Archives et gestion documentaire (AGD)
Nouvelles !
La Coalition pour la numérisation du patrimoine canadien (CNPC), anciennement Stratégie nationale de numérisation du patrimoine, est une coalition intersectorielle d’organisations de mémoire qui s’engagent à élargir l’accès numérique au patrimoine culturel du Canada. Nous nous efforçons de construire une communauté de pratique inclusive, permettant et coordonnant la collaboration, la capacité et les ressources pour faire avancer les priorités partagées.
Afin de présenter les progrès réalisés par la CNPC au cours de l’année passée, nous sommes heureux d’annoncer qu’un Bilan de l’année 2023 est maintenant disponible ! Ce document fournit des informations sur notre changement de nom stratégique, notre cadre stratégique, le travail accompli par nos différents groupes de travail et l’orientation de notre travail futur ! Nous vous invitons à le consulter sur le site web du CNPC et à le distribuer dans vos réseaux aux parties intéressées.
L'UQO accueille les cinquièmes Rencontres du patrimoine
L'Université du Québec en Outaouais accueille les cinquièmes Rencontres du patrimoine le samedi 6 avril 2024, au pavillon Alexandre-Taché, de 8h30 à 17h.
Une toute nouvelle équipe de techniciens en documentation pour répondre aux besoins de l'UQO!
Deux techniciens permanents appuient désormais l’Université du Québec en Outaouais dans les tâches liées à la section Archives et gestion documentaire du Secrétariat général. N'hésitez pas à les contacter!
Voici leurs coordonnées :
Abdoulaye Traoré
Local : E-2620
Poste téléphonique : 2201
Courriel : abdoulaye.traore@uqo.ca
Yves De Medeiros
Local : E-2620
Poste téléphonique : 2207
Courriel : yves.demedeiros@uqo.ca
Trois directives concernant la gestion de l'information maintenant accessible
- Directive concernant l’opération de création des documents officiels produits par les instances statutaires, les sous-commissions, les comités statutaires et les comités institutionnels Nouveau!
- Directive concernant la dénomination des documents numériques et formats de fichiers Nouveau!
- Directive pour l’opération d’archivage des documents institutionnels Nouveau!
Nomination de Patricia Forget au comité consultatif de la stratégie canadienne de numérisation du patrimoine documentaire
2021-04-27
Université du Québec en Outaouais (UQO)
Archiviste et muséologue à l’UQO, Patricia Forget siégera au Comité consultatif de la Stratégie canadienne de numérisation du patrimoine documentaire (SNPD) afin de contribuer à l’élaboration d’un nouveau plan d’activités visant à répondre aux besoins des bibliothèques, des archives et des musées à travers le Canada.
Les membres de ce comité doivent être issus d’organisations canadiennes publiques ou sans but lucratif dans le secteur « GLAM » (galeries, bibliothèques, archives et musées).
Mandat du Comité consultatif sur la SNPD
Les membres de ce comité proviennent de divers milieux : enseignement supérieur, musées et galeries, bibliothèques, ministères et diverses sociétés dédiées à la généalogie.
Le but ultime de la stratégie est de rendre accessibles les archives des diverses institutions au Canada, notamment via la numérisation des documents. Le SNPD envisage en effet un avenir où l’accès numérique au patrimoine documentaire du Canada est généralisé pour la culture, l’éducation, la recherche et l’innovation à l’échelle nationale.
En profitant des technologies numériques, les institutions de mémoire (les bibliothèques, les archives, les universités et les musées, etc.) peuvent donner un accès immédiat à leurs collections à un auditoire quasi illimité. Partout dans le monde, les institutions reconnaissent l’importance de mettre leurs collections en ligne et elles élaborent des stratégies visant à numériser leurs collections analogiques en collaborant entre elles, ainsi qu’avec des organismes sans but lucratif et le secteur privé.
La stratégie se penchera sur les éléments suivants :
- concerter les efforts des institutions de mémoire en matière de numérisation à des fins de découverte, d’accès et de préservation;
- déterminer les normes et les méthodes de travail fondées sur les meilleures pratiques qui peuvent être utilisées par les institutions de mémoire, de petite ou de grande taille;
- partager les connaissances et l’expérience entre les partenaires;
- protéger les ressources documentaires « à risque »;
- jumeler les avantages de l’édition numérique et les approches liées à l’initiative de dernière copie;
- éviter la duplication des efforts et des investissements;
- faire connaître les possibilités de financement existantes et en susciter de nouvelles.
Source :
Service des communications
UQO, 22 avril 2021
L’exposition sur l’histoire de l’UQO franchit une deuxième étape
Inauguré il y a un an, une exposition permanente qui retrace l’histoire de l’Université du Québec en Outaouais vient de franchir une autre étape avec l’ajout d’une phase 2.
Située dans le corridor du secteur C, la deuxième étape de l’exposition est intitulée L’université nouvelle en Outaouais. Elle met en lumière la réponse concrète de l’UQO au concept d’« université nouvelle ». Ce concept est né en France à la suite de la Première Guerre mondiale par les fondateurs de l’école unique : les Compagnons. L’idée principale de ce groupe d’enseignants ayant vécu les tranchées mettait de l’avant l’importance de rendre accessible à tous l’enseignement universitaire.
L’exposition permanente qui retrace l’histoire de l’UQO est située dans le secteur C du pavillon Alexandre-Taché, dans le couloir avant où les vitres colorées donnent sur le boulevard du même nom. Ce projet novateur a été conçu par l’archiviste universitaire et muséologue, Patricia Forget, en collaboration avec Pier Baril-Pelletier, conceptrice graphique de la Direction des communications et du recrutement de l’UQO (DCR).
Il s’agit aussi d’un projet de mise en valeur du patrimoine de l’UQO qui implique plusieurs joueurs : le Secrétariat général section Archives et gestion documentaire, la DCR, le Service de terrains et bâtiments et même la collaboration des Archives de la Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa.
Vous êtes tous invités à venir visiter la nouvelle section de l’exposition permanente!
La deuxième étape de l’exposition est décrite ainsi : Au Québec, en Amérique et pour une majorité de pays occidentaux, il faudra attendre le baby-boom et les années 50 et 60 pour qu’un nouveau modèle d’université se concrétise. C’est dans ce contexte international d’après-guerre que naquit en 1968 le réseau de l’Université du Québec. Quelle fut la réponse québécoise? Et en quoi ce nouveau modèle d’Université se démarque-t-il de l’ancien?
L’UQO, comme plusieurs autres universités, a adopté ce concept. De conventuelle, elle devint non conventuelle. De privée, elle devint publique. De restrictive, elle devint accessible à tous et à toutes heures, etc. Que ce soit au niveau des aspects politiques, institutionnels, pédagogiques, sociaux et architecturaux, l’Université du Québec dans l’Ouest québécois s’avérera inventive et représentative du modèle québécois d’«université nouvelle». Et elle se démarquera par sa créativité et son innovation en créant les cours télémédiatisés.
Rappelons que la première étape a été inaugurée en mai 2018. Intitulée L’UQO, son histoire : 1737 à aujourd’hui, ce premier volet souligne le rôle déterminant que les communautés religieuses créées au Québec ont eu sur la genèse et l’évolution de l’éducation au Québec. La Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa a fondé, construit, administré, et dirigé au 283, Alexandre-Taché. Le premier Collège classique pour filles de la région, l’École de musique Notre-Dame et l’École normale publique, ce que l’on appelait à l’époque le Centre Marguerite d’Youville.
Patricia Forget affirme qu’il s’agit d’établir une base historique qui permet d’ancrer un lieu déterminé dans son histoire locale, régionale, provinciale et nationale. De décrire aussi le patrimoine de l’UQO pour l’ensemble des membres de l’institution, afin de développer leur sentiment d’appartenance et de fierté, et ensuite, pour la communauté, afin qu’elle redécouvre le lieu sous un nouveau jour.
Sur la photo principale : Pier Baril-Pelletier, conceptrice graphique à la Direction des communications et du recrutement, et Patricia Forget, archiviste universitaire et muséologue à l'UQO.
MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE
Parallèlement à ce projet de murale, Patricia Forget, a participé, en avril dernier, à l’émission Le matin, c’est Sheila au 94,5 Unique FM, pour parler de la Journée internationale des monuments et sites. Elle a discuté de ce qu’est un haut-lieu du patrimoine. De ce que permet justement cette mise en valeur dans l’imaginaire local, régional, national et même mondial.
De plus, dans le cadre des Belles Soirées du Centre régional des archives de l’Outaouais (UQO), Madame Forget a présenté le 2 mai dernier, une conférence intitulée : Le pavillon Alexandre-Taché, un haut lieu de l’éducation supérieure dans la région de l’Outaouais.
La diffusion de la recherche liée à l’exposition de l’UQO permet d’effectuer une valorisation du patrimoine de l’Université et de propager des nouvelles pistes pour des chercheurs futurs et actuels.
De plus, elle permet de corriger certaines erreurs passées dans l’identification de lieu de notre patrimoine…par exemple, la photographie de 1938 du pionnier en photojournalisme Conrad Poirier, utilisé pour le jeu interactif intitulé « Le Quartier de l’Université » avait été identifiée comme :
Nous apercevons un plan d'ensemble de la ville d'Ottawa pris à partir de la salle à manger de l'édifice parlementaire. Nous remarquons à l'avant-plan le canal Rideau.
La correction suivante a été effectuée :
Nous apercevons un plan aérien, dont les installations de la papetière E.B. Eddy, de la ville de Hull (devenue Gatineau) pris à partir d'un édifice de la Colline du Parlement. Nous remarquons, à l'avant, la rivière des Outaouais.
Le 10 juin 2019
48e Congrès de l'Association des archivistes du Québec du 5 au 7 juin 2019
TABLE RONDE: LES ENJEUX ET LES DÉFIS DU NUMÉRIQUE EN MILIEU UNIVERSITAIRE VOLET 2: PRÉSERVATION ET VALORISATION DES ARCHIVES
ANIMATEUR:YVES A. LAPOINTE, UNIVERSITÉ MCGILL
PANÉLISTES : MARIE-PIERRE AUBÉ, UNIVERSITÉ CONCORDIA, FRANÇOIS CARTIER, INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE, PATRICIA FORGET, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS, EVELYNE GRATTON, HEC MONTRÉAL
Le plus grand objectif de la préservation des archives est d’en assurer l’accessibilité à travers le temps. Le milieu universitaire possède une vaste expérience en matière de valorisation et de diffusion des archives. Avec l’arrivée massive du numérique et la multiplication des différents outils, quels sont les réels impacts sur les méthodes de préservation et de diffusion des archives ? Le second volet de cette table ronde a pour objectif la mise en commun des différentes expériences pour mettre en lumière une réflexion qui touche tous les milieux professionnels. Plusieurs enjeux seront abordés dont l’implantation de protocoles de préservation du numérique, l’accessibilité des archives numériques, les impacts de la multiplication des outils et leur arrimage à la gestion documentaire.
Le 6 juin 2019
Une réussite pour la troisième édition des Rencontres du patrimoine à l’UQO
Plus d’une centaine de passionnés d’histoire de l’Outaouais se sont réunis à l’Université du Québec en Outaouais, le 21 avril dernier, à l’occasion des troisièmes Rencontres du patrimoine.
Les Rencontres du patrimoine sont un événement bisannuel qui réunit les amoureux de l’histoire régionale. Il s’agit d’une tribune pour la recherche et les projets de mise en valeur, et c’est une source de motivation pour les chercheurs et les divers intervenants du milieu. L’objectif est aussi de favoriser le réseautage entre les participants des quatre coins de l’Outaouais, francophones comme anglophones.
Les Rencontres du patrimoine sont le fruit de la collaboration de la Société Pièce sur pièce, de la Ville de Gatineau, de l’École multidisciplinaire de l’image de l’UQO et du Réseau du patrimoine de Gatineau et de l’Outaouais.
Une douzaine de conférences ont eu lieu dans le cadre de l’édition 2018 des Rencontres du patrimoine, qui s’est déroulée dans la grande salle du pavillon Alexandre-Taché.
Photos Marie-Andrée Blais
La doyenne de la recherche, Charmain Levy, a prononcé le mot de bienvenue.
C’est aussi lors des Rencontres du patrimoine qu’a été officiellement dévoilée la nouvelle murale de l’UQO. Patricia Forget, archiviste universitaire et muséologue à l'UQO, a présenté la murale qui a récemment été installée dans l’aile C du pavillon Alexandre-Taché. La murale fait d'ailleurs partie des évènements visant à souligner le 50e anniversaire du réseau de l'Université du Québec (UQ).
Intitulée L’UQO, son histoire : 1737 à aujourd’hui, l’exposition physique est un projet de mise en valeur du patrimoine de l’université qui implique plusieurs joueurs : le Secrétariat général section Archives et gestion documentaire, la Direction des communications et du recrutement, le Service de terrains et bâtiments et même la collaboration des Archives de la Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa.
Ce projet d’exposition novateur a été conçu par madame Forget, en collaboration de la conceptrice graphique de la DCR, Pier Baril-Pelletier.
Réseau du patrimoine de Gatineau et de l’Outaouais
Le 7 mai 2018
L’UQO, son histoire : une exposition appelée à grandir
En un coup d’œil, on y retrace l’histoire de l’Université du Québec en Outaouais. La nouvelle exposition permanente installée au pavillon Alexandre-Taché, attire l’attention des passants.
« Les écoles normales ont existé de 1870 à 1970. La formation des professeurs étaient effectués non pas dans les universités mais bien dans les écoles normales, et ce, pendant près d’un siècle. Par la suite, les écoles normales ont été intégrés aux Universités du Québec pour en faire sa base au niveau du lieu, mais également de l’organisation (directeurs, professeurs, etc.), c’est vraiment un legs des communautés religieuses dont l’administration, l’enseignement et la construction leur était alloué », explique Patricia Forget, archiviste universitaire et muséologue à l'UQO.
Madame Forget affirme qu’il s’agit d’établir une base historique qui permet d’ancrer un lieu déterminé dans son histoire locale, régionale, provinciale et nationale. De décrire aussi le patrimoine de l’UQO pour l’ensemble des membres de l’institution, afin de développer leur sentiment d’appartenance et de fierté, et ensuite, pour la communauté, afin qu’elle redécouvre le lieu sous un nouveau jour. La murale fait aussi partie des évènements visant à souligner le 50e anniversaire du réseau de l'Université du Québec (UQ).
Intitulée L’UQO, son histoire : 1737 à aujourd’hui, l’exposition physique est un projet de mise en valeur du patrimoine de l’université qui implique plusieurs joueurs : le Secrétariat général section Archives et gestion documentaire, la Direction des communications et du recrutement, le Service de terrains et bâtiments et même la collaboration des Archives de la Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa.
Le couloir de l’aile C du pavillon Alexandre-Taché, dont les vitres colorées donnent sur le boulevard du même nom, présente la première phase d’un projet d’exposition novateur conçu par l’archiviste universitaire et muséologue, Patricia Forget, en collaboration de la conceptrice graphique de la DCR, Pier Baril-Pelletier.
« L’exposition rappelle à l’ensemble de la communauté le rôle déterminant que les communautés religieuses créées au Québec ont eu sur la genèse et l’évolution de l’éducation au Québec et que ce passé n’est pas si lointain. En effet, la Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa fonda, construisit, administra, et dirigea au 283, Alexandre-Taché le premier Collège classique pour filles de la région, l’École de musique Notre-Dame et l’École normale publique, ce qu’ils appelaient à l’époque le Centre Marguerite d’Youville. Des traces physiques dans le lieu actuel existent toujours. À vous de les découvrir.» explique Patricia Forget.
Comme le cours de l’histoire n’arrête jamais, la murale L’UQO, son histoire : 1737 à aujourd’hui est appelée à grandir, souligne par ailleurs madame Forget. Cette exposition intègre des Archives de la ville de Montréal, des Archives de la Congrégation des Sœurs de la charité d’Ottawa ainsi qu’en grande première les plans d’architecture de l’édifice au temps du Centre Marguerite d’Youville. La deuxième phase de l’exposition sera virtuelle et ajoutera une nouvelle section à l’exposition virtuelle déjà accessible via le site web : https://uqo.ca/historique.L’expertise de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI-UQO) sera mise à contribution afin d’ajouter d’autres éléments historiques. Le tout sera entre autres réalisé par des étudiants de Maîtrise en muséologie et pratique des arts seront codirigés par Patricia Forget et Nada Guzin Lukic au cours des prochaines années
L’exposition sera officiellement inaugurée, le 21 avril 2018, lors des Rencontres du patrimoine qui auront lieu dans la grande salle du pavillon Alexandre-Taché. Patricia Forget présentera la conférence L'UQO, son histoire : émergence d'un projet novateur de mise en valeur du patrimoine institutionnel. (L'horaire de la journée se trouve ici. Pour voir l'invitation et s'inscrire, cliquez ici)
Les Rencontres du patrimoine, qui en seront à leur troisième édition, sont organisées par la Société Pièce sur pièce, le Réseau du patrimoine de Gatineau et de l’Outaouais, la Ville de Gatineau et l’École multidisciplinaire de l’UQO. Cet événement grand public bisannuel offre une tribune à la recherche et aux projets de mise en valeur et permet le réseautage entre les participants des quatre coins de l’Outaouais, amateurs et professionnels.
Le 9 avril 2018
Patricia Forget copréside un groupe de travail national sur le Système archivistique canadien - Savoir octobre 2016
L’archiviste et muséologue de l’UQO, Patricia Forget, a été choisie pour coprésider le groupe de travail sur la main d’œuvre du Comité directeur des archives canadiennes qui se penchera sur l’élaboration d’un plan d’action. Le but est de favoriser la collaboration entre les membres de la communauté des archivistes au Canada, et ce, afin de mieux faire face aux défis et aux nouvelles avenues qui sont ceux du monde numérique.
Ce groupe de travail, ainsi que deux autres, ont été créés par le comité directeur du Système archivistique canadien afin d’établir leur plan d’action pour les dix prochaines années.
« C’est un grand honneur puisque cette initiative fait directement suite au Sommet sur les archives au Canada, en novembre 2015, au cours duquel un nouveau plan directeur a été adopté afin de recadrer (changer et restructurer) le Système archivistique canadien et du coup sa vision pour les années à venir », a expliqué madame Forget.
La stratégie qui sera élaborée se penchera aussi sur les occasions offertes par le monde numérique et de voir comment mieux répondre aux défis qu’il présente pour la conservation numérique.
« Au lieu de simplifier les choses, l’arrivée des nouveaux médias crée, au contraire, une confusion entre les données essentielles d’une institution et les données superflues, ajoute madame Forget. Cette confusion est d’autant plus réelle que la création de médias de masse et de données n’a jamais été aussi facile, ce qui crée un problème de quantité qui augmente d’autant plus cet imbroglio. Il est donc encore plus important aujourd’hui de bien différencier ce que l’on doit garder de ce que l’on ne doit pas conserver, et ce, dès leur création, avant même que le chaos ne s’installe. »
Voilà pourquoi l’archiviste du XXIe siècle doit absolument se positionner dès la création de cette information, précise-t-elle. Il doit établir en collaboration avec les créateurs de cette information les conditions nécessaires à la conservation.
Patricia Forget explique que trois éléments doivent être clairement définis, documentés et normalisés: d’abord, l’identité (formats de conservation; dates de création; contexte; contenu approuvé par le responsable de cette information; forme physique et intellectuelle; les noms des créateurs et personnes responsables du contenu; signature; documents afférents; etc.), ensuite, l’intégrité (capacité à s’assurer que le contenu n’a pas été modifié depuis sa création et son officialisation) et enfin, l’authenticité (établir au niveau de l’identité et de l’intégrité des critères d’une précision telle qu’il sera facile, par la suite, de valider le tout à l’aide de modèle électronique.)
La complexité des nouvelles technologies implique que l’ensemble du corps professionnel d’une institution s’y penche : informaticiens, archivistes, avocats, agents de communication, etc. Par conséquent, l’approche multidisciplinaire (muséologique) s’avère souvent la plus adaptée, puisqu’elle implique de considérer l’entièreté de la problématique afin de répondre à la mouvance de ces nouveaux environnements et de l’obsolescence programmée.
Selon Patricia Forget, il s’agit d’un défi majeur pour les institutions car celles-ci fonctionnent souvent en vase clos. Une volonté nouvelle de la classe dirigeante doit émerger afin de les conscientiser sur leur rôle, mais également sur les solutions envisagées. Les dirigeants doivent non seulement permettre, mais favoriser la création d’équipes interdisciplinaires.
C’est un revirement de situation, un changement complet de perception du travail de l’archiviste, ajoute madame Forget, qui cite le rapport du Comité d’experts sur les institutions de la mémoire collective et la révolution numérique du Conseil des académies canadiennes.
Patricia Forget a d’ailleurs parlé des enjeux de la conservation numérique du patrimoine lors d’une entrevue accordée à l’émission L’heure de pointe, le 29 septembre 2016, diffusée à Ici Radio-Canada Toronto. Vous pouvez écouter l’entrevue en cliquant ici.
Madame Forget est également active dans la communauté des archivistes au Québec. Elle a participé, plus tôt cette année, à une conférence intitulée Documents et technologies : les archivistes à l’heure du 2.0, qui se déroulait à Gatineau. L’évènement, une première du genre en Outaouais, était organisé par l’Association des archivistes du Québec, région Ouest.
Les archivistes sont également présents avec les médias sociaux. Ils peuvent, par exemple, faire appel au public pour des documents. Il y a aussi les partages des banques de données sur la Toile.
Le Système archivistique canadien est constitué de deux associations professionnelles : soit l’Association of Canadian Archivists (ACA) et l’Association des archivistes du Québec (AAQ); du Conseil canadien des archives, qui agit comme organisme de coordination du CCA et qui représente les conseils provinciaux et territoriaux des archives (conseils PT) et les institutions; du Conseil des archivistes provinciaux et territoriaux (CAPT), qui représente les institutions gouvernementales provinciales et territoriales responsables des archives; et de Bibliothèque et Archives Canada (BAC).
Patricia Forget, conférencière lors de la journée de l'AAQ région Ouest du 8 avril 2016
Documents et technologies : les archivistes à l’heure du 2.0
1- Analyse des processus d'affaires et gouvernance de l'information par Inge Alberts et Sylvie Grosjean - École des sciences de l'information (Université d'Ottawa)
2- La diplomatique numérique par Patricia Forget, archiviste universitaire et muséologue/ superviseure d'Archives et gestion documentaire du Secrétariat général - Université du Québec en Outaouais (UQO)
3- Web 2.0, médias sociaux et archives par Sophie Roy, conseillère - Caisse de dépôt et placement du Québec
4- La gestion électronique des documents par Vivianne Maréchal et Cynthia Couture, archivistes - Université du Québec à Montréal (UQAM)
Lien Url : http://archivistes.qc.ca/formations/calendrier-region-ouest/1173-documents-et-technologies-les-archivistes-a-l-heure-du-2-0
Patricia Forget, conférencière au 7e colloque international COSSI
Patricia Forget, archiviste universitaire au secrétariat général de l’UQO, présentera une conférence lors du 7e colloque international COSSI, du 10 au 12 juin 2015. La conférence de madame Forget est intitulée : Reconnaître l’immuable dans un contexte de transmutations sociales et économiques : la diplomatique numérique permet l’identification et la conservation efficace des données essentielles d’une institution.
L’efficacité et la crédibilité d’une institution contemporaine vont de pair avec le sérieux avec lequel elle gère ses informations essentielles. Voici donc ce qui sera la trame de fond de la conférence de Patricia Forget. « Les théories et les méthodologies contemporaines de la diplomatique archivistique combinée à l’approche muséologique interdisciplinaire permettent aux praticiens de naviguer dans les méandres de la surinformation en y faisant ressortir le savoir-faire de l’établissement, mais encore faut-il que les dirigeants appuient ce type d’approche », explique la conférencière.
http://cossi2015.ebsi.umontreal.ca/actes-du-colloque/
Notre équipe grandit!
Une nouvelle technicienne en archivistique permanente appuie désormais l’Université du Québec en Outaouais dans les tâches liées à la section Archives et gestion documentaire du Secrétariat général.
Voici ses coordonnées :
Martine Fournier
Local : E-2620
Poste téléphonique : 2201
Courriel : martine.fournier@uqo.ca
Patricia Forget, archiviste universitaire, sera conférencière au Congrès des milieux documentaires du Québec, du 1er au 3 décembre 2014
Suite à sa présentation pour le 20e anniversaire du Programme Mémoire du monde de l’Organisation des Nations unies pour l’UNESCO, l’archiviste au secrétariat général de l’UQO, madame Patricia Forget, fera un suivi de sa présentation au sixième congrès des milieux documentaires québécois. Ce Congrès regroupe les bibliothécaires, archivistes et techniciens en documentation de partout au Québec.
http://milieuxdoc.ca/2014/congres-des-milieux-documentaires-liste.php?id=14897&b_programme=
Archives de l'UQO en lecture publique lors des Rencontres du patrimoine, les 3 et 4 mai 2014
Le document La formation des maîtres : de l’École normale à l’Université du Québec (1969)[1], soumis par Patricia Forget, archiviste universitaire à l’UQO et membre du groupe ARCHIVES À VOIX HAUTE DES DEUX RIVES DE L’OUTAOUAIS, sera présenté lors d’une lecture publique au cours de la fin de semaine.
Organisée par la Société pièce sur pièce en collaboration avec la Ville de Gatineau, cet événement réunira les plus grands passionnés d’histoire et du patrimoine de la région.
Des archives de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), de l’Université d’Ottawa (Ud’O), de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), de Bibliothèque et archives Canada, de la Ville de Gatineau et de la Ville d’Ottawa seront ainsi dévoilées au plus grand plaisir des professionnels et du public grâce au travail du groupe ARCHIVES À VOIX HAUTE DES DEUX RIVES DE L’OUTAOUAIS qui regroupent l’ensemble .
Pour madame Forget, « le but de cette lecture publique est de rendre vivant et accessible le patrimoine archivistique au public, de lui donner un nouveau souffle. »
Pour connaître la programmation détaillée de l’événement, cliquez ici.
[1] Lettre du directeur de l’École normale de Hull, Jean Villeneuve, à Roger Ruel, directeur général de la formation des maîtres, avec les considérations des étudiants-maîtres, du personnel et des personnes intéressées [extraits], Hull, 9 janvier 1969. Université du Québec en Outaouais, Service de gestion des documents et des archives, Fonds de l’École normale de Hull, EN-15, 08.
Archives et gestion documentaire (AGD) de l'UQO contribue à la compilation du Répertoire des collections institutionnelles d'affiches d'intérêt québécois.
Le répertoire est maintenant en ligne sur le portail de BAnQ! Il recense 83 collections
Représentation de l'archiviste universitaire à l'UNESCO, 26 au 28 septembre 2012
L'archiviste universitaire Patricia Forget vient de participer, à titre de conférencière, au XXe anniversaire du Programme Mémoire du monde de l'Organisation des Nations unies pour l'UNESCO.
Les échanges permirent d'établir la prochaine déclaration mondiale de l'UNESCO en matière de sauvegarde du patrimoine numérique,
Sa présentation abordait le thème de la « Curation de contenu numérique (plus communément dénommée sous son appellation anglophone « Digital Curation »): Convergence de défis, institutions et connaissances ». Voici un résumé de la présentation :
La présentation met en avant une nouvelle spécialité : la Curation de contenu. L'ensemble des fonctions du conservateur de musée (sélection, préservation, opération de maintenance, le collectionnement et/ou l'archivage par une documentation appropriée des actifs numériques « digital assets ») est maintenant appliqué au monde numérique et implique de nouveaux spécialistes: archivistes, informaticiens, bibliothécaires et webmestres.
Ces nouveaux spécialistes consacrent leur travail à assurer la continuité dans un monde où les nouveaux médias et formats brisent la permanence des institutions de mémoire (musées, bibliothèques, services d'archives, universités, etc.). Suivra une discussion sur la construction et le travail d'équipe à travers les cinq étapes de base de la Curation de contenu numérique : reconnaître, agir, consolider, institutionnaliser et externaliser.
http://www.unesco.org/new/fileadmin/.../HQ/.../VC_Forget_27_D_1410.pdf
(Actes de la Conférence, Déclaration UNESCO/UBC de Vancouver, La Conférence)
Nouvelle réserve pour les archives de l'Université
Depuis avril 2012, l'Université du Québec en Outaouais s'est dotée d'une réserve conforme (température et humidité contrôlées) afin de pouvoir enfin effectuer la conservation préventive des archives textuelles et des épreuves photographiques du fonds de l'UQO.