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L’UQO rayonne à l’international grâce aux travaux des professeurs Sia et Tchouaket

Les professeurs Drissa Sia et Éric Tchouaket du Département des sciences infirmières de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme ont obtenu 1,2 million de dollars pour mener des recherches et travaux sur les aspects négligés de la santé et des droits sexuels et reproductifs en Afrique subsaharienne (ANeSA). Un des objectifs est la mise en place d’une intervention pour faciliter l'accès aux services de santé sexuelle et reproductif en levant les barrières relatives aux considérations liées au genre.

Cette initiative vise à mieux prendre en compte les aspects négligés de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescentes et femmes migrantes et déplacées internes des quartiers informels des villes de Ouagadougou et de Kaya (Burkina Faso) par la mise en œuvre d’une intervention transformatrice de genre intégrant l’intersectionnalité appelée « TRANSFORMER».

Ce travail sera mené en collaboration avec les enseignants chercheurs de l’Institut supérieur des sciences de la population, de l’Université Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso sous la supervision de Dr Onadja Yentéma (chercheur principal).

La subvention est d’une durée de 36 mois. Cet important projet auprès de la population en situation de vulnérabilité au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest fait suite à un premier projet sur l’analyse de l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive des populations déplacées internes au Burkina Faso financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).

Plus précisément, ce projet permettra d’évaluer des besoins et des facteurs individuels, interactionnels et de coconstruire une intervention par des ateliers délibératifs ; d’évaluer les impacts sociaux et économiques de l’intervention mise en place et ainsi de diffuser à large échelle les données probantes générées.

Retombées
La réalisation de ce projet aura plusieurs retombées entre autres : 

  • l’adoption de comportements favorables et responsables en matière de santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de ces populations en situation de vulnérabilité;
  • le changement d’attitudes/perceptions et une plus forte implication de toute la communauté, des personnes professionnelles de la santé, de la politique, des leaders communautaires et des bailleurs de fonds;
  • le renforcement de l’équité d’accès aux services de la santé et des droits sexuels et reproductifs pour la population.

Pour arriver à ces résultats, les personnes chercheuses bénéficieront de l’accompagnement d’une équipe de terrain et de solides partenariats avec des associations et organisations non gouvernementales (ONG) locales, le ministère de la Santé et le ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale.

Publiée le 7 mars 2025