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La forêt pour atténuer les changements climatiques: le professeur Doyon obtient 1 million $ du FRQNT

 

Le professeur Frédérik Doyon, de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) de l’UQO, vient de recevoir un appui de taille du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie (FRQNT).
 

Il obtient plus d’un million $ (1 066 800 $) échelonné sur trois ans pour le projet de recherche intitulé Modélisation multi échelle du carbone forestier et de l’albédo pour évaluer l’effet de différentes stratégies d’aménagement forestier sur le potentiel d’atténuation des changements climatiques.

« Ce projet vise à évaluer comment, en aménageant nos forêts avec de nouvelles façons de faire et en préservant celles-ci, nous pouvons atténuer les changements climatiques...  Les forêts constituent un moyen efficace d’atténuation grâce à leur capacité à séquestrer le carbone et à modifier l’absorption du rayonnement solaire de la surface terrestre (bilan radiatif) », explique le professeur Doyon.

C’est le FRQNT, en partenariat avec le Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP), qui finance le projet de Frédérik Doyon. L’appui fait partie d’une série de subventions annoncées en vertu du Programme de recherche en partenariat sur la contribution du secteur forestier à l’atténuation des effets des changements climatiques, le tout totalisant 3,2 millions $. Ce programme est financé par le Fonds d’électrification et des changements climatiques et répond à un objectif du Plan pour une économie verte 2030.

 

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Le professeur Frédérik Doyon, deuxième de la gauche, travaille sur le terrain en forêt. (Photo: Frédérik Doyon)

 


Équipe composée de plusieurs universités

Le professeur dirigera une équipe de recherche composée de 10 autres professeur.e.s provenant de six universités (UQO, UQAM, UQAC, UQAT, U. Laval, TÉLUQ). Le professeur Christian Messier, directeur scientifique de l’ISFORT, fait notamment partie de l’équipe, de même que des chercheuses.eurs et collaborateurs et collaboratrices du gouvernement.

La subvention du FRQNT permettra par ailleurs de financer les projets de recherche deux 2 étudiant.e.s à la maîtrise, huit étudiant.e.s au doctorat (dont deux de l’UQO) et une stagiaire de l’UQO.

« Avec une équipe de chercheurs aussi talentueuse, je crois vraiment que nous serons à même d’estimer plus précisément l’effet conjoints de l’aménagement forestier, des perturbations naturelles et des changements climatiques sur le cycle du carbone ainsi à identifier des stratégies optimisant la capacité des écosystèmes forestiers à limiter les impacts des changements climatiques et ainsi contribuer à réduire l’empreinte carbone du Québec. »

« Notre approche est innovante puisqu’elle permet d’intégrer simultanément, pour la première fois au Québec, les effets de la séquestration de carbone et de l’albédo dans des simulations forestières. Ces connaissances favoriseront le développement d’une nouvelle sylviculture (dites de production de services écosystémiques) dans laquelle le potentiel d’atténuation des effets des changements climatiques est explicitement évalué́ et intégré́ comme objectif d’aménagement des forêts dans le climat actuel et celui futur », ajoute Frédérik Doyon.

Les recherches du professeur Doyon sont d’autant plus ambitieuses qu’elles seront réalisées conjointement avec un autre projet impliquant une seconde équipe dirigée par la professeure Évelyne Thiffault, de l’Université Laval, qui également obtenu l’appui financier du FRQNT.  Cette deuxième équipe aura pour mission d’acquérir les connaissances empiriques à intégrer dans la modélisation. Les professeurs Philippe Nolet, David Rivest et Frédérik Doyon, du Département des sciences naturelles de l’UQO, sont co-chercheurs dans ce deuxième projet.

 

 

Le 4 novembre 2021