Gestion de la communication de crise, le professeur Ndiaga Loum invité à Abidjan, Côte d’ivoire.
À titre de Titulaire de la Chaire Senghor de la Francophonie de l’UQO et poursuivant ses activités de coopération entre institutions francophones du Nord et du Sud, Ndiaga Loum, professeur titulaire au Département des sciences sociales a été invité au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC) à Abidjan du 17 au 23 septembre 2025.

Au cours de son séjour, il animé un atelier destiné à des cadres africains en perfectionnement dans le cadre d’une formation en relations internationales, protocole et diplomatie, sur la gestion de la communication de crise : « Il est beaucoup question aujourd’hui de différentes spécialisations dans le champ large de la communication, et parmi celles-ci, ce que l’on nomme la communication de crise.
Il ne s’est pas agi ici de définir seulement et théoriquement ce qu’est une communication de crise. Avant de revenir sur des exemples précis et concrets de crises anciennes et d’autres plus récentes, et de leur gestion par les différents acteurs concernés, l’activité proposée à des publics ciblés s’inscrit dans une démarche critique et diachronique qui démontre que l’histoire de la communication elle-même est une histoire de crises ».
Au terme de la présentation, Ndiaga Loum a partagé une conviction : « après près de 25 ans de recherches et de pratiques, ma conviction est qu’on ne gère pas une situation de crise par la seule maitrise des outils communicationnels qui gardent par ailleurs leur dimension strictement instrumentale, mais cela passe surtout par une parfaite maitrise de son environnement social; d’où l’importance d’une approche interdisciplinaire qui combine in situ les diverses expertises et croise les différentes expériences, c’est ainsi qu’on évite que l’anormal devienne la norme et qu’on passe tout son temps à éteindre des feux ».

Au cours de son séjour, le professeur a également participé au jury de soutenance du master professionnel en relations internationales, protocole et diplomatie, de Madame Mariatou Coulibaly, par ailleurs, Consule de la Côte d’Ivoire à Doha (Qatar) qui a réalisé une recherche orientée sur la diplomatie éducative et axée sur la coopération bilatérale entre le Maroc et la Côte d’ivoire en matière de formation. Une recherche menée sous la direction scientifique du professeur Ndiaga Loum.
Le professeur Loum exprime sa fierté de participer aux formations de perfectionnement des cadres africains et adresse ses remerciements sincères à la direction du CAMPC : « J’aime rappeler que pour moi, l’Université, c’est surtout l’Universalité, dont le parrain du réseau international des chaires de la francophonie, Senghor, disait qu’elle s’appauvrirait s’il y manquait une seule valeur, d’un seul peuple, d’une seule race ».