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Santé mentale

Autres drogues

Comprendre l’impact de la consommation de substances psychoactives sur la santé

Selon l’Enquête sur la santé de la population au Québec (2020-2021)[1], 19,2 % de la population de 15 ans et plus ont consommé des substances psychoactives. Ces dernières, telles que l’alcool, le cannabis, les amphétamines, l’ecstasy, les benzodiazépines et les opioïdes, modifient certaines fonctions du corps et du système nerveux central. À court terme, les substances psychoactives peuvent altérer les perceptions, la coordination et le jugement. À long terme, leur utilisation peut entraîner des dommages physiques et mentaux, y compris des troubles de l'humeur, des problèmes cardiaques, des maladies respiratoires et des troubles cognitifs.

Ces effets peuvent varier considérablement en fonction de la substance, de la dose, et de la tolérance individuelle.

 

Pour plus d'information, consulter l'onglet « Qu’est-ce qui fait que chaque moment de consommation est différent? ».
 

Qu’est-ce qui fait que chaque moment de consommation est différent?

Lorsque l’on consomme une substance psychoactive, on ressentira certains effets. Si on consomme cette même substance à un autre moment ou dans un contexte différent, on pourrait éprouver des effets distincts. Ainsi, les effets ressentis lorsqu'on consomme une substance dépendent de divers facteurs autres que la substance elle-même. Il faut aussi prendre en considération la personne et le contexte de la consommation. C'est ce que l'on appelle la Loi de l’effet.

 

Image sur la loi de l’effet : Loi de l'effet 

L’usage de substances psychoactives peut avoir des conséquences sociales

Outre les effets sur la santé, l'utilisation de substances psychoactives peut entraîner des conséquences sociales, comme des problèmes juridiques, des difficultés au travail ou à l'école, des conflits familiaux ou interpersonnels et de la stigmatisation. 

Autoévaluation de sa consommation de substances psychoactives

Les effets des substances psychoactives peuvent être imprévisibles

Les substances psychoactives se classent en plusieurs catégories principales : les dépresseurs (comme l'alcool et les benzodiazépines), les stimulants (comme la cocaïne et les amphétamines), les hallucinogènes (comme le LSD et le cannabis), et les opioïdes (comme la morphine et l'héroïne). Chaque catégorie a des effets distincts sur le corps et l'esprit (source : Connaître les drogues et leurs effets | Gouvernement du Québec).

 

Les substances non prescrites, comme celles synthétiques ou non réglementées, peuvent contenir des ingrédients non déclarés ou des doses inattendues, ce qui rend leurs effets imprévisibles et potentiellement dangereux. Les risques de surdose ou d'intoxication accidentelle sont particulièrement élevées. 

La dépendance est un risque majeur des substances psychoactives

Certaines substances psychoactives, comme les opioïdes, la nicotine, et les stimulants, présentent un potentiel élevé de dépendance. La dépendance se caractérise entre autres par un besoin compulsif de consommer la substance, une perte de contrôle sur son utilisation et l'apparition de symptômes de sevrage lorsqu'on arrête de la prendre (ex. : maux de tête, vomissements, tremblements, irritabilité, dérèglement du sommeil).

Comment adopter une consommation à moindre risque?

Pour les personnes faisant usage de substances psychoactives, il est possible d’adopter une approche afin de diminuer les risques. C’est ce qu’on appelle la réduction des risques et des méfaits 

  • Éviter de consommer seul et si en groupe, ne pas consommer tous en même temps; 

  • Avoir un plan en cas de surdose avec une personne de confiance;

  • S’hydrater, manger et bien dormir avant de consommer;

  • Tester les effets de la substance en diminuant la dose, surtout après une période d’arrêt ou de diminution;

  • Faire vérifier sa substance avant de la consommer afin de s’assurer de sa composition;

  • Utiliser du matériel de consommation neuf;

  • Avoir en main une trousse de naloxone et s’assurer qu’une personne peut l’utiliser,

  • Ne pas mélanger les substances ou s’informer sur les mélanges.

Quelles ressources peuvent m’aider?

Si vous avez des préoccupations concernant votre consommation ou celle d’un proche, il est important de chercher de l'aide auprès d'un professionnel ou professionnelle de la santé, par exemple : 

Autres ressources: