MosaïCanada 150 porte l’empreinte de Jérôme Dupras de l’ISFORT
L’exposition horticole MosaïCanada 150, qui fracasse tous les records d’achalandage et se poursuit jusqu’au 15 octobre 2017 au parc Jacques-Cartier à Gatineau, porte l’empreinte de l’Université du Québec en Outaouais.
Les organisateurs de cet évènement phare des célébrations du 150e de la Confédération ont fait appel à l’expertise de Jérôme Dupras, du Département des sciences naturelles et chercheur à l’Institut des Sciences de la forêt tempérée (ISFORT) de l’UQO.
Le professeur Dupras a accompagné les organisateurs de MosaïCanada 150 pour élaborer un plan écoresponsable pour cet évènement qui a atteint le cap du million de visiteurs à la mi-septembre. Le 9 septembre, le millionième visiteur a franchi les portes de l’exposition horticole. C’est Leanne Brophy, une dame de Victoria en Colombie-Britannique en visite à Gatineau, qui a eu toute une surprise d’être accueillie en grand par les responsables de MosaïCanada 150.
C’est donc au cours de l’été, le 19 juillet dernier précisément, que les médias ont été conviés à une conférence de presse visant à souligner la collaboration entre MosaïCanada 150 et le professeur Dupras.
« Il est plus que jamais important que l’environnement soit au coeur de nos actions personnelles et collectives. La volonté de MosaïCanada 150 de minimiser les impacts environnementaux de centaines de milliers de visiteurs témoigne de l’engagement de cette organisation, et de ses partenaires, envers le développement durable », a souligné Jérôme Dupras lors du point de presse.
La fondatrice et grande architecte de MosaïCanada 150, Lise Cormier a déclaré quant à elle : « L’art de la mosaïculture étant une célébration de la beauté du monde végétal, il est tout à fait naturel que nous déployions les efforts nécessaires pour rendre cet évènement écoresponsable. »
« Il est plus que jamais important que l’environnement soit au coeur de nos actions personnelles et collectives. La volonté de MosaïCanada 150 de minimiser les impacts environnementaux de centaines de milliers de visiteurs témoigne de l’engagement de cette organisation, et de ses partenaires, envers le développement durable » -- le professeur Jérôme Dupras
Deuxième collaboration
Pour le professeur Dupras, il s’agit d’une deuxième collaboration. Il a en effet travaillé de près avec les Mosaïcultures de Montréal en 2013, où il a agi en tant que conseiller en développement durable. Tout comme à Montréal, MosaïCanada 150 présente de merveilleuses œuvres d’art horticoles façonnées à partir des plantes. Ce travail de longue haleine a nécessité des mois de préparation et le professeur Dupras a prêté son expertise.
Jérôme Dupras a expliqué les efforts déployés et les stratégies adoptées par MosaïCanada150 pour répondre notamment à la norme du Bureau de normalisation du Québec (Norme BNQ 9700-253), que ce soit au niveau de la gestion de l’eau, des matières résiduelles (99 % des déchets seront recyclés ou compostés), ou de la plantation de centaines d’arbres pour compenser les émissions de CO2 dues au transport des organisateurs et visiteurs.
Cette norme, reconnue aux échelles nationale et internationale, vise à la fois à diminuer l’empreinte écologique des évènements et à augmenter les retombées économiques et sociales locales. La norme, développée autour des 16 principes de la Loi sur le développement durable du Québec, se penche sur les principaux aspects de l’organisation d’évènements. En effet, pas moins de 56 exigences particulières visent à intégrer les principes de développement durable à la sélection des fournisseurs, la gestion du matériel, des sources d’énergie et de l’eau, la gestion des matières résiduelles, la sélection de l’alimentation et des moyens de transport.
De façon concrète, cet engagement environnemental se traduit par des actions aux nombreuses retombées positives. À ce sujet, mentionnons les centaines d’arbres qui seront plantés afin de compenser les émissions de CO2 dues au transport des organisateurs et visiteurs, la favorisation de l’achat local pour la nourriture et les plantes nécessaires à la composition des œuvres, ou encore les diverses activités de sensibilisation. Notons aussi que la pesée et la caractérisation des déchets permettra de faire en sorte qu’environ 99% des déchets générés par l’évènement seront recyclés ou compostés, une action majeure pour un évènement d’une telle envergure.
Photos UQO:
De gauche à droite : Christian Messier, professeur et directeur de l'Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) de l'UQO, Jérôme Dupras, professeur à l'UQO qui a collaboré avec MosaïCanada 150 pour le volet écoresponsable, Lise Cormier, directrice générale de MosaïCanada 150, Geneviève Carrière, directrice générale d'Enviro Éduc-Action, et Maxime Chaumond-Lessard, animateur d'éducation.
Recherches à l'ISFORT
Le directeur de l’ISFORT, le professeur Christian Messier, qui participait au point de presse, a indiqué que l’Institut des sciences de la forêt tempérée est très fière d’être associée à MosaïCanada150. Il en a profité pour souligner l’importance des recherches en sciences naturelles effectuées par les scientifiques de l’ISFORT, qui est situé à Ripon. Il a donnée l'exemple de l’agrile du frêne. « Nous avons des chercheurs qui s’intéressent à l’agrile du frêne, la gestion des forêts, la coupe à blanc, les coupes partielles. On s’intéresse aussi aux animaux, aux vertébrés, aux poissons. Donc, vous voyez qu’à l’ISFORT, nous touchons à toutes sortes de choses. Nous vous invitons à venir nous voir. »
Pour l’équipe de MosaïCanada150, cette entreprise écoresponsable d’envergure n’aurait pas été possible sans la participation de nombreux partenaires qui, tout au long de l’évènement, ont aidé les organisateurs dans la mise en œuvre et la diffusion de la norme et des actions associées. À cet effet, M. Dupras et Mme Cormier ont souligné l’apport essentiel du Réseau des femmes en environnement, du Conseil québécois des évènements écoresponsables, l’Université du Québec en Outaouais, l’Institut des sciences de la forêt tempérée, Taking Roots/Enracine et Enviro Éduc-Action.
CLIQUEZ ICI POUR RETOURNER AU MAGAZINE SAVOIR