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Une étudiante de l’UQO élue vice-présidente du Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau

 

Une étudiante de l’UQO vient d’être élue vice-présidente du Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau (PMJE) 2021, un réseau international de jeunes actifs en faveur de l’eau.

Danielle Kamtié, une diplômée au baccalauréat en sciences sociales, concentration en développement international qui occupera ce poste de vice-présidente, a également été membre de la délégation de l’UQO à la Simulation des Nations Unies à l’hiver 2019.

Le PMJE (World Youth Parliament for Water, en anglais) rassemble plus de 15000 jeunes présents dans 80 pays qui ont pour objectif de promouvoir la participation de la jeunesse dans le secteur de l’eau tout en réalisant des actions concrètes tant au niveau local, que régional ou encore international. Le PMJE agit aussi en lien avec l’Assemblée générale des Nations Unies.

Danielle Kamtié est née et a grandi au Cameroun avant de déménager avec sa famille au Canada. Elle s’intéresse aux questions d’équité, d’accès équitable à l’eau, et à un monde plus sain.

Elle poursuit présentement ses études à la maîtrise en gestion de l’action humanitaire et du développement international à l’Université Laval. Elle aimerait faire carrière dans le domaine international en mettant sur pieds des actions concrètes afin de pallier les différentes inégalités et contribuer à la construction d’un monde plus sécuritaire.

Danielle Kamtié affirme avoir toujours été intéressée aux enjeux sociaux, incluant l’inégalité de l’accès à une eau saine dans certaines parties du monde.

« Quand nous sommes allés aux Nations Unies en 2019, j’ai travaillé en tant que déléguée sur le comité des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) et l’un de nos principaux sujets touchait la protection et l’accès à une eau saine pour un monde plus durable. Mais je savais déjà que nous étions encore très loin de cette réalité, car il y a encore des endroits dans le monde ou il n’y a pas d’eau, et les principales victimes sont des jeunes, qui doivent préparer leur avenir et grandir dans ces conditions. C’est à partir de ce moment que j’ai vu mon intérêt pour cette thématique grandir, et c’est ce qui m’a amené à faire un stage auprès du Secrétariat International de l’Eau (SIE). »

C’est par l’entremise du SIE qu’elle a été introduite au PMJE. « Au début, je voulais juste m’inscrire pour être membre de l’organisation, mais durant cette période, les élections étaient en cours pour former le nouveau leadership, et c’est ainsi que j’ai tenté ma chance. »

 

Son rôle avec le PMJE

Son rôle en tant que VP du Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau (PMJE) 2021 sera d’être à l’écoute des jeunes et de répondre à leurs intérêts.

« Le réseau est très vaste, et les jeunes viennent des quatre coins de la planète. En tant que leaders de demain, je dois m’assurer que leur voix soient comprises et prises en compte, tant au niveau local qu’au niveau international. Comme dans les bureaux des Nations Unies par exemple, et qu’ils y puissent raconter leur histoire. Je dois suivre les jeunes et leurs projets de près, travailler et bâtir une relation solide avec eux, leur donner des moyens concrets pour la mise en place des actions concrètes, telles que la création des groupes de travail, des parlements nationaux ou régionaux, l’organisation d’évènements internationaux pour qu’ils puissent se rencontrer, créer des relations et bien d’autres encore. »

Le PMJE travaille aussi conjointement avec plusieurs organismes internationaux et des gouvernements locaux. « Je dois aussi, avec ma collègue la présidente, également représenter le PMJE au niveau international, tant aux cérémonies officielles, comme la COP 26 qui s’en vient, CAIRO Water Week, UN water Week et bien d’autre encore, qu’auprès des partenaires. »

En tant que jeune femme africaine, Danielle Kamtié dit avoir à cœur l’inclusion et l’empowerment des jeunes femmes venant de cette région qui sont encore très effacées dans le domaine de l’eau, pour créer une représentation équitable au sein de l’organisation et dans le domaine de l’eau, sans oublier le soutien auprès des parlements régionaux africains et de la jeunesse africaine. « J’ai soif de changements, et je sais que je ne suis pas la seule! »

 

Page Facebook du Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau

 

Le 30 avril 2021