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Galerie UQO : une exposition puissante qui lance bien la programmation d’hiver

 

La programmation d’hiver 2018 de la Galerie UQO a connu tout un début avec une première exposition lancée le 10 janvier qui a attiré l'attention des médias.

La Galerie UQO a lancé sa programmation avec une exposition de l'artiste libanais Rabih Mroué, une vidéoconférence intitulée The Pixelated Revolution. L’artiste y relate la révolution syrienne à travers les vidéos produites par les citoyens syriens. L’œuvre, qui présente des images très pixélisées en raison des téléphones cellulaires utilisés pour capter les images, a été qualifiée de puissante par les médias.

Cette vidéo sera projetée à la Galerie UQO, au pavillon Lucien-Brault. L’exposition se tient du 10 janvier au 3 février. Dans le cadre de l’exposition de Rabih Mroué, Mirna Boyadjian présentera une conférence intitulée Imagination(s) du futur en temps de guerre lors du vernissage le 10 janvier à 17 h.

Un atelier de réflexion aura également lieu le 2 février à partir de 13h avec les conférenciers invités Nada Guzin Lukic, professeure à l’UQO, Martin Laberge, professeur à l’UQO, Guillaume Lavallée, professeur à l’UQAM, Marie-Hélène Leblanc, commissaire et directrice de la Galerie UQO, Emanuel Licha, artiste et professeur à l’Université de Montréal, Simon Tremblay-Pepin, professeur à l’Université St-Paul, Michèle Thériault, commissaire et directrice de la Galerie Leonard & Bina Ellen, et Jakub Zdebik, professeur à l’Université d’Ottawa.

La directrice de la Galerie UQO, Marie-Hélène Leblanc, est commissaire de cette exposition qui a reçu une couverture de Radio-Canada Ottawa-Gatineau.

« La forme de la conférence est centrale dans l’oeuvre The Pixelated Revolution où l’artiste priorise ce mode de diffusion pour sa propension à raconter une histoire en présentant des images, en avançant des idées tout en prenant le rôle de narrateur. C’est pourquoi la Galerie UQO propose plusieurs conférences qui analyseront les différents enjeux reliés à cette œuvre », affirme Marie-Hélène Leblanc.

 

Texte d’ICI Ottawa-Gatineau du 6 janvier 2018

Entrevue à l’émission Les malins du 6 janvier 2018

 

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Voici le reste de la programmation de la Galerie UQO pour l’hiver et le printemps 2018 :

 

Euphorie-propagande
Marc-Antoine K. Phaneuf
Commissaire : Marie-Hélène Leblanc

À partir du 5 février et jusqu’au 27 février, la Galerie UQO accueillera l’artiste en résidence Marc-Antoine K. Phaneuf. Son exposition intitulé Euphorie-propagande sera présentée du 28 février au 7 avril 2017. Une conférence est prévue le jeudi 22 février à 11 h 30 et le vernissage a lieu le mercredi 28 février à 17 h.

Amorce d’un nouveau corpus d’œuvres, Euphorie-propagande consiste en une résidence de production et une exposition à la Galerie UQO. Marc-Antoine K. Phaneuf élaborera une installation dans l’espace de la galerie où des textes poétiques et politiques, de son cru ou empruntés, cohabiteront avec des motifs colorés. Porté par le désir d’amener la littérature dans le lieu d’exposition, l’artiste peindra une murale, où se rencontreront des effets visuels et du texte, grandement nourri par la propagande, la publicité, la poésie et la connerie. Résultat d’un travail physique acharné et déployée concrètement sur l’architecture, cette œuvre éphémère sera une construction vivifiante et agressante, propre à notre époque où l’information surabonde, jusqu’à en perdre la valeur.

Marc-Antoine K. Phaneuf participera également au Salon du livre de l’Outaouais avec Fins périples dans les vaisseaux du manège global, un diaporama commenté.

 

Tout contexte est art
Steve Giasson, Jon Sasaki, Victoria Stanton et La Fatigue culturelle
Commissaire : Jean-Michel Quirion

La Galerie UQO amorcera son dernier droit de la saison avec l’exposition Tout contexte est art, du 2 mai au 9 juin, avec Steve Giasson, Jon Sasaki, Victoria Stanton et La Fatigue culturelle.

Le contexte de cette exposition — circonscrit d’instants performatifs, d’interventions intrusives, furtives ou duratives, d’actions comme d’inactions imperceptibles et quasi invisibles, qui s’immiscent et se disséminent à même la structure institutionnelle de la galerie — est tout.

Certaines propositions sont spécifiquement élaborées pour le contexte, alors que d’autres sont itérées et remaniées afin d’intégrer momentanément et spontanément les fonctions de la galerie (son espace de diffusion, son organisation, sa gestion) et de son milieu (l’université, son quartier et sa communauté diversifiée). 

Dès lors, le contexte de la Galerie UQO est un tout dans lequel tout est art.

 

 

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