Les professeurs Éric Tchouaket et Drissa Sia sont chercheurs dans un projet financé par les Instituts de recherche en santé du Canada
Éric Tchouaket et Drissa Sia, professeurs du Département de sciences infirmières de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme se préoccupent des aînés vivant dans un contexte de minorité dans les établissements de soins de longue durée (ÉSLD) pendant et après la pandémie. Ils participent à une étude qui vise à trouver les meilleures pratiques numériques pour briser l’isolement et la solitude des aînés tout en leur assurant des soins sécuritaires et de qualité.
En collaboration avec Idrissa Beogo, chercheur principal, de l’Université Saint Boniface, ils viennent d’obtenir une subvention de 149 851 $ (2020-2021) pour ce travail de recherche.
Leur étude se concentre dans des milieux où l’on retrouve des minorités linguistico-culturelles des ÉSLD anglophones du Québec et francophones du Manitoba et du Nouveau-Brunswick. Là où les familles et les proches se trouvent souvent loin géographiquement, les solutions numériques peuvent donc apparaître comme une solution.
Ce projet fait suite à une étude de la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé qui a dégagé six axes prioritaires de pratiques prometteuses pouvant réduire le risque d’autres vagues d'épidémies ou d’en atténuer les effets. Cette étude cible notamment trois de ces axes : « La prévention et le contrôle des infections dans les ÉSLD, la mobilisation du personnel de soins par le biais d’une création d’une communauté de pratique autour des personnes âgées et l’implication des familles dans cette action », explique le professeur-chercheur Tchouaket.
Drissa Sia et Éric Tchouaket, professeurs du Département de sciences infirmières à l'UQO
Initiatives proposées
Il est proposé de recenser les bonnes pratiques à l’aide une revue de portée, de les implanter et les évaluer à l’aide d’une plateforme virtuelle de communauté de partage coconstruite par les chercheurs, le personnel, les gestionnaires des ÉSLD, les familles et les aînés.
En somme, le but de ce projet est de créer une communauté de pratiques et des politiques numériques afin d’atténuer l’isolement et la solitude des aînés et ainsi permettre des soins plus sécuritaires dans les établissements.
Le 8 avril 2021