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Chaires de recherche renouvelées pour les professeures de Montigny et Clément

Les professeures Francine de Montigny et Marie-Ève Clément ont reçu de bonnes nouvelles aujourd’hui, mardi 9 février 2016 : la Chaire de recherche du Canada sur la santé psychosociale des familles et la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants ont été renouvelées pour une période de cinq ans.

Professeure en sciences infirmières à l’UQO, madame de Montigny est la première infirmière québécoise à obtenir une Chaire de recherche du Canada et la seule infirmière au Québec ayant obtenu un renouvellement.  La professeure Clément, du Département de psychoéducation et de psychologie, est quant à elle titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants

La bonne nouvelle a été confirmée via une annonce du Programme des chaires de recherche du Canada, dans le cadre d’une conférence de presse qui se déroulait à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Chaque année, ce programme consacre près de 260 millions $ en soutenant les chercheurs les plus chevronnés et prometteurs du monde.

Les titulaires de chaire doivent atteindre l'excellence en recherche dans les domaines des sciences naturelles, du génie, des sciences de la santé et des sciences humaines. Ils ont une double responsabilité, soit celle d’informer la population canadienne sur certains enjeux, et celle de former la génération suivante de chercheurs en enseignant, en encadrant les étudiants, ainsi qu’en travaillant de concert avec d'autres chercheurs.

En investissant dans les meilleurs chercheurs, le Programme veut ainsi renforcer la compétitivité du Canada sur la scène internationale. L’objectif est que le Canada devienne l'un des meilleurs pays en matière de recherche et de développement.

Les deux chaires profitent d'un investissement de 500 000 $ chacune.

Depuis 2010, madame de Montigny travaille avec des professionnels de la santé qui œuvrent auprès de pères et de leur famille. Sa recherche porte entre autres sur l’expérience des pères ainsi que la relation qu’ils ont avec leur enfant et avec leur partenaire dans le contexte de l’allaitement maternel. La professeure tente de comprendre comment les pères trouvent leur place au sein de la famille, plus particulièrement les facteurs qui facilitent ou entravent le développement sain de la famille.

La chercheure s’intéresse également aux relations qui se développent entre les professionnels de la santé et les pères. Ses travaux ont révélé que ces professionnels ont souvent une image moins élogieuse des pères que celle qu’ils ont des mères. Ils se sentent généralement mal à l’aise ou mal informés pour ce qui est de les soutenir quand ils sont en détresse. De leur côté, les hommes éprouvent de la difficulté à demander de l’aide.

Les résultats de recherche de madame de Montigny contribuent à la conception de soins de santé qui sont centrés sur la famille en donnant une place véritable aux pères. Améliorer la santé des pères, c'est contribuer à la santé des familles canadiennes.

Quant à la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants (CRVE), elle a été fondée en novembre 2010 grâce au Programme des chaires de recherche du Canada du Conseil canadien de recherche en sciences humaines (CRSH).

La violence à l'endroit des enfants est reconnue depuis plusieurs années comme l'un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. Qu'elle soit vécue dans la famille, à l'école ou dans la communauté, elle entraîne de graves conséquences sur le développement des enfants et se produit le plus souvent dans des contextes de vulnérabilité familiale où se conjuguent de multiples facteurs de risque. La CRVE vise à mieux comprendre les trajectoires et dynamiques de victimisation des enfants et leurs conséquences sur leur développement.

Pour lire le communiqué émis par le Programme des chaires de recherche du Canada, cliquez ici.

Bravo aux professeures de Montigny et Clément !
 

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Photo : Francine de Montigny, à gauche et Marie-Ève Clément