Conférence RéQEF-ORÉGAND sur la recherche à l’international : un franc succès
En collaboration avec l’ORÉGAND, l’antenne UQO du Regroupement québécois en études féministes (RéQEF) a récemment tenu un café-discussion sur le thème suivant : Adapter son terrain à la pandémie : expériences de recherche à l’international et au Québec..
« Ce fut un franc succès : 17 personnes y ont assisté, en provenance de l’UQO, de l’UQÀM et de l’Université de Montréal, en majorité des étudiant·es mais aussi des professeures », a déclaré la professeure du Département de travail social, Denyse Côté, directrice scientifique de l’ORÉGAND et responsable de l’antenne UQO du RéQEF.
« Ce café-discussion a répondu à un besoin de mise en commun ressenti par les étudiant·es de 2e et 3e cycles, en particulier ceux·celles ayant recours à des méthodes quasi-ethnologiques auprès de populations marginalisées ».
La professeure Côté souligne que la conférence a permis à plusieurs étudiant.es des cycles supérieurs de partager leurs expériences de recherche sur le terrain.
Le doctorant Julien Sainvil (sciences sociales appliquées) a exposé comment il a réussi à surmonter les défis rencontrés lors de sa collecte de données à Port-au-Prince. En effet, le confinement l’a surpris au milieu de son terrain, en mars dernier. Il a donc dû transiter vers des entrevues par zoom et par téléphone, et ce, malgré les défis technologiques que cela suppose et malgré l’accès intermittent à l’électricité en Haïti.
Sophie Potvin, étudiante à la maîtrise en sciences sociales du développement, a expliqué comment la pandémie l’a obligée à adapter son objet de recherche et à modifier radicalement ses méthodes de collecte de données.
Enfin, Nérita Douvi, étudiante au doctorat en sciences sociales appliquées, a exposé les problèmes que posent son terrain à l’étranger, alors que les voyages à l’international sont interdits et que son objet de recherche nécessite une collecte de données auprès de villageois·es au Bénin. La professeure Audrey Rousseau, du Département des sciences sociales, a animé ce café-discussion avec doigté.
Le 3 décembre 2020