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Audrey Bujold remporte les honneurs à travers le Canada pour son mémoire en sciences infirmières

Diplômée à la maîtrise en sciences infirmières et chargée de cours à l’Université du Québec en Outaouais | Campus de Saint-Jérôme, Audrey Bujold a reçu le prix annuel de la Société canadienne pour l’étude de l’enseignement supérieur (SCÉES) pour la qualité exceptionnelle de son mémoire. Ses recherches en sciences infirmières se sont démarquées parmi les candidatures provenant de l’ensemble des départements et universités canadiennes.

Tout un honneur pour cette Jérômienne qui a su cumuler ses fonctions d’étudiante à temps plein, d’enseignante et de maman avec de jeunes enfants. S’intéressant à des enjeux peu étudiés dans l’espace francophone de la discipline infirmière, elle a réussi à faire preuve d’innovation avec son mémoire de maîtrise ayant pour titre Le vécu expérientiel des étudiantes au baccalauréat en sciences infirmières lors de leur stage en milieu psychiatrique : comprendre pour mieux former.

« Nous n’avions pas beaucoup de recherches dans la francophonie sur les enjeux de formation clinique en santé mentale. Je me suis donc penchée sur nos enjeux québécois pour notamment adapter la formation en santé mentale aux besoins expérientiels des étudiantes en sciences infirmières », explique-t-elle.

Face aux nombreux défis à relever pour offrir une formation en santé mentale innovante et favorisant le recrutement de la nouvelle génération d’infirmières dans ce domaine de pratique, Audrey Bujold a identifié plusieurs pistes réflexives :

  • favoriser les stages en communauté pour explorer la réalité du quotidien des personnes vivant avec des problématiques de santé mentale, ce qui semble notamment permettre d’atténuer les préjugés de la relève infirmière à l’égard de cette clientèle ;
  • accorder une importance au choix d’un superviseur clinique provenant des sciences infirmières, puisque cela semble avoir une influence importante sur le développement de l’identité professionnelle de la relève ;
  • mettre de l’avant différentes trajectoires de développement professionnel afin que la nouvelle génération d’infirmières n’hésite pas à orienter leur carrière en santé mentale dès leur arrivée en milieu de travail.

« Les résultats du projet de maîtrise d’Audrey Bujold sont percutants. Ils nous incitent à repenser les cursus pédagogiques, de façon à y intégrer des formations plus sensibles aux savoirs produits par et pour les personnes aux prises avec des problématiques de santé mentale, en plus d’identifier des pistes de solutions pour s’attaquer aux problèmes de recrutement, de rétention et d’attrition du personnel infirmier dans les services de santé mentale.», ajoute son directeur de recherche, Pierre Pariseau-Legault, infirmier, Ph.D et professeur à l’Université du Québec en Outaouais. Audrey Bujold a également été accompagnée pour la rédaction de son mémoire par Francine de Montigny, infirmière, Ph.D et professeure à l’Université du Québec en Outaouais.

Audrey Bujold reçoit le prix de la Société canadienne pour l’étude de l’enseignement supérieur (SCÉES) pour la qualité de son mémoire.


Après avoir réalisé ce travail, grâce à l’appui de différentes bourses d’études dont celles du Fonds de recherche du Québec en santé (FRQS), de la Fondation de l’UQO, du Réseau de recherche en intervention en sciences infirmières du Québec (RRISIQ), de l’UQO et du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), Madame Bujold fait le pont de la théorie à la pratique en supervisant un stage en santé mentale, cet été, pour ensuite entreprendre son doctorat en sciences de la famille à l’UQO. 

L’Université du Québec en Outaouais félicite cette étudiante pour cette grande distinction.

À propos du SCÉES

Le but de la Société canadienne pour l’étude de l’enseignement supérieur (SCÉES) est de promouvoir la recherche sur l’enseignement postsecondaire à travers des activités de publication et des congrès réunissant des spécialistes.

La SCÉÉS décerne chaque année un prix à un mémoire ou un projet de maîtrise présenté dans une université canadienne et traitant de l’enseignement supérieur. Cet organisme de bienfaisance enregistré est financé par les cotisations des membres, des dons et une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.