Aller au contenu principal

Le professeur Delagrange présente les recherches de l’ISFORT sur les érablières lors d’une rencontre de l’UQ au Sénat

 

Sylvain Delagrange, professeur et chercheur à l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) à l’UQO, a présenté ses travaux de recherche sur les érablières lors d’une récente rencontre au Sénat.

 

La présentation du professeur Delagrange, qui était accompagné de Tim Rademacher, chercheur à l'ISFORT, s’est déroulée dans le cadre de la mission des chef.es d’établissement de l’Université du Québec (UQ) à Ottawa, les 18 et 19 octobre derniers. Chaque établissement de l’UQ présentait une affiche résumant un projet de recherche. La rectrice de l'UQO, Murielle Laberge, et les membres de la haute direction étaient également sur place.

Intitulée Les érablières et l’acériculture dans un environnement en mutation, l’affiche relatait les principaux résultats obtenus après l’obtention d’une subvention Alliance-CRSNG-MFFP d’un million de dollar. Le projet, mené par plusieurs membres de l’équipe de l’ISFORT (le professeur Sylvain Delagrange, les professeurs Yann Surget-Groba, Jérôme Dupras) et des chercheurs de l’UQAC (les professeurs Sergio Rossi, Annie Deslauriers et Serge Lavoie) a été réalisé avec plusieurs partenaires de l’industrie acéricole.

 

,

La présentation du professeur Delagrange, qui était accompagné de Tim Rademacher, chercheur à l'ISFORT, s’est déroulée dans le cadre de la mission des chef.es d’établissement de l’Université du Québec (UQ) à Ottawa, les 18 et 19 octobre derniers. Chaque établissement de l’UQ présentait une affiche résumant un projet de recherche. La rectrice de l'UQO, Murielle Laberge, et les membres de la haute direction étaient également sur place. Sur la photo, le professeur Delagrange présente ses travaux au député fédéral de Gatineau, Steve MacKinnon.


Après cinq années de recherche le professeur Delagrange a résumé devant les sénateurs et parlementaires présents l’impact des changements climatiques sur l’aire de répartition de l’érable à sucre et l’évolution attendue de la niche climatique de l’acériculture. Il a pu discuter des recommandations faites à l’industrie pour s’adapter au futur incertain qui attend les acéricultrices et acériculteurs du Québec. Finalement, une partie du financement étant dédié à la compréhension du processus même de la coulée printanière, il a pu mettre un peu de science dans certains mythes entourant la coulée de la sève mais aussi confirmer qu’il reste encore beaucoup de « magie » non déchiffrée dans le processus.

De son côté, le chercheur Rademacher a présenté les travaux qu’il a réalisé durant le projet comme étudiant et a démontré l’importance de ces collaborations avec le milieu industriel, puisqu’à la fin du projet, il a obtenu un poste d’importance chez l’un des partenaires du projet, le Centre ACER.

L’industrie acéricole poursuit une trajectoire de forte croissance au Québec. Cependant, dans un contexte où les crises du climat et de la biodiversité sont de plus en plus préoccupantes, la santé des érablières et la durabilité des activités acéricoles sont un enjeu d’importance auquel il faut s’attarder aujourd’hui.

 

Le 23 octobre 2023