L’UQO accueille le Colloque régional sur la main-d’œuvre
Comment composer avec la pénurie de main-d’œuvre en Outaouais, une région qui n’échappe pas au manque de personnel qui sévit partout au pays? C’est la grande question au cœur du Colloque régional sur la main-d’oeuvre qui s’est tenu à l’Université du Québec en Outaouais, le vendredi 4 novembre 2022.
Organisé par la Chambre de commerce de Gatineau et ses partenaires, ce colloque a été lancé dans le café-bar étudiant Le Tonik, au pavillon Alexandre-Taché, en présence d'environ 90 personnes. Ce colloque fait suite à la Stratégie territoriale sur la main-d’œuvre qui été dévoilée en avril 2022 par la CCG.
Stratégie territoriale sur la main-d’œuvre – Gatineau 2022
La rectrice de l’UQO, Murielle Laberge, qui est membre du comité directeur mis sur pied par la CCG autour de cette stratégie, a accueilli les participantes et participants à l'Université pour cette journée d'échanges et de discussions.
« L’UQO est doublement interpellée par l’enjeu de la rareté de la main d’œuvre. D’abord, parce que nous formons la relève et qu’il nous faut bien préparer nos étudiants et étudiantes et leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper les emplois du futur, tout en répondant aux besoins et aux attentes des employeurs dans le contexte où l’innovation et l’avènement du numérique sont devenus des impératifs dans toutes les sphères de la société, a déclaré madame Laberge.
« Bien sûr, nous sommes aussi l’un des plus importants employeurs de la région, et à ce titre, nous subissons, tout comme vous, les effets de la rareté de la main-d’œuvre. »« Votre présence nombreuse aujourd’hui témoigne de notre mobilisation et de notre détermination à faire face à ce grand défi et à faire émerger des projets qui permettront d’atténuer les effets de la pénurie de main-d’œuvre en Outaouais », a conclu la rectrice.
L’UQO a accueilli le Colloque régional sur la main-d’œuvre, un évènement organisé par la Chambre de commerce de Gatineau et ses partenaires, le vendredi 4 novembre 2022. Un mot de bienvenue au Café-bar étudiant Le Tonik, au pavillon Alexandre-Taché, a été suivi d'une série d'ateliers.
Le président de la Chambre de commerce de Gatineau, Stéphane Bisson, a pour sa part remercié les participantes et les participants et a souligné l’importance de parler d’une même voix auprès du gouvernement du Québec. « La Stratégie de main-d’œuvre est un outil que l’on partage. Je vous encourage à faire en sorte que vos plans internes et cette stratégie convergent et cheminent de manière synergique », a affirmé monsieur Bisson.
« La rareté de main-d’œuvre est un phénomène avec lequel nous allons devoir composer et c’est grâce à vous tous que l’on met l’épaule à la roue pour proposer des solutions », a-t-il conclu.
Après l'accueil du matin au Tonik, huit ateliers se sont déroulés dans différentes salles de classe de l'aile C au pavillon Alexandre-Taché. Les huit thèmes suivants ont été abordés : l’intégration des groupes sous-représentés ; l’accompagnement de la gestion des ressources humaines, l’accompagnement du virage numérique ; les transports des pôles périphériques et ruraux ; le transport de l’Aéroparc de Gatineau ; la concertation sur la formation ; les foires d’emploi, et l’attraction de la main-d’œuvre.
STratégie avec six axes d’intervention
Rappelons que la Stratégie territoriale sur la main-d’œuvre dévoilée plus tôt cette année a identifié six axes d’intervention prioritaires pour pallier les effets de la rareté de la main-d’œuvre :
- Sensibiliser en milieu de travail pour mieux intégrer les travailleurs issus de groupes sous-représentés
- Accompagner les employeurs dans la gestion des ressources humaines et dans leur virage numérique
- Améliorer la desserte de transport multimodal vers les pôles d’emploi périphériques
- Concerter les employeurs et milieux de formation et d’enseignement pour actualiser et développer l’offre
- Augmenter la portée des foires d’emploi locales
- Déployer une campagne d’attraction des travailleurs et de leurs familles
Selon les constats de la stratégie, il y aura en 2030 à Gatineau, un retraité pour deux personnes encore sur le marché du travail. C’est très peu comparativement à un sur cinq en 2003. Des milliers de postes sont vacants en Outaouais actuellement et autant les entreprises privées que le secteur public peinent à recruter.
Le 4 novembre 2022