Feux de forêt : il y en aura de plus en plus, prévient le professeur Messier
Les nombreux feux de forêt sans précédent qui font rage au Québec et ailleurs au Canada sont un présage de ce qui s’en vient, selon le professeur Christian Messier, directeur scientifique de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) à l’UQO.
Le professeur Christian Messier a accordé plusieurs entrevues aux médias dans la foulée des feux de forêt sans précédent qui frappent le Québec et le reste du Canada
Spécialiste de l’écologie forestière et titulaire de la Chaire du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux, Christian Messier a enfilé les entrevues avec les médias ces jours-ci.
Il a notamment été interviewé à l’émission Mario Dumont, sur la chaîne LCN, où il a souligné que les feux de forêt sont un signe précurseur de ce qui nous attend dans le futur.
ICI Radio-Canada a aussi fait appel au professeur Messier pour un reportage intitulé Comment mieux aménager nos forêts pour limiter les impacts des feux? et un reportage sur la façon de rempenser la gestion forestière.
Comment peux-on mieux protéger nos froêts dans le futur ? 95,7 FM
Dans le quotidien Le Droit, Christian Messier est cité dans un article De plus en plus d’incendies de forêt à venir. L’expert dit ne pas être surpris de la situation. Cela fait plusieurs années que les experts en écologie forestière s’attendent à une «grosse année de feux de forêt» puisque cela fait de nombreuses années qu’il n’y a pas eu de véritables saisons de brasiers de forêt, souligne le professeur Messier.
Selon lui, la solution passe par une nouvelle approche pour rendre les forêts résilientes aux changements climatiques et globaux. Il espère que la crise actuelle va au moins servir à sensibiliser le gouvernement face à cette proposition d’aménagement la forêt pour faire face aux défis d’aujourd’hui.
Un plan Marshall pour la forêt - La Presse
Du côté du Devoir, le quotidien publie un reportage sous le titre Le Québec brûlera de plus en plus. « Les chaleurs qu’on a vues cette année sont propices aux feux. Il y a aussi de plus en plus d’arbres morts dans les forêts, en raison des épidémies d’insectes et de sécheresses. Et les arbres morts deviennent un combustible. On voit donc de plus en plus de ces boucles de rétroaction positive, avec une augmentation des feux, de leur sévérité, etc. », a expliqué Christian Messier au Devoir.
Le Québec brûlera de plus en plus - Le Devoir
Le 8 mai 2023