Une rencontre captivante avec Audrey Leduc
Son parcours, sa ténacité, ses succès et ses défis : la reine du sprint canadien, la Gatinoise Audrey Leduc, a charmé son auditoire, le 9 octobre, lors d’une discussion au bar Le Tonik, au pavillon Alexandre-Taché de l’UQO.
Animée par Mariane Leduc, directrice des communications et du recrutement à l’UQO, cette discussion a permis de découvrir le parcours d’une athlète internationale inspirante de chez nous.
Audrey Leduc, c’est la petite fille de Gatineau qui a réécrit l’histoire. En l'espace de six semaines, en 2024, elle a fracassé les records canadiens aux 100 et 200 m. Âgée de 26 ans, olympienne à Paris en 2024, elle est également diplômée en psychologie et à la maîtrise en gestion des affaires.
La sprinteuse Audrey Leduc, à gauche, lors d'une discussion avec Mariane Leduc, directrice des communications et du recrutement à l'UQO.
Comment vit-elle toute cette pression? « Il peut y avoir de la pression. Mais je fais de l’athlétisme avant tout parce que j’aime courir vite, j’aime l’adrénaline et je veux me dépasser. Donc, c’est vraiment important de garder ça en tête lorsque je mets les pieds sur la piste », a raconté Audrey.
Se décrivant comme ‘réservée’, la sprinteuse a été à l’aise et candidate. Dans un documentaire récent, il a été souligné qu’Audrey Leduc coure souvent les yeux fermés, ce qui a intrigué bien des gens. C’est une habitude, dit-elle. « Ce n’est pas volontaire. Ça été souligné lorsqu’il a eu des vidéos de moi sur Instagram. Je n’avais pas porté attention à ça et mon coach me disait qu’il faut être relaxe. On dirait qu’après les 30 premiers mètres, pour me concentrer, je ferme les yeux. Mais ils ne sont pas tout le temps fermés! Ils ouvrent, ils baissent, ils ouvrent, ils baissent »
Elle a parlé de son coup de cœur, de l’expérience inoubliable et survoltée du Stade de France aux Jeux olympiques de Paris, avec sa piste de couleur mauve, la foule de 80 000 personnes. Elle a couru six fois lors des JO 2024.
Audrey Leduc vient d’une famille de sportifs. Ses parent Annie Prescott et Martin Leduc ont brillé au badminton, un sport qu’elle a aussi pratiqué. Audrey a pratiqué plusieurs sports et a notamment excellé au soccer avant de se tourner vers l’athlétisme. C’est lors de ses matches de soccer justement que sa vitesse a été constatée!
Son explosion sur la scène internationale en avril 2024 est le résultat de plusieurs années d’expérience, a-t-elle souligné. « Il y a différents chemins pour s’y rendre. L’expérience s’est accumulée, c’est comment j’ai été entraînée, comment j’ai été élevée par mes parents. Tout ça a mené à qui je suis aujourd’hui. En 2024, ça faisait cinq and que j’étais avec mon entraîneur. »
Il y a eu des découragements, comme ces blessures au pied et le processus de réhabilitation. « C’est dans ces moments-là qu’il est important de continuer. C’est un apprentissage. Il est important d’avoir des rêves et des objectifs. »
Récemment de retour des Championnats mondiaux d’athlétisme à Tokyo, elle prend du repos avant de reprendre l’entraîne dès la semaine prochaine afin de se préparer notamment pour les Jeux du Commonwealth en 2026 et les Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028.
Elle vise encore plus haut pour ses prochaines compétitions.
Audrey Leduc est fière de voir que le sprint féminin est en plein essor au Canada en ce moment et elle en a été le vecteur avec ses performances.
Et son après-carrière? Après des études en psychologie, elle s’est tournée vers l’administration des affaires, un domaine qui la passionne. Elle se voit travailler dans le monde des affaires. Et elle veut aussi avoir un enfant.
Merci Audrey Leduc pour cette belle générosité et bonne chance pour la suite des choses!
Le 10 octobre 2025