Gisèle Mandiangu Ntanda

Détentrice d’un doctorat en santé communautaire/santé publique de l’Université Laval, Dre Gisèle Mandiangu Ntanda a également réalisé un stage postdoctoral en sciences de la santé à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et à l’Institut Universitaire Sherpa.

Sa sensibilité face aux inégalités sociales de santé l’a motivée à s’intéresser, dans le cadre de son projet doctoral, à la normativité sociale des personnes migrantes vivant avec le diabète de type 2 particulièrement celles originaires de l’Afrique subsaharienne. Après des expériences professionnelles en tant qu’auxiliaire de recherche à l’Université Laval dans le cadre de différents projets de recherche s’intéressant principalement aux personnes migrantes, elle a rejoint en 2020 l’École nationale de l’administration publique (ENAP) en tant qu’auxiliaire de recherche. Afin d’acquérir de l’expérience des milieux de pratique, elle a rejoint en 2021 la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA) en tant que coordonnatrice des projets de recherche communautaire. Dans ce cadre, elle a coordonné, au niveau du Québec, l’enquête internationale Flash VIH-VHC visant à évaluer l’impact de la crise sanitaire Covid-19 en milieu communautaire (EPIC).

Elle est également cofondatrice et membre du Conseil d’administration de l’ONG - Savoirs et Développement Durable (http://ong-sdd.org/).

À travers ses travaux, elle propose, entre autres, des réflexions sur comment les professionnel‐le‐s de la santé peuvent agir autrement auprès des personnes migrantes ayant un passé colonial.

Avant de rejoindre l’UQO en tant professeure, Dre Gisèle Mandiangu Ntanda a été professeure à temps partiel à l’Université d’Ottawa et chargée de cours à l’UQO.