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L’UQO profite de son 35e pour honorer cinq bâtisseurs

 

L’UQO a profité de son 35e anniversaire cette année pour souligner le travail de cinq bâtisseurs de la première heure en plus de remettre son prix Employé d’honneur.  Ces lauréats ont été honorés dans le cadre de la Cérémonie de reconnaissance 2016 qui s’est tenue le vendredi 10 juin, au campus Gatineau, et à laquelle participaient environ 200 personnes.
 

Ce titre reconnait officiellement l’apport des personnes qui ont contribué de façon significative au développement et au rayonnement de l’UQO. Depuis 2011, année de son 30e anniversaire, l’université décerne ce titre à des employés qui ont été témoins des premières années de développement de l’UQO. Cette distinction est remise tous les cinq ans.    

 « Je tiens à féliciter les cinq personnes à qui sera décerné le titre de Bâtisseur de l’UQO aujourd’hui et à les remercier très sincèrement pour leur contribution et leur dévouement envers l’UQO et, surtout, envers nos étudiants et nos étudiantes qui sont au cœur de notre mission », a déclaré le recteur de l’UQO, monsieur Denis Harrisson, lors de son allocution.

Les cinq personnes suivantes ont reçu le titre Bâtisseur de l’UQO Vous pouvez aussi visionner une vidéo présentant leurs témoignages.

 

  • Michèle Beaudoin
    Coordonnatrice et attachée d’administration au Décanat des études

Madame Beaudoin est arrivée à l’UQO en août 1980 alors que le Centre d’études universitaires dans l’Ouest québécois (CEUOQ) est à l’aube d’une nouvelle ère qui fera de lui l’UQAH puis l’UQO.  Toute la communauté universitaire est à pied d’œuvre afin de bâtir cette institution du savoir.

Elle collabore au développement de l’UQO tout d’abord à titre d’agente d’admission et d’inscription au Bureau du registraire, où elle gère plusieurs dossiers. Michèle Beaudoin travaille par la suite au Décanat des études pendant près de 21 ans.

Elle est aussi reconnue pour son implication importante à la mise en place et la tenue de stages internationaux pour les étudiantes en sciences infirmières. Elle a notamment pris part à la mission préparatoire en vue de l’organisation des stages en Tunisie et a accompagné les étudiants pendant cinq ans.

On ne pourrait également passer sous silence sa solide expérience en relations de travail et ses fonctions de vice-présidente de la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche, de 2005 à 2011. L’équité salariale et la formation des membres des syndicats furent des enjeux qui lui étaient particulièrement chers et pour lesquels elle a travaillé avec ardeur.

Depuis son départ à la retraite, elle œuvre volontairement, plus particulièrement en Haïti, au sein de divers organismes tels qu’OXFAM-Québec, la Fondation Paul-Gérin-Lajoie et l’Union des cadres pour le développement.

 

  • Martine Clément
    Secrétaire de direction au Service de l’information et des relations publiques et à la Direction des communications et du recrutement

C’est en 1973, après une formation en secrétariat spécialisé, que Martine Clément arrive à l’Université. Elle travaille d’abord au Bureau du registraire, pour une semaine, puis se joint à titre de commis au Service de l’information et des relations publiques qui deviendra éventuellement la Direction des communications et du recrutement que l’on connait aujourd’hui. Il s’agit d’une réelle occasion pour madame Clément qui aspirait à travailler dans le domaine des communications et de la publicité.

Les défis étaient nombreux car l’institution n’en était qu’à ses débuts et le secteur des communications n’était composé que de deux employés, dont madame Clément.

Bien avant l’ère 2.0, elle travaille aux relations publiques et assure la mise en page et à l’édition du journal interne.

Au cours de sa carrière, elle a organisé et coordonné à de multiples reprises des évènements importants, notamment la collation des grades, et ce, bien souvent avec un nombre restreint de moyens et de personnel. Martine Clément s’occupe pratiquement seule de l’organisation des premières collations des grades, ce dont elle est particulièrement fière. La fondation des cérémonies solennelles et émouvantes de l’Université réside donc en bonne partie dans sa ténacité.

Retraitée depuis 2008, cela ne l’empêche pas de garder contact avec l’UQO en suivant le développement d’une institution qu’elle a contribué à bâtir.

 

  • Pierre Collerette
    Directeur du Bureau de liaison université-milieu
    Professeur au Département des sciences humaines et au Département des sciences administratives

 

Pierre Collerette est parmi les maîtres d’œuvre de l’UQO. Son arrivée en 1980 coïncide avec une période d’expansion pour l’université et il occupera un rôle de premier plan comme bâtisseur. Spécialiste de la gestion et du changement organisationnel, le professeur Collerette a amorcé sa carrière au Département des sciences humaines, où il a enseigné pendant 15 ans, soit jusqu’en 1995. Il occupera le poste de directeur de ce département avant de poursuivre sa carrière comme professeur au Département des sciences administratives.

Son expertise et ses recherches sur l’évolution des organisations ont grandement bénéficié l’UQO et ont contribué à la renommée des programmes offerts à l’université.

Le professeur Collerette est aussi un pionnier en ce qui a trait à l’internationalisation de l’université. Ses travaux de recherche l’ont mené à effectuer des partenariats à l’étranger. Il a entre autres collaboré avec HEC Genève et enseigné à l’Institut de commerce international Dunkerque en France ainsi qu’aux Universités de Neuchâtel et de Genève.

Monsieur Collerette est professeur honoraire depuis 2011. Il demeure actif comme chercheur et consultant. 

 

  • Louise Mercier
    Professeure et directrice de l’École multidisciplinaire de l’image

Professeure et artiste professionnelle, Louise Mercier a œuvré à l’UQO de 1980 à 2013. Dès son arrivée à l’université, elle a cru aux arts. Son créativité, son dynamisme, sa détermination et sa passion pour les arts et le design ont en effet joué un rôle déterminant quant à la renommée de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) et de ses programmes.

En plus d’enseigner, elle a été directrice des programmes de premier cycle en arts et du Module des arts, des lettre et de la formation continue.

Madame Mercier a établi plusieurs partenariats avec divers organismes, que ce soit le Conseil régional de la culture de l’Outaouais, la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine de la Ville de Gatineau, le Centre d’exposition l’Imagier ou Les Éditions Vent d’Ouest.

Elle est notamment lauréate du Prix d’excellence en enseignement de l’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec (1996) et du prix Hommage aux Culturiades de la Ville de Gatineau (2010).

Rien n’arrête Louise Mercier, pas même la retraite. Ces dernières années, elle a contribué à quatre projets de développement communautaire au Vietnam, en Inde, au Cameroun et au Guatémala.

 

  • Hubert Lacroix † (à titre posthume)
    Chargé de cours au Département des sciences de l’éducation
    Directeur du Module de l’éducation et directeur du Campus de Saint-Jérôme

Hubert Lacroix est l’un des pionniers de ce qui allait devenir l’UQO. Il arrive à l’université au début des années 1970 à titre de chargé de cours. En plus d’offrir des cours au niveau universitaire, il a sa carrière « de jour » comme enseignant au secondaire, ensuite comme directeur d’école au primaire et directeur général de la Commission scolaire d’Aylmer.

Monsieur Lacroix devient directeur du Module de l’éducation dans les années 1990. Grâce à ses talents de rassembleur et de bâtisseur, il joue un rôle de premier plan dans le développement des activités à Saint-Jérôme. Il contribue d’ailleurs à la mise sur pied de nouveaux programmes, dont celui du baccalauréat en sciences infirmières (cheminement DEC-BAC) dans les Laurentides.

Hubert Lacroix, qui fut le premier chargé de cours du réseau à être reçu au Cercle d’excellence de l’Université du Québec, a grandement contribué à l’essor de l’UQO. L’université a d’ailleurs souligné sa contribution exceptionnelle en 2011, avec la création du Prix d’excellence Hubert-Lacroix en enseignement pour les personnes chargées de cours.

 

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Employé d’honneur

Quand au prix Employé d'honneur, il a été remis cette année à madame Guylaine Cloutier.

Madame Cloutier est responsable de la gestion des dossiers au Bureau du registraire. Elle travaille à l’UQO depuis plus de 30 ans, ayant débuté sa carrière à l’université en tant qu’employée surnuméraire en mai 1985.  Elle a aussi travaillé au Service de la bibliothèque ainsi qu’au Département des sciences comptables. C’est en 1991 qu’elle est revenue au Bureau du registraire où elle est responsable de la gestion des dossiers depuis 1995.

Madame Cloutier a acquis de vastes connaissances dans la gestion des dossiers étudiants. Son rôle et le volume de travail se sont amplifiés au fil des ans, notamment avec l’ouverture du campus de Saint-Jérôme.

Son rôle et la masse de travail se sont amplifiés au fil des ans en considérant l’ouverture du campus de Campus de Saint-Jérôme. Malgré la surcharge de travail, Guylaine Cloutier reste calme, motivée et se dévoue corps et âme pour répondre aux attentes de l’organisation.

Depuis 20 ans, elle participe également à la Collation des grades tant pour l’organisation de l’évènement que lors des cérémonies. Ayant une parfaite connaissance des dossiers des diplômés, sa présence rassure toute l’équipe logistique qui peut compter sur elle en cas d’imprévu ou de situation inusitée. Elle collabore avec la DCR pour bien planifier l’accueil des diplômés et le déroulement de la cérémonie.

Guylaine Cloutier fait preuve d’une grande loyauté envers l’UQO. Consciente de la mission de l’UQO et de son rôle, elle assume ses tâches avec une grande fierté.

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Pour en connaître davantage sur les lauréats, vous pouvez visiter la section Lauréats - Bâtisseur de l’UQO sur le site Web de l’UQO.