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Comité Action Réfugiés UQO
 
Action Réfugiés UQO est un comité formé de professeures, d’étudiants et d’employés de l’UQO qui propose une série d’initiatives afin de faciliter l’accueil et l’intégration des réfugiés.
Pour ce faire, le comité propose d’agir à deux niveaux : offrir au grand public une variété d’activités d’information et de sensibilisation gratuites au sujet des réfugiés et organiser des activités de financement pour permettre à certains réfugiés d’entreprendre ou de poursuivre des études universitaires gratuitement.
 

Évènement à venir

 

 

Bibliothèque vivante sur la thématique des réfugiés, des immigrants et de la diversité culturelle

2 avril 2016 – 11 h à 15 h

La bibliothèque est une formule originale qui consiste à mettre à la disposition du public des « livres vivants » qui pourront être empruntés le temps d’une conversation, pour partager un récit de vie. La « collection » de livres offerts traitera de la question des réfugiés, des immigrants et de la diversité culturelle. L’évènement se tiendra en partenariat avec la Bibliothèque de la Ville de Gatineau.

 : Bibliothèques de l’UQO du Pavillon Alexandre-Taché et de la Maison du citoyen

 

Étiquette du lecteur

  • Faire preuve de respect dans ses questions et sa conversation avec le « Livre vivant ».
  • Les conversations se déroulent en tête-à-tête, entre adultes.
  • La période de prêt est de 20 minutes maximum.
  • Ne pas enregistrer (audio, vidéo ou par écrit), filmer ou photographier le « Livre vivant ».
  • Ne pas demander au « Livre vivant » ses coordonnées personnelles.
  • Ne pas chercher à obtenir un conseil professionnel pendant la conversation.
  • Le « Livre vivant » peut quitter la conversation s'il estime que le « Lecteur » fait preuve d¹un comportement inapproprié ou irrespectueux.

 

Inscription :  sur place seulement

 

Les participant(e)s à la bibliothèque de l'UQO

283, boulevard Alexandre-Taché, Local B-1220, Gatineau

 

 
 
 
 
 

Sami Bibi 

Pendant sa jeunesse, alors qu’il vit en Tunisie, un pays de l’Afrique du Nord, Sami Bibi lit plusieurs livres sur la religion musulmane qui lui en transmettent une vision réactionnaire. À la fin de ses études secondaires, il suit son premier cours de philosophie et en ressort athée. À l'université, il rencontre un milieu plus diversifié et petit à petit, il adopte une croyance à la Pascal: il vaut mieux croire à un dieu qui n'existe pas plutôt que de ne pas croire à un dieu qui existe. Après ses études universitaires, il découvre de nombreux réformateurs qui démontrent à partir des versets coraniques que l'Islam ne recommande pas un état théologique, que la diversité culturelle et religieuse est une volonté divine et que de chercher à islamiser tout le monde est contraire à la volonté de Dieu. Après s’être cherché pendant plusieurs années, Sami Bibi se décrit aujourd’hui comme un musulman progressiste.

Marcela

Marcela venait d'amorcer une carrière d'avocate en Colombie, lorsqu'en 2008 des membres du groupe paramilitaire Autodéfenses unies de Colombie (AUC) profèrent des menaces à l’égard de sa mère, également avocate, ainsi qu'à son équipe de travail, et assissent l'un de ses collègues. Marcela et sa famille quittent alors tout pour venir se réfugier au Canada. Ils sont accueillis à leurs premiers jours par des membres d’Accueil Parrainage Outaouais qui les aident à se trouver un logement et à faire les démarches requises pour leur installation à Gatineau. Quelque temps après, toute la famille suit des cours de francisation. Tout est nouveau pour eux, la nourriture, la culture, les différents paysages et surtout la température! Comme son diplôme en droit n'était pas reconnu ici, Marcela est depuis retournée aux études à l'Université d'Ottawa.

Naïma Erragued

Porter le Hijab, c’est une décision personnelle qu’a prise Naïma à l’âge de 15 ans. Son voile n’a jamais été pour elle un symbole de soumission à son mari ou à qui que ce soit. Il n’a pas non plus constitué une contrainte à poursuivre ses études ou à occuper un poste de pouvoir. Au contraire, il a été pour elle une source de force et de liberté en lui permettant de s’habiller comme elle le souhaitait plutôt que comme la mode le dictait. Elle conjugue présentement un emploi de secrétaire de direction, ses études en sciences de l’administration et son rôle de mère de deux enfants de 20 et 8 ans. Elle s’implique aujourd’hui activement dans le parrainage de réfugiés syriens.

Tammy Proulx-Ghaddab

Tammy Proulx-Ghaddab est originaire du nord de l'Ontario. En 1996, elle participe à un programme d'échange avec Jeunesse Canada Monde entre le Québec et la Tunisie qui va changer sa vie : elle va y rencontrer son mari. Après dix-huit ans de mariage et trois enfants, un certain nombre de défis persistent. Comment trouver un compromis entre leurs cultures et leurs religions différentes? Comment s’assurer que leurs enfants soient élevés dans un environnement multiculturel en ayant pris la décision de les élever dans la religion musulmane?  Et finalement, comment s'assurer que leurs enfants développeront une fierté et une idée claire de leur identité Tuniso-Canadienne? 

Ampère Sidol

À la suite d’une expérience d'échange culturel avec Jeunesse Canada Monde en 2003, Ampère décide de quitter son Bénin natal, un pays d’Afrique de l’Ouest, pour venir s’établir avec sa famille en Outaouais en 2014. Il arrive rapidement à se trouver un emploi, mais un autre défi l’attend : la langue française québécoise! Il a beaucoup de mal à comprendre les consignes que lui donnent ses supérieurs et a pratiquement autant de mal à se faire comprendre par eux. Les mots n’ont pas tout à fait la même signification. Les expressions sont distinctes. Les choses sont dites autrement. Les gens pensent différemment. Depuis, Ampère est retourné aux études pour une réorientation professionnelle. Il est présentement étudiant à l’Université du Québec en Outaouais au Département des relations industrielles et de ressources humaines.

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Les participant(e)s à la bibliothèque de la Maison du Citoyen - Ville de Gatineau

25, rue Laurier​, Gatineau 
 

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Serge Lafrenière

Comptant plus de 22 ans d'expérience en tant que conseiller en emploi, Serge Lafrenière a eu l'occasion d'aider des nouveaux arrivants de plus de 50 pays dans leur recherche d'emploi et surtout, dans leur adaptation socioprofessionnelle à leur arrivée en sol canadien. Sa pratique lui a démontré l’importance pour les nouveaux arrivants de connaitre les différentes étapes du « choc culturel », cette détresse physique et émotive qu’occasionne le fait d’être soustrait à son environnement familier et plongé dans un milieu dont les repères sont totalement différents. Armés de cette connaissance, les Néo-Canadiens arrivent à mieux s’intégrer au sein de leur pays d’accueil. Père de famille très impliqué, il est passionné par la course et la musique.

Fadoumo Mohamed Farah

Fadoumo Mohamed Farah est née, a grandi et a travaillé à Djibouti, un pays d’Afrique de l’Est. À 33 ans, elle décide de faire le grand saut pour le Québec! Elle veut vivre l’expérience québécoise et entreprendre des études en sociologie à l’Université du Québec en Outaouais. De nombreux défis l’attendent : se chercher un logement, se créer un nouveau réseau d'amis, se familiariser avec l’accent, les expressions et la culture québécoises, trouver un emploi pour financer ses études et les réussir! Elle les relèvera tous, non pas sans avoir fait quelques erreurs et sécher quelques larmes. Elle rêve aujourd’hui de devenir une excellente sociologue, se passionne pour le soccer, le tir à l’arc et le rafting et n’hésiterait pas à se relancer dans l’aventure si c’était à refaire!

Fabien Kalala

Fabien Kalala est un Canadien d'origine congolaise. Il est arrivé au Canada il y a plus de 10 ans pour y étudier la gestion de la sécurité à la Cité collégiale, et ensuite la criminologie et la science politique à l'Université d'Ottawa, où il a  fait partie de l’équipe de football. En décembre 2011, lors d’un séjour dans son pays natal, alors qu’il milite en faveur du leader de l’opposition congolaise, il se fait arrêter et jeter en prison. Il y passera la fête de Noël. Quatre ans plus tard, presque jour pour jour, il publie son livre Parcours d’un Compagnon relatant la situation sociopolitique de son pays natal, les enjeux électoraux, les droits de l’homme et la démocratie en Afrique en général et en République démocratique du Congo en particulier. Il y raconte aussi son parcours auprès du leader de l’opposition congolaise et ses conditions de détention.

Ahmed Limame

Ahmed Limame est l'imam du Centre islamique de l'Outaouais. En 1995, à l’âge de 42 ans, il vient au Canada afin d’y faire des études en informatique à l'Université du Québec en Outaouais. Alors qu’il comptait rentrer par la suite dans son pays natal, la Mauritanie, un pays dans le nord-ouest de l’Afrique, il a un coup de foudre pour une Franco-Ontarienne. Ils se marient six mois plus tard. Ahmed Limame travaille pendant quelques années comme informaticien avant de quitter son poste en 2010 après avoir été choisi démocratiquement par l'assemblée générale de la communauté musulmane de la région pour devenir l'imam du Centre islamique de l'Outaouais. Il est depuis le leader spirituel des membres de la communauté musulmane du secteur de Hull, une fonction qui l’occupe à temps plein!

Clarisse

Dès 2003, la République centrafricaine, un pays d’Afrique centrale, connaît de nombreux affrontements entre divers mouvements rebelles et les forces armées centrafricaines. En 2007, Clarisse qui habite alors dans un village avec son époux et ses trois enfants voit des milices envahir son village et réclamer des vivres. Son mari, qui refuse de les nourrir, doit s’enfuir pour sauver sa vie. Les milices exercent alors des pressions sur Clarisse. Elle décide de s’enfuir à son tour avec ses trois enfants qui sont âgés de 5 ans, 2 ans et 3 mois. Ils marchent des heures et des heures pour se rendre au Tchad. De là, ils traversent pour le Cameroun et y reçoivent le statut de réfugié. Après cinq années de grande précarité, le Canada les accepte comme réfugiés. C’est le début d’une nouvelle vie où tout est nouveau. Heureusement, Clarisse parle déjà le français. Elle va aujourd’hui à l’école des adultes et son mari l’a rejointe à l’automne.

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Évènements qui ont eu lieu

 

 

Projection du film Eau argentée

24 février 2016 – 19h

Action Réfugiés UQO est fier de vous présenter le film Eau argentée, une première en Outaouais! Primé au Festival de Cannes en 2014, ce film réalisé par Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan relate une correspondance vidéo entre une jeune syrienne filmant de l’intérieur le siège de Homs et un réalisateur syrien réfugié à Paris. Une exposition de photographies montrant l’étendue des destructions dans les zones urbaines de Syrie sera aussi ouverte dès 18 h dans l’agora du pavillon Brault. Le tout vous est offert gratuitement et s’adresse à un public de 18 ans et plus.

Quand : Mercredi 24 février 2016, 19 h

 : Pavillon Lucien-Brault de l’UQO

 

 

 

Conférence de Martin Laberge ─ Du sac de Louvain au siège de Madaya, 1914-2016 : réfugiés et conflits dans une perspective historique

10 mars 2016 – 19h

Depuis 1914, la figure du réfugié est devenue une des images symboliques associées aux transformations des relations internationales contemporaines. Que ce soit les civils belges en 1914, les républicains espagnols en 1939, les réfugiés de la mer vietnamiens en 1975 ou les populations syriennes aujourd’hui, ces groupes incarnent la face tragique des grandes transformations  internationales de notre temps. Cette conférence souhaite conséquemment analyser et situer, à l’aune de l’histoire contemporaine, la question des réfugiés syriens. Plus particulièrement, elle portera son regard sur les aspects qui relient l’expérience de ces individus à notre histoire contemporaine.

Quand : Jeudi 10 mars 2016, 19 h

 : Grande salle du Pavillon Alexandre-Taché de l’UQO

 

 

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