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Plus de 52 000 ingénieur.e.s recherché.e.s d’ici 2033

 

Probablement l’un des signes les plus évidents du rôle essentiel du génie au sein de nos grands projets de société, la demande en main-d’œuvre en génie connaîtra une croissance de 40 % dans les 10 prochaines années.  C’est donc de 52 000 nouveaux professionnels en génie dont le Québec aura besoin d’ici 2033, selon une étude dévoilée par l’Ordre des ingénieurs du Québec  (OIQ) au début du mois de novembre.

 

Parmi les domaines sous tension (en déficit) se trouvent le génie électrique ainsi que le génie informatique, tous deux enseignés à l’Université du Québec en Outaouais (UQO).  Selon l’OIQ, la rareté de main-d’œuvre se fera particulièrement sentir dans diverses régions du Québec, dont l’Outaouais et les Laurentides, les deux régions desservies par l’UQO.

« Les universités ont un rôle central à jouer dans la résolution de ce problème de main d’œuvre si l’on veut que la profession relève les immenses défis sociétaux qui se posent au Québec », a dit le professeur Ahmed Lakhssassi, directeur du  module de l’ingénierie à l’UQO.  « En offrant les programmes de génie électrique et de génie informatique, l’UQO peut et veut faire sa part pour régler la fracture qui existe entre l’offre et la demande de nouveaux professionnels en génie », a-t-il encore ajouté.

En lançant la nouvelle  maîtrise en génie électrique, l’UQO « consolide son offre de programmes en offrant à de jeunes diplômé.e.s  et à de nombreux·euse·s professionnel·le·s en génie la possibilité d’une formation plus avancée, spécialisée et en adéquation avec les exigences actuelles et futures du domaine du génie électrique », a dit la professeure Nadia Baaziz, la promotrice principale de ce nouveau programme d’études

« En structurant le plan de formation de ce programme autour de quatre grands axes de spécialisations, soit les systèmes robotiques et intelligents; les radiocommunications et traitement de signaux; l’ingénierie photonique et microélectronique ; et l’énergie et réseaux électriques, nos étudiant.e.s seront en mesure  de maîtriser les connaissances et le savoir-faire qui conduiront à des réalisations d’un niveau avancé dans le domaine du génie électrique, de suivre et d’analyser les tendances du domaine dans des sujets actuels de leur choix pour le plus grand bien des collectivités », a également mentionné la professeure Baaziz.

Dans son rapport, l’OIQ a formulé des pistes d’action afin de répondre aux besoins du marché et de veiller à ce que la profession poursuive sa contribution au développement et à la prospérité du Québec et de chacune de ses régions :

1.        Poursuivre l’appui aux initiatives visant à augmenter le nombre de diplômés en génie, notamment aux programmes gouvernementaux créés à cet effet.

2.        Veiller à ce que les universités reçoivent le financement nécessaire pour accroître leurs capacités de formation et puissent ainsi s’adapter à l’augmentation prévue de diplômés en génie.

3.        Continuer à mobiliser tous les acteurs en vue d’accroître la représentation des femmes et des personnes issues de groupes minoritaires au sein de la profession du génie.

4.        Promouvoir les initiatives visant à accroître la productivité des entreprises – telles que l’automatisation et la robotisation – tout en soutenant le renforcement de la main-d’œuvre dans les domaines de génie nécessaires pour accompagner les PME de l’ensemble des régions dans ces avancées.

L’UQO, en collaboration avec son département d’informatique et d’ingénierie, est prête à relever le défi de la rareté de main-d’œuvre  pour répondre aux besoins du marché et de veiller à ce que la profession poursuive sa contribution au développement et à la prospérité du Québec.

 

Pour en savoir plus :

·       Communiqué de presse de l’Ordre

·       Étude Projections de l’offre et de la demande de professionnels et professionnelles en génie – Horizon 2033

·       Faits saillants

·       Feuillet