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L’UQO, le Cégep de l’Outaouais et le Cégep Heritage College s’engagent à devenir carboneutres

 

L’Université du Québec en Outaouais (UQO), le Cégep de l’Outaouais et le Cégep Heritage College profitent de la Journée mondiale de l’environnement, qui est le 5 juin, pour joindre leurs voix à celles de plusieurs autres établissements d’enseignement en signant la Lettre globale sur le climat des universités et institutions de l’éducation supérieure. Les trois établissements de l’Outaouais font maintenant partie de ce mouvement mondial qui met en lumière la situation d’urgence climatique et la nécessité d’un engagement réel et soutenu pour contrer les changements climatiques.
 

 

En signant cette déclaration, l’UQO, le Cégep de l’Outaouais et le Cégep Heritage College, à l’instar des autres institutions d’enseignement signataires au Québec et à travers le monde, reconnaissent la nécessité d’un changement social pour lutter contre la menace croissante des changements climatiques en prenant trois engagements structurants :

  1. Atteindre la carboneutralité en 2050 au plus tard.
  2. Mobiliser davantage de ressources pour la recherche axée sur les mesures pour remédier aux changements climatiques et faciliter le développement de compétences.
  3. Accroître l’accès à l’éducation relative à l’environnement et au développement durable dans les programmes d’enseignement, sur les campus et dans les programmes de sensibilisation des communautés.
     

 

« La signature de cette déclaration affirme la volonté de l’UQO de diminuer son empreinte écologique et d’agir en tant qu’actrice de changement collectif, déclare Murielle Laberge, rectrice de l’UQO. En 2016, l’Université inscrivait le développement durable au cœur de ses priorités. Depuis, nous avons structuré notre démarche en adoptant une politique de développement durable, en créant un comité institutionnel et en embauchant une coordonnatrice. Plusieurs projets ont également vu le jour ou sont en cours de réalisation tels que le plan de gestion des déplacements qui permettra d’optimiser les déplacements durables de la communauté universitaire de Gatineau et de diminuer les émissions de GES, une initiative réalisée grâce au Fonds vert de la Ville de Gatineau. Nous travaillons actuellement sur un nouveau plan d’action visant à développer une culture écoresponsable au sein de notre communauté universitaire et à faire converger les forces vives de celle-ci vers l’atteinte de la carboneutralité. »

Pour le directeur général du Cégep de l’Outaouais, Frédéric Poulin, l’appui à Lettre globale sur le climat des universités et institutions de l’éducation supérieure est plus que symbolique. « Adhérer à cette déclaration officielle va bien au-delà que d'apposer une signature, dit-il. Cela nous permet de confirmer et poursuivre concrètement cet engagement face à cette urgence climatique. Nous mettons en commun nos initiatives, nos forces et nos expertises en matière d'environnement au profit d'un collectif qui s'est donné des objectifs clairs. »

Au Cégep Heritage College, le directeur général Gordon McIvor souligne quant à lui que son établissement prend conscience plus que jamais de l’importance de protéger l’environnement. « Le campus du Cégep Heritage College a pour toile de fond les 361 km carrés du parc de la Gatineau, affirme monsieur McIvor. Nous avons la chance d’étudier et de travailler sur un magnifique campus dans une région riche en forêts luxuriantes et en rivières. Notre environnement immédiat nous rend continuellement conscients de l’impact de la température sur l’environnement mondial. Nos étudiants et notre personnel continuent de promouvoir et d’adopter de nouvelles initiatives visant à minimiser notre empreinte écologique. Sur le plan pédagogique, l’écologisation est intégrée dans les programmes que nous proposons au Collège et sera développée à l’avenir. La participation à cette coalition avec les autres établissements d’enseignement postsecondaire de l’Outaouais n’est qu’une façon de nous assurer que nos efforts continuent de profiter à tous les habitants de l’ouest du Québec. »

Rappelons que la déclaration sur l’urgence climatique a pour but de créer une dynamique autour du passage à une économie décarbonée en prévision de la 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP26) lors de laquelle les pays participants devraient renforcer leur contribution à l’Accord de Paris. Les signataires de cette déclaration enverront un signal retentissant aux autres gouvernements indiquant que les entreprises, les villes et les établissements d’enseignement sont unis pour atteindre les objectifs de Paris et créer une économie plus inclusive et résiliente.

Ce mouvement mondial a été lancé par The Alliance for Sustainability Leadership in Education (EAUC), Second Nature et la Youth and Education Alliance du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il regroupe désormais 71 réseaux d’établissement d’enseignement supérieur représentant 34 157 institutions sur 6 continents. En plus des institutions représentées par ces réseaux, 616 établissements d’enseignement supérieur, dont 12 universités québécoises, ont personnellement signé la déclaration.

 

Le 4 juin 2o21