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L’ISFORT marque ses cinq ans avec un nouveau centre de recherche

 

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) est fière d’annoncer que son Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT), à Ripon, marque ses cinq ans d’existence en grand. L’ISFORT abrite maintenant le Centre de recherche sur l’adaptation aux changements globaux des forêts en milieux tempérés urbains, ruraux et forestiers (Centre ACG).

 

Les détails de ce nouveau centre ont été annoncés lors d'une conférence de presse, à l'ISFORT, le mardi 14 novembre 2017, en présence des politiciens municipaux locaux, du corps professoral de l'ISFORT et des étudiants.

Les chercheurs du Centre ACG se pencheront notamment sur les innovations à mettre en place pour faire face écologiquement, économiquement et socialement aux défis que représentent les changements climatiques. Les recherches se feront autant au niveau de la forêt feuillue que des pratiques agroenvironnementales, notamment par l’entremise de l’agroforesterie, de la foresterie urbaine et des infrastructures vertes. L’UQO y investira 200 000 $ au cours des cinq prochaines années. 

 

Site Web de l'ISFORT

 

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Entente d’un million $ avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

L’ISFORT profitera également de l’appui de Québec par l’entremise d’une entente de service de recherche conclue avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) du Québec. Ce contrat de service de gré à gré servira à soutenir des projets de recherche sur deux années jusqu’à concurrence d’un million $. Ce soutien financier permettra notamment de mettre l’expertise des chercheurs de l’ISFORT à la disposition des municipalités de l’Outaouais et des Laurentides, ainsi qu’au MFFP.

« Il s’agit d’une excellente opportunité pour l’institution et pour la région. Je suis fière du travail qu’accomplit déjà l’équipe fort dynamique de l’ISFORT; ce financement permettra d’aller encore plus loin », affirme Sylvie de Grosbois, vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche.

 « Cet argent va nous permettre, entre autres, de proposer des suivis sur plusieurs dispositifs de recherche mis en place au fil des années, et qui n'avaient pas pu l'être dans l'absence d'un tel financement, affirme de son côté le professeur Christian Messier, directeur scientifique de l'ISFORT. Il s’agit là de données essentielles pour comprendre les effets à moyen et à long terme de pratiques forestières. Ce financement va ouvrir la porte à des projets qui vont concerner des préoccupations plus récentes du ministère, au niveau national et régional. »


« Nous avons beaucoup de talent et surtout, des jeunes talents. C'est toujours bien dans une organisation, que ce ne soit pas seulement des vieux qui performent bien et qu'il y ait aussi des jeunes. Je pense que nous avons réussi à innover dans l'embauche des professeurs, dans des nouvelles disciplines en pleine expansion. Nous croyons que la recherche et la formation de la forêt tempérée doivent se faire dans un cadre bucolique, Ripon, et en partenariat et de façon multidisciplinaire. »  -- Le professeur Christian Messier, directeur scientifique de l'ISFORT


Fondée en 2012, l’ISFORT est aujourd’hui un institut majeur de recherche au Canada sur les arbres et les forêts, et sur les dimensions humaines qui s’y rattachent. Il est l’un des incontournables au niveau mondial. Ses chercheurs collaborent avec des collègues des États-Unis, de l’Amérique du Sud, de l’Asie, de l’Océanie et de l’Europe.

 

Réputation internationale

Le professeur Messier a dressé un bilan des grandes recherches qui ont été effectuées par les experts de l'ISFORT au cours des cinq dernières années. La réputation de l'institut s'est vite établie et le forestier en chef du Québec fait souvent appel à l'expertise des professeurs de l'UQO à Ripon, les François Lorenzetti, Jérôme Dupras, Frédérik Doyon, David Rivest, Yann Surget-Grobat, Philippe Nolet, Sylvain Delagrange, Angélique Dupuch et Audrey Maheu.

« Nous sommes bien connus et bien établis, a-t-il dit. Pas seulement au Québec, mais dans l'est de l'Amérique du Nord. Et lorsque la France et l'Allemagne veulent développer des projets sur la gestion des forêts tempérées, ils se tournent vers nous. »   

L’ISFORT a obtenu plus d’une centaine de contrats et de subventions de recherche depuis son inauguration, cumulant ainsi près de 5 millions $. De ce montant, près de la moitié a été versée, ou sera versée, en bourses d’étude aux étudiants et aux stagiaires postdoctoraux.

L’équipe est passée de quatre à 10 professeurs et elle encadre en ce moment plus de 40 étudiants de maîtrise et de doctorat et stagiaires postdoctoraux. Elle a déjà diplômé trois cohortes d’étudiants à la maîtrise professionnelle et multidisciplinaire en gestion durable des écosystèmes forestiers qui est offerte conjointement par l’UQO, l’UQAT et l’UQAM.  Ces étudiants représentent l'avenir, « la regénération », affirme Christian Messier. « Les étudiants viennent de partout: du Québec, du Canada, de la France, de l'Europe, de l'Amérique du Sud et Centrale. Ils sont excellents et je dis souvent que le prof est aussi bon que les étudiants qu'il a dans sa classe. »

« Nous avons beaucoup de talent et surtout, des jeunes talents, a-t-il poursuivi. C'est toujours bien dans une organisation, que ce ne soit pas seulement des vieux qui performent bien et qu'il y ait des jeunes. Je pense que nous avons réussi à innover dans l'embauche des professeurs, dans des nouvelles disciplines en pleine expansion. Nous croyons que la recherche et la formation de la forêt tempérée doivent se faire dans un cadre bucolique, Ripon, et en partenariat et de façon multidisciplinaire. »

L’équipe de l’ISFORT souhaite aujourd’hui réitérer aux communautés régionales desservies par l’UQO que l’institut universitaire a vu le jour en bonne partie grâce à leur soutien. L’équipe œuvre à développer ses expertises pour qu’elles soient au service des problématiques régionales. Des projets régionaux sont en cours et en développement, et l’ISFORT est prête à développer davantage de partenariats et de projets avec les communautés locales.

Bravo à toute l'équipe de l'ISFORT!

 

Entrevue Christian Messier à l'émission Les Matins d'ici

Article du quotidien Le Droit

 

Le 16 novembre 2017