12 jours d'action contre les violences faites aux femmes

Faites partie de la solution

Devenir témoin actif et adopter des attitudes aidantes

La lutte contre les violences à l’égard des femmes ne repose pas uniquement sur les personnes survivantes : elle concerne toute la communauté.

Nous avons tous et toutes un rôle à jouer pour bâtir des milieux sécuritaires, respectueux et exempts de violence. Agir, c’est parfois aussi simple que d’adopter une posture bienveillante, d’intervenir de manière sécuritaire ou d’offrir une écoute attentive.

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Adopter des attitudes aidantes

Être aidant·e, c’est avant tout créer un espace d’écoute et de confiance. Voici quelques attitudes clés :

  • Écouter sans juger. Accueillez la parole avec bienveillance et croyez la personne.
  • Respecter le rythme. Ne pressez pas la personne à porter plainte ou à prendre une décision ; laissez-la choisir ce qui est le mieux pour elle.
  • Assurer la confidentialité. Ce qui vous est confié mérite d’être protégé.
  • Éviter les conseils hâtifs. Offrez du soutien, pas de directives ; demandez plutôt : « Comment puis-je t’aider ? »
  • Orienter vers les bonnes ressources. Vous n’avez pas à tout régler : des services spécialisés peuvent prendre le relais.

Chaque geste d’écoute et de solidarité aide à réduire le sentiment d’isolement que vivent plusieurs survivantes.

Référence : 12 attitudes aidantes pour soutenir une personne victime d'une VACS – CALAS

Être un témoin actif

Les témoins jouent un rôle essentiel dans la prévention des violences. Être témoin actif, c’est choisir de ne pas rester indifférent lorsqu’on observe un comportement ou une situation problématique.

Selon le contexte, plusieurs façons d’agir sont possibles :

  • Détourner la situation : changez de sujet, proposez une activité ou créez une distraction pour désamorcer une tension.
  • Déléguer : si vous ne vous sentez pas à l’aise d’intervenir directement, avisez une personne de confiance ou les services de sécurité.
  • Documenter : dans certains cas, noter les faits ou conserver des traces peut être utile à la personne concernée.
  • Dialoguer : si la situation le permet, nommez calmement le comportement inacceptable après coup : « Ce que tu as dit peut blesser ».
  • Donner du soutien : allez voir la personne concernée après l’événement, montrez-lui que vous avez remarqué et que vous êtes là pour elle.