Aller au contenu principal

Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement

Les violences à caractère sexuel (VACS)

Les violences à caractère sexuel

Pour toute urgence ou si votre situation nécessite une intervention immédiate en dehors des heures d’ouverture du BIPH
911 (Urgence)
811 (Info-Social)
La ligne-ressource provinciale pour les victimes d'agression sexuelle : 1 888 933-9007

Vous vivez une situation difficile en milieu universitaire?

Vous vous questionnez sur la nature des rapports et des échanges avec une autre personne de la communauté universitaire et souhaitez en discuter?

Vous avez reçu la confidence d’une amie en lien avec une violence à caractère sexuel?

Vous avez été témoin d’un événement d’inconduite à l’Université et souhaitez en parler?


Les violences à caractère sexuel peuvent se traduire, dans la réalité, de plusieurs façons. Voici quelques exemples :

  • Adopter un humour sexiste, misogyne ou homophobe;
  • Proposer un traitement différent (privilèges, notes, permission, etc.) en échange de faveurs sexuelles;
  • Se montrer insistant à inviter quelqu’un à aller prendre un verre.
  • Rapprochements physiques (baisers, caresses, attouchements) contre le gré d’une personne;
  • Inciter une personne à la consommation (alcool, drogue, autres) dans le but de l’agresser sexuellement;
  •  Allusions subtiles à la vie sexuelle d’une personne ou commentaires sur sa propre vie sexuelle;
  • Appeler, texter, envoyer des photos ou courriels à connotation sexuelle;

 

Que ce soit pour vous, ou parce que vous avez été témoin d’une violence à caractère sexuel, ou parce que vous vous questionnez sur la nature d’une démarche, ou parce que vous avez reçu une confidence, n’hésitez pas à consulter l’équipe du BIPH. Le rôle du BIPH est de soutenir les personnes étudiantes et employées, autant à Gatineau, Saint-Jérôme que Ripon, vivant ces situations : l’équipe du BIPH s’assurera d’offrir un suivi à votre demande en matière de soutien, d’accompagnement et pourra, au besoin, vous épauler dans d’éventuelles démarches de dénonciation, signalement ou plainte. Le BIPH, par l’intermédiaire de sa conseillère en prévention des inconduites, vous reçoit dans son bureau afin d’entendre et d’adresser vos questionnements et ce, sans jugement et en toute confidentialité. L’équipe est également en mesure de vous soutenir et de vous guider vers les ressources spécialisées externes à l’UQO, si souhaité. Il est à noter qu’il est tout à fait possible de consulter le BIPH de façon confidentielle afin d’obtenir du soutien et ce, sans devoir faire un signalement ou plainte officiels.

 

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec la conseillère en prévention des inconduites par le biais du : biph@uqo.ca

Pour consulter la Politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel de l’UQO : cliquez ici

Qu’est-ce qu’une violence à caractère sexuel? (Extraits de la Politique)

Signifie toute forme de violence physique, psychologique ou verbale commise par le biais de pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont l’agression sexuelle. Cette notion s’étend également à toute autre inconduite qui se manifeste notamment par des gestes, paroles, comportements ou attitudes à connotation sexuelle non désirés, exprimés directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique.

 

Les violences à caractère sexuel incluent notamment :

  •  Le sexisme, la misogynie, l’homophobie, la transphobie;
  •  La diffusion d’images ou de vidéos sexuelles dégradantes;
  •  Les avances verbales ou propositions insistantes à caractère sexuel non désirées;
  •  La manifestation abusive d’intérêt non désirée;
  •  Les commentaires, les allusions, les plaisanteries, les interpellations ou les insultes à caractère sexuel;
  •  Les actes de voyeurisme ou d’exhibitionnisme;
  •  Le harcèlement sexuel;
  •  Le cyberharcèlement;
  •  La production ou distribution d’images ou de vidéos sexuelles d’un membre de la communauté universitaire sans son consentement;
  •  Les avances physiques, les attouchements, les frôlements, les pincements et les baisers non désirés;
  •  L’imposition d’une intimité sexuelle non voulue;
  •  Les promesses de récompense ou menaces de représailles, implicites ou explicites, liées à la satisfaction ou à la non-satisfaction d’une demande à caractère sexuel.

Qu’est-ce que le consentement? (extrait de la Politique)

Signifie un accord volontaire, lucide, conscient, libre, maintenu, éclairé et répété d’une personne à se livrer à une activité sexuelle précise. Le consentement est explicite; il doit se manifester clairement par les paroles, le comportement ou les deux. Le consentement doit être exprimé personnellement; le consentement d’un tiers n’étant pas valide.

Pour fins de précision :

  • Une personne est incapable de donner son consentement si elle est sous l’influence de drogues, de médicaments ou d’alcool, ou encore si elle est endormie ou inconsciente ou autrement incapable de consentir à une activité sexuelle.
  • Une personne qui a été menacée ou contrainte de s’engager dans l’activité sexuelle n’y consent pas volontairement.
  • Le consentement donné dans le passé à un partenaire sexuel, intime ou amoureux ne permet pas d’assumer que le consentement demeure existant pour toute autre activité sexuelle future.
  • Le consentement ne peut pas être donné lorsqu’il y a abus d’une relation pédagogique ou abus d’une relation d’autorité.
  • Le consentement peut être révoqué à tout moment.
  • Le consentement est actif, il n’est pas passif; le silence ou l’absence d’un « non » n’équivaut pas au consentement.
  • Le consentement n’est jamais présumé.
  • La consommation de drogue, de médicament ou d’alcool n’est pas une excuse pour obtenir le consentement.
  • Le consentement accordé par une personne n’est pas respecté lorsqu’un individu va plus loin que ce qui a été convenu.

Qu’est-ce que le harcèlement? (Extrait du Règlement)

Harcèlement psychologique

Une conduite vexatoire se manifestant soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés, qui sont hostiles ou non désirés, laquelle porte atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique d’un membre de la communauté universitaire et qui entraîne, pour celui-ci, un milieu de travail ou d’étude néfaste. Une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement psychologique si elle porte une telle atteinte et produit un effet nocif continu pour un membre de la communauté universitaire.

Le harcèlement psychologique peut se manifester notamment, mais non limitativement, par les comportements suivants:

  • des commentaires ou des actions visant à mépriser, abaisser, ridiculiser, intimider, exercer du chantage, de la coercition;
  • des menaces, du dénigrement, de l’humiliation, des insinuations répétées, des accusations sans fondement, des tentatives répétées d’exclusion ou d’isolement, du chantage, des pressions indues, des insultes;
  • des propos, attitudes ou gestes dégradants portant sur le potentiel humain, les capacités physiques et intellectuelles d’un individu;
  • le sabotage des lieux ou des instruments de travail ou d’études;
  • l’abus de pouvoir, dans une situation d’autorité, formelle ou non, se manifestant par un exercice indu de l’autorité ou d’un pouvoir dans le but de compromettre le droit à un environnement professionnel favorable;
  • des attitudes ou des traitements différents, négatifs ou défavorables, sur la base de l’un ou l’autre des motifs de discrimination interdits par la Charte des droits et libertés de la personne;
  • la surveillance abusive des allées et venues pouvant aller jusqu’à la filature;
  • des tentatives ou des communications non sollicitées, notamment en personne, par personne interposée, par courrier, par courriels, par l’intermédiaire des médias sociaux ou par téléphone.

 

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec la conseillère en prévention des inconduites par le biais du : biph@uqo.ca

Pour consulter la Politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel de l’UQO : cliquez ici