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La Galerie UQO souffle ses deux bougies et regarde vers l’avenir

 

En très peu de temps, la Galerie UQO s’est démarquée et s’est attirée des éloges de partout, autant dans la région, qu’au niveau national et international.

La Galerie a d’ailleurs souligné, le 6 septembre 2017, ses deux ans d’existence lors d’une conférence de presse qui a également servi de lancement à la programmation automnale.

Depuis son ouverture officielle le 9 septembre 2015, la galerie située dans le pavillon Lucien-Brault a maintenu un rythme impressionnant, présentant 13 expositions professionnelles, six expositions étudiantes, huit colloques étudiants et 24 présentations publiques.

Lors de la conférence de presse, la vice-rectrice à la recherche et à l’enseignement, Sylvie de Grosbois, a déclaré que la Galerie UQO a permis à l’Université de se positionner dans le paysage artistique régional, provincial, national et internationale. « La création a sa place dans toutes les disciplines. L’art  – la recherche, la création – ont leur place à l’Université et l’UQO lui accorde une grande importance. »

La galerie contribue au rayonnement de l’UQO et joue un rôle pédagogique, a ajouté madame de Grosbois, qui a également salué le travail de la directrice de la Galerie, Marie-Hélène Leblanc. « C’est grâce à elle si la Galerie UQO en est où elle est aujourd’hui. Je lui lève mon chapeau. La Galerie est un des joyaux de notre université. »

Marie-Hélène Leblanc a de son côté souligné le travail d’équipe qui a permis à la Galerie de se démarquer. Elle a remercié plusieurs collaboratrices et collaborateurs, la directrice de l’ÉMI Valérie Yobé, son prédécesseur Sylvain Lemay, les étudiants, les bénévoles, ainsi que ses adjoints Jean-Michel Quirion et Marc-Olivier Hamelin. « Les deux dernières années ont été foisonnantes. Je veux souligner ce qui fait la force de notre organisme : ce sont les gens qui m’entourent et avec qui je travaille. »

Et le cœur des activités de la galerie, ce sont les artistes, a-t-elle ajouté.

La Galerie UQO entre dans une phase de développement pour les deux prochaines années et elle travaillera à diversifier ses sources de revenu. Plusieurs projets sont en chantier, avec entre autres des collaborations avec le Salon du livre de l’Outaouais, en mars 2018, et avec la Galerie de l’Université Carleton d’Ottawa, en 2019.

 

Tremplin pour les artistes

Pour l’artiste Jennifer Lefort, qui est également chargée de cours à l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI), la galerie a surtout servi de tremplin. Son exposition intitulée Le nouvel atelier, présentée en février 2016, a connu un vif succès et lui a ouvert des portes aux États-Unis. Les images de ses œuvres à la Galerie UQO ont trouvé écho à l’international, notamment un tableau de six mètres qu’elle a réalisé avec les encouragements de Marie-Hélène Leblanc.

« Grâce à la direction de la Galerie UQO, j’ai déjà eu une exposition solo à Miami, en mai 2017, et je travaille maintenant de près avec une galerie de Los Angeles à placer les œuvres dans une collection là-bas », a dit Jennifer Lefort.

Pour marquer cette troisième saison, la Galerie UQO a produit une première publication intitulée Entretiens #1, qui accompagne la première exposition de l’automne 2017.

 

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Voici une liste des expositions de l’automne 2017 à la Galerie UQO :

6 septembre 2017 à 10h – Conférence de presse et lancement des Entretiens #1

Lancement Entretiens #1 – La nouvelle galerie
Les Entretiens sont une série de publications qui convoquent plusieurs interlocuteurs de divers champs disciplinaires pour dialoguer sur les enjeux institutionnels et artistiques que rencontre la Galerie UQO. Seule galerie universitaire à l’ouest du Québec, la Galerie UQO s’est donné comme mandat de contribuer à l’avancement et à la diffusion de savoirs sur l’art contemporain, et ces publications viennent directement bonifier les discours sur l’art.

Auteurs : Louis Jacob, Denis Harrisson, Marie-Hélène Leblanc et Michèle Thériault

 

Du 6 septembre au 14 octobre 2017 – Exposition THE STATE OF PARENTHESIS* avec Simon Bertrand, Stefan Brüggemann, Jean-Max Colard, Cindy Dumais, Marc-Olivier Hamelin, Sophie Jodoin, Christos Pantieras, Karina Pawlikowski

Commissaire : Marie-Hélène Leblanc
* Stefan Brüggemann, SHOWTITLE 279
Vernissage le 6 septembre à 17h

Écrire une exposition. Une exposition d’écriture.
La galerie est, pour un temps, un espace littéraire. 

Dans une approche de commissariat éditorial menant au dévoilement d’une variété de stratégies d’écriture, l’exposition se donne à lire au public, dans la double forme d’œuvres et de textes, de pratiques et de discours. Sans trame narrative, l’exposition se déploie dans l’accumulation, ou plus justement, dans la parenthétisation de récits interrompus. Ces œuvres et ces textes sont convoqués dans un même espace pour leur propension à questionner, manipuler et façonner les mots, dans leur matérialité et dans leur effacement.

 

Octobre 2017 (date à venir) – Trilogie électorale, en partenariat avec le Musée d’art contemporain des Laurentides
Pour la première fois dans l’histoire démocratique québécoise, le processus électoral se tiendra, si la tendance se maintient, à date fixe aux trois paliers de gouvernement, au municipal le 5 novembre 2017, au provincial le 1er octobre 2018 et au fédéral le 21 octobre 2019.

Profitant de cette conjoncture, le Musée d’art contemporain des Laurentides inaugure une série de trois projets qui mettront en relation l’institution et le politique, qui débuteront autour du 36e jour avant la date des suffrages, et se termineront aux soirs mêmes des journées de votes.

 

Du 25 au 27 octobre 2017 – RIMAV

Cette année, l’UQO est l’hôte de la 22e Rencontre interuniversitaire des maitrises en arts visuels, et cette rencontre permet à des étudiantes et des étudiants, sous forme de conférences, de présenter leur projet de recherche-création. Pendant trois jours, c’est plusieurs universités du Québec qui se lient pour échanger sur différents enjeux reliés aux études supérieures en arts visuels.

 

26 octobre 2017, en soirée – Performance L’Empire de la création 3 de Geneviève et Matthieu (en collaboration avec AXENÉO7 et DAIMON)
L’empire de la création est un projet d’écriture polyphonique qui met en scène la voix d’artistes marginaux ambitieux dont la destinée n’est pas encore jouée. Intrigues performatives, manipulations d’art, transformations d’états. C’est à travers une œuvre chorale et visuelle, une installation et une trame sonore épique qu’un territoire non organisé se déploie en tableau vivant, presque vivant.

Dans un mouvement perpétuel, les intrigues se rejoignent pour créer une œuvre dans laquelle la mixité des idées, la force du nombre et l’ingénierie sont au cœur de l’empire. Concept utopique et satirique du milieu de l’art contemporain, L’empire de la création est un exercice de style dont l’intérêt de la prose s’incarne dans le désir d’émancipation de l’artiste et de l’art.

Inspirée par la catharsis, l’intrigue, le livre choral, la musique épique, l’art expressionniste et les séries thriller, cette performance puise dans les codes narratifs des disciplines et ajoute à l’art performance une narration expérimentale et interdisciplinaire.

 

Du 8 novembre au 16 décembre 2017 – Exposition Who Isn't She: A Wendy Retrospective de Walter Scott

Commissaire : Marie-Hélène Leblanc
Vernissage le 8 novembre 2017 à 17h
Conférence de Walter Scott le 9 novembre 2017

Que ce soit par des références subtiles à certaines œuvres ou des ouvrages entièrement dédiés à divers enjeux actuels, le monde de l’art contemporain s’immisce dans le neuvième art, qu’on pense à l’ouvrage Les amateurs de Brecht Evens, Le sculpteur de Scott McCloud, ou encore White Cube de Brecht Vandenbroucke. C’est dans cette mouvance que s’inscrit Wendy, le personnage de Walter Scott. Wendy, personnage féminin et artiste, cherche à se tailler une place dans le monde de l’art. L’exposition tentera d’offrir à Wendy et à son créateur un espace d’expérimentation alliant à la fois le dessin, la narration et la sculpture.

 

 

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