Invitation à une conférence du CIÉRA-UQO et du Département des sciences sociales
Le 15 novembre, en ligne: Conférence du CIÉRA-UQO: Anishnabe Moose Studies: La protection de l'original (MOS) comme vecteur de l'auto-détermination chez les Anishinabek
Dans le cadre du cours SOC2683 (Introduction à la sociologie autochtone), cette présentation introduit un projet de recherche communautaire mettant en premier plan les connaissances traditionnelles et expérientielles des ainés et chasseurs et chasseuses Anishinabek. David Kistabish et Trycia Bazinet proposent un survol des travaux effectués par les Anishnabe Moose Committee (AMC) jusqu'à présent. L'AMC est composé de membres de chaque Première Nation algonquine (Québec et Ontario) qui agissent ensemble pour remettre sur pied la gouvernance traditionnelle Anishnabe afin de pouvoir protéger l'orignal sur leur territoire. La protection du MOS est plus qu'un enjeu de biodiversité pour les Anishinabek, il est aussi un enjeu de résistance, de responsabilité et de survie face à l'occupation coloniale continue.
La conférence est présentée en ligne, le 15 novembre, à 17 h. Les inscriptions sont obligatoires.
(Photo: Waba Moko, Anishnabe Moose Committee).
Présentateurs: David Kistabish, ancien Chef de la Première Nation Abitibiwinni (Pikogan, QC)
Ancien Chef de la Première Nation Abitibiwinni et aujourd'hui entrepreneur en construction avec sa compagnie Kiwetin, David Kistabish (il) est membre de la Première Nation Abitibiwinni. Il est reconnu comme joueur de "fiddle" (violon). Il occupe notamment son territoire ancestral à travers la chasse à l'orignal, au castor et à l'outarde. Au cours des dernières années, il s’est impliqué dans la cause de protection du territoire et de ses orignaux. Le développement économique de sa nation est aussi une cause qui lui tient à cœur. Trilingue, il parle anicinapemowin, français et anglais.
Trycia Bazinet, Ph.D. (Université Carleton, Études canadiennes et autochtones)
Trycia Bazinet (elle) est non-autochtone et originaire du territoire non cédé qu’est l’Abitibiwinni aki, où elle y habite présentement. Elle a complété son doctorat en études canadiennes et autochtones à l’Université Carleton en 2023, où elle a aussi été récipiendaire de la bourse Vanier 2018. Elle est présentement agente de recherche pour les dossiers autochtones du Service de la Formation Continue de l’UQAT (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue). Elle a publié dans l’encyclopédie internationale de géographie humaine sur le sujet de l’« affect » et a aussi publié l’article "Tracing understanding of sovereignty and settler-colonial violence in the Quebec’s Viens Commission (2016–2019)" (Settler Colonial Journal, 13[2], 2023 : 174-193). Ses champs de compétences comprennent la géographie affective, les humanités environnementales, les théories décoloniales et critiques de la race, et le colonialisme.
Pour plus d'information sur le pôle régional du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIÉRA) à l'UQO: Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones-UQO | UQO | Université du Québec en Outaouais
Pour plus d'information sur le Département des sciences sociales et son offre de programmes : Département des sciences sociales | UQO | Université du Québec en Outaouais