#MeToo a fait avancer les codes moraux, analyse Yao Assogba
Yao Assogba, sociologue et professeur émérite à l'Université du Québec en Outaouais, signe un texte d'opinion intitulé #MeToo a fait avancer les codes moraux, une analyse publiée dans le cahier Le Devoir de philo/Histoire du samedi 29 février 2020.
Selon le professeur Assogba, ce qui est sous-entendu dans toutes ces expressions entourant le mouvement #MeToo est que le temps est venu de passer de l’espace privé à l’espace public, de l’insensibilité à la sensibilité.
Yao Assogba, sociologue et professeur émérite à l'Université du Québec en Outaouais
Par ses dénonciations publiques d’agressions sexuelles, de viols, de harcèlement sexuel, d’actes de pédophilie commis par des potentats du milieu des arts, des lettres et de la culture, le mouvement #MeToo (#MoiAussi) a marqué la décennie 2010-2020, écrit Yao Assogba.
À un moment donné, l’agrégation des demandes individuelles engendre au niveau macrosocial l’évolution des sentiments moraux face aux actes considérés désormais comme de la barbarie. Avec le mouvement #MeToo, les violences sexuelles dont sont victimes les femmes (majoritairement) de la part, notamment, de potentats sont désormais jugées immorales par l’opinion publique.
Vous pouvez lire l'analyse complète de Yao Assogba en cliquant sur l'onglet, ci-dessous.
Lisez le texte de Yao Assogba: #MeToo a fait avancer les codes moraux
Le 3 mars 2020