Art et musée : entre recherche et création

Cette nouvelle équipe universitaire réunit pour la première fois au Québec des artistes, des designers graphiques, des pédagogues et des commissaires de l’UQO de même que de l’UQAM et de l’Université Laval reconnus pour leur emploi innovant des collections dans leur pratique en performance, en exposition ainsi qu’en édition. Leurs activités de création et de recherche-création réalisées en collaboration avec des organismes culturels ou de manière indépendante portent sur les collections et les archives institutionnelles et personnelles. L’équipe « Art et musée : entre recherche et création », qui travaille également en collaboration avec l’Ouvroir, le laboratoire d’histoire de l’art et de muséologie numérique de CIÉCO, favorise le développement d’approches intersectorielles et de savoirs interdisciplinaires de même que la réalisation de projets collaboratifs innovants arts, en histoire de l’art, en muséologie, en design graphique et en éducation. Je veux en savoir davantage.

L’équipe « Art et musée : entre recherche et création » est sous la responsabilité de la chercheuse principale Mélanie Boucher. L’équipe est financée par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) dans le cadre du programme Soutien aux nouvelles équipes de recherche (2022-2026).

Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art

Ce projet de Partenariat s’intéresse aux collections des musées d’art et à leurs nouveaux usages. Il réunit les « deux têtes » de l'histoire de l'art, le musée et l'université, dans une approche de coproduction de connaissances avec six musées canadiens : le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée d’art de Joliette, le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée McCord et le Musée national des beaux-arts du Québec. Le programme de recherche repose sur la reconnaissance du rôle central de l'objet pour l'ensemble des pratiques muséales, de l'acquisition à l'aliénation en passant par la documentation, la mise à vue, la médiation et la circulation. Le Partenariat est structuré en 4 axes de recherche, auxquels l’équipe de l’UQO est amenée à contribuer : la collection exposée (Axe 1), la collection engagée (Axe 2), la collection élargie (Axe 3), la collection partagée (Axe 4).

L’Axe 3 de la recherche est piloté à l’UQO, sous la responsabilité de la professeure titulaire Mélanie Boucher. Cet axe considère les nouvelles pratiques d’acquisition, de documentation et de présentation des œuvres. Il s’engage à en retracer les origines et l’évolution et à saisir le rôle des principaux facteurs qui contribuent à leur implantation. Il part du postulat suivant : l’éclatement des médiums et des formats de l’art contemporain a mené les musées à varier les modalités d’acquisition, de documentation et de présentation des œuvres pour mieux les accueillir; les créations interdisciplinaires ainsi que celles des groupes marginalisés et qui soulèvent en outre l’importance de l’immatériel et du performatif a contribué à cette ouverture ; l’importance de la collaboration multipartite de même que les enjeux de société (représentation, connectivité, pratiques responsables) a également favorisé la mise en place de formules plus variées. Je veux en savoir davantage.

Le Partenariat « Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art » est sous la responsabilité de la chercheuse principale Johanne Lamoureux, qui est également responsable de l’axe 2. Johanne Lamoureux est professeure titulaire à l’Université de Montréal (UdeM) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en muséologie citoyenne. L’axe 1 est sous la responsabilité de Marie Fraser, professeure titulaire à l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche stratégique de l’UQAM en études curatoriales. L’axe 4 est sous la responsabilité du chercheur Emmanuel Château-Dutier (UdeM). Le Partenariat bénéficie de l’appui financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, dans le cadre du programme Partenariat (2021-2028), de l’Université de Montréal.

Collection et impératif évènementiel

Malgré l’inflation discursive et médiatique autour de l’exposition, plusieurs musées manifestent de plus en plus ouvertement leur souci de mettre en valeur les collections et ils ont entrepris de modifier la façon dont ils les présentent afin de les réactualiser par de nouvelles formules d’exposition ou des usages inédits qui brisent certains tabous : mise en circulation d’une partie de la collection, instauration de « cartes blanches » proposées à des artistes ou à des commissaires invités, insertion d’œuvres ou même d’expositions contemporaines au milieu des salles permanentes d’art ancien, jumelage d’œuvres historiques et contemporaines, mise en vedette d’une œuvre ciblée ou d’une acquisition exceptionnelle, etc. Ces façons de faire introduisent de nouvelles modalités dans la conception et le traitement des collections. Quelles sont les conséquences de cette nouvelle inflation de l’évènement sur les mises en récit de l’art qui se déploient désormais au musée et sur la conception patrimoniale des œuvres ? Ce projet de recherche mené en partenariat avec le Musée d’art de Joliette, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec propose de recenser les stratégies d’usages qui sont propices à créer l’évènement ainsi que d’en réfléchir les pratiques et les conséquences. Je veux en savoir davantage.

Ce projet de Développement partenariat est sous la responsabilité de la chercheuse principale Johanne Lamoureux, professeure titulaire à l’Université de Montréal (UdeM) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en muséologie citoyenne, avec la contribution des chercheuses Mélanie Boucher, professeure titulaire à l’UQO, et Marie Fraser, professeure titulaire à l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche stratégique de l’UQAM en études curatoriales. Le Développement partenariat bénéficie de l’appui financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (2014-2018), de l’Université de Montréal.