L’inspiration au féminin: l'UQO reçoit la mairesse de Gatineau
La mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette a inspiré son auditoire à l’UQO, le 11 mars, lors d’une discussion présentée dans le cadre de la Journée internationale du Droit des femmes et des évènements dans le cadre des Semaines d’inspiration au féminin.
Devant une cinquantaine de personnes réunies au café-bar Le Tonik, du pavillon Alexandre-Taché à Gatineau, la mairesse est venue partager son parcours
La rectrice de l’UQO, Murielle Laberge, lui a souhaité la bienvenue.
« Le 8 mars est une date marquante, un moment de réflexion sur les avancées réalisées pour l’égalité des genres, mais aussi un rappel des défis qui persistent. À l’UQO, nous sommes fièr·es de compter 5 500 femmes, ce qui représentent plus de 66 % de notre communauté universitaire. Ce chiffre est révélateur de la place centrale qu’occupent les femmes dans notre institution et de leur apport essentiel à notre dynamisme, notre excellence et notre engagement sociétal », a déclaré la rectrice.
Organisé par le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH) et Équité, diversité et inclusion (ÉDI), l’événement a permis d’échanger sur les défis et les avancées en matière d’équité des genres. La discussion a été animé par Isabelle Lafontaine, conseillère en matière de harcèlement au BIPH et Élisa Ramirez Hernández, agente liaison en équité, diversité et inclusion.

Maude Marquis-Bissonnette a partagé son parcours et sa vision des obstacles que rencontrent les femmes dans les sphères publique et politique, ainsi que des stratégies pour favoriser une plus grande inclusion.
La mairesse affirme que son éveil à l’importance du droit des femmes a été notamment lorsqu’elle était présidente de son association étudiante à l’université et qu’elle a connu le groupe Femmes et démocratie, qui organisait un weekend pour les jeunes femmes leaders.
« Pour moi, ça été un évènement marquant parce qu’on a réseauté, on a appris plein de trucs. J’ai pris conscience de l’importance de la solidarité féminine, et que, si entre nous, on ne s’aidait pas dans nos enjeux, il n’y aurait pas grand-monde pour nous aider. Ça été très clair, à ce moment-là pour moi qu’il fallait qu’on soit des alliées tout le temps, entre nous. »
Fonceuse, la mairesse de Gatineau a dû jongler vie de famille et vie politique, notamment lorsqu’elle a travaillé sur sa thèse de doctorat, tout en était conseillère municipale.
« Les défis sont grands. La charge mentale, c’est encore aujourd’hui davantage les femmes qui l’ont. »
Découvrez la programmation complète des Semaines d’inspiration au féminin en l’honneur de la Journée internationale des droits des femmes.