tant d’un point de vue scolaire que social et économique[3].

[1] Chartrand, S. G. et Lord, M.-A. (2010). État des lieux de l’enseignement grammatical au secondaire. Québec français, 156, 66-67.

[2] Marmy Cusin, V. (2012). Développer et comprendre des pratiques d’enseignement de la grammaire, intégrées à la production textuelle : entre les dires et les faires. (Thèse de doctorat). Université de Genève, Genève.

[3] Vanhulle et Deum, 2006Grenier, Jonse, Strucker, Murray, Gervais & Brink, 2008; Aase, Fleming, Ongstad, Pieper et Samihaian, 2009; Brodeur, Dion, Mercier, Laplante et Bournot-Trites, 2008; Fleuret et Montésinos-Gelet, 2012

 

Ce site, consacré à l’articulation lecture-écriture-grammaire, vise d’une part à présenter les principales conclusions d’une recension d’écrits scientifiques que nous avons mené, d’autre part à fournir des outils aux enseignants soucieux de rendre leur enseignement plus efficace, à la lumière des données probantes de recherche[1].

 

[1] Il est à noter que les principes qui sous-tendent l’ALEG sont communs avec ceux des prescriptions officielles du programme de formation de l’école québécoise (PFEQ) (MEQ, 2001)  : la place faite à la réflexion des élèves et à l’utilisation du métalangage, la progression de l’autonomie par des activités grammaticales se rapprochant progressivement des situations de compétence, ou la centration sur l’appropriation de stratégies pouvant être utilisées dans différents contextes.

 

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