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Des étudiants de l’UQO se transforment en reporters au Congrès de l’Acfas

 

Une dizaine d’étudiants en communications de l’Université du Québec en Outaouais vivent toute une expérience cette semaine au 87e Congrès de l’Acfas alors qu’elles et ils se transforment en reporters pour un site Web français de nouvelles.

 

Du 27 au 31 mai, les étudiants passent de la théorie à la pratique et prennent la plume pour le compte du site Agora francophone. Ces journalistes en herbe sont : Alla Polyvyannaya, Bintou Keita, Gessyca Bikakoudi, Given M’baya Noungoussi, Jonathan Nkubito Nindora, Hadidiatou Soumana Issoufou, Lydie Esther Matamba, Marie-Frédérique Lemieux-Simard, Néhémie Racius et Pier-Luc Blackburn.

La professeure Karoline Truchon, du Département des sciences sociales de l’UQO, qui a assuré le lien avec le site Web de nouvelles, a publié un texte sur Agora francophone expliquant le projet. Les comptes rendus des étudiants seront réalisés sous diverses formes – écrit, audio, photographie, numérique – afin de mettre en valeur différentes facettes de l’événement et des savoirs présentés.

Une variété de thèmes seront couverts à partir de multiples postures théoriques et méthodologiques : les violences faites aux femmes en recherches et pratiques féministes ; les définitions, formes, acteurs et enjeux des crimes haineux ; les enjeux, défis et conditions de succès de la participation citoyenne pour réduire la pollution atmosphérique en Afrique de l’Ouest ; la réalité virtuelle au secours des phobies et des troubles de l’anxiété ; et  les intersections des parcours d’immigration et des identités LGBTQ, notamment, ajoute la professeure Truchon.

 

Site Web Agora francophone

 

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« Agora francophone est une association née il y a 28 ans à l’Université Laval, aujourd’hui présidée par le Directeur général de l’École Supérieure de Journalisme de Lille », explique pour sa part Arnaud Galy, rédacteur en chef de la revue. Son ambition est de rendre compte de la richesse et de la diversité des actualités et des expressions francophones. Permettre à de jeunes professionnels de produire et diffuser des reportages, comme ici dans le cadre du 87e Congrès de l’Acfas remplit pleinement cet objectif. »

Les étudiants-journalistes, eux, sont tous ravis de leur expérience jusqu’à maintenant.

« Je suis plus passionnée que je le pensais. Depuis le début, le matin, le midi, le soir. Hier soir, je suis allée à Ma Thèse en 180. Je n’ai pas beaucoup d’heures de sommeil, mais c’est passionnant. Je me promène d’une salle à l’autre pour les conférences. Je trouve que c’est intéressant d’aller voir différents milieux, différents champs d’expertise. Personnellement, ça me donne envie d’aller aux études supérieures », affirme Marie-Frédérique Lemieux-Simard.

Pour Bintou Keita, l’expérience de cette semaine, confirme qu’elle aimerait exercer le métier de journaliste et c’est un plus pour un curriculum vitae. Elle a du plaisir à travailler comme journaliste et comme bénévole au Congrès de l’Acfas. « C’est une première et dans mon cheminement, ça aide beaucoup. Ça me permet de développer mes connaissances personnelles et de comprendre les enjeux qui nous entourent. »

Lydie Esther Matamba aime les rencontres que son travail de journaliste lui permet de faire. « Je crois que je veux me diriger vers une carrière en journalisme. Il y a une diversité de choses à faire. Chaque journée est différente, il y a des réflexions, des analyses. C’est ce que je trouve très excitant. »

« Avec la diversité des sujets, on est vraiment bien servi, dit Hadidiatou Soumana Issoufou. Ça nous met dans la peau du vrai journaliste, avec tout ce qui vient avec. Parfois, on part et on oublie nos appareils, on enregistre et on se rend compte que ça n’a pas fonctionné. Ça nous pousse à nous organiser et à nous projeter dans notre métier. »

Passionné de photos, Jonathan Nkubito Nindora vit de son côté une expérience de photojournaliste. « C’est un challenge pour moi, car ce n’est pas vraiment mon univers. Habituellement, je fais des photos de paysages. Et là, c’est de se lever, de bouger un peu partout et prendre des photos sans déranger trop les gens. Ce qui m’a surpris, c’est le nombre de contacts que l’on peut avoir. À la fin de chaque conférence, j’avais des conférenciers qui venaient me voir pour avoir les photos. »

Néhémie Racius a eu quant à elle la chance d’être panéliste auprès de chercheurs. « Le niveau de stress était élevé hier. Mais c’était une superbe expérience d’avoir rencontré ces chercheurs-là, d’avoir pu exprimer ma voix en tant qu’étudiante de premier cycle. C’est une expérience extraordinaire. »

Alla Polyvyannaya a su surmonter sa gêne. « Être journaliste, c’est une expérience exceptionnelle. J’ai pu dépasser ma peur de m’exprimer et de poser des questions. Pour moi, c’est exceptionnel. »

« Ça nous met dans la peau d’un journaliste, affirme de son côté Given M’baya Noungoussi. Quand on regarde les nouvelles, quand on voit une information, ça nous permet d’être plus empathique envers les journalistes. Ça met l’emphase sur le fait que le travail de journaliste, c’est vraiment important pour la société et moi, ça fait en sorte que je valorise encore plus leur travail. »

« C’est vraiment une belle expérience depuis mardi, déclare Gessyca Bikakoudi. Ça m’a permis de me mettre dans la peau d’une journaliste scientifique et de pouvoir mettre en pratique ce qu’on apprend durant les cours. C’est plus théorique et maintenant, c’est plus pratique. Pour moi, c’est une belle occasion, une chance. Tu comprends mieux comment les journalistes fonctionnent. »

 

Le 30 mai 2019