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Inondations à Gatineau : une étudiante de l'UQO obtient du financement pour étudier la résilience des citoyens

 

Une étudiante à la maîtrise en travail social a reçu un appui financier pour étudier la résilience des citoyens d’un quartier de Gatineau éprouvés par les inondations de 2017 et 2019.

 

Ariane Hamel obtient 8000 $ du Réseau Inondation Intersectoriel du Québec (RIISQ). Son étude, qui fait partie d’un mémoire de maîtrise, portera plus précisément sur le rôle de l’attachement au quartier dans le processus de résilience des citoyens du quartier Notre-Dame à Gatineau suite aux deux inondations historiques qui ont frappé la région.

« J'ai été ébranlée par l'ampleur des inondations à Gatineau en 2017, et à nouveau en 2019. On sait que les mêmes quartiers risquent d'être inondés à nouveau dans les prochaines années, d'où la nécessité de développer les connaissances sur le rétablissement des communautés touchées, affirme Ariane Hamel.

Ariane Hamel, étudiante à la maîtrise en travail social


« Je suis extrêmement fière d'avoir obtenu un appui financier pour mon projet de mémoire et de pouvoir faire rayonner la discipline du travail social dans un contexte de changements climatiques. Que mon projet ait été retenu par un organisme spécialisé comme le RIISQ en la matière, c'est très valorisant et ça démontre l'importance de mettre sur pied des projets de recherche qui visent à mieux documenter le rétablissement des individus et des communautés suite à une catastrophe naturelle. »

Madame Hamel est accompagnée de la professeure Nathalie St-Amour, du Département de travail social, sur ce projet intitulé Influence de l’attachement au quartier lors d’inondations : la perspective des résidents d’un quartier défavorisé de Gatineau par les récits de vie. La professeure St-Amour est également membre du RIISQ.

Ariane Hamel souligne que la littérature montre que les résidents qui témoignent d’un attachement à leur quartier sont susceptibles de vouloir participer à sa reconstruction, ce qui aurai un effet bénéfique sur leur processus de résilience à la suite d’une catastrophe.

Elle veut tenter de comprendre et expliquer cet attachement en se rendant sur le terrain. Quatre hommes et quatre femmes ayant vécu les inondations seront notamment rencontrés afin de recueillir leur récit de vie.

Fondé au printemps 2019, le RIISQ regroupe quelque 120 chercheurs et s’appuie sur 16 établissements universitaires, dont l’UQO et plus de 30 partenaires, tels des centres de recherche, les municipalités, des associations et divers services gouvernementaux.

Le professeur Mario Gauthier, du Département des sciences sociales, et la professeure Audrey Maheu, du Département des sciences naturelles, sont membres du RIISQ

 

Le 24 février 2021