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L’UQO au Salon du livre 2025 : une autre belle collaboration !

L’Université du Québec en Outaouais a de nouveau offert une riche programmation au public dans le cadre de la 46e Salon du livre de l’Outaouais 2025, qui s’est déroulé au Palais des congrès de Gatineau, du 20 au 23 février. 

Le SLO, qui avait pour thème Tous les espoirs sont permis, cette année, a attiré les foules. L’UQO, par l’entremise de son partenariat avec le SLO, a notamment présenté une conférence sur le transfuge des classes, un panel sur Gaza et un entretien sur la traduction. 

Programmation de l’UQO au SLO 2025
 

Conférence du sociologue Jean-Philippe Pleau avec la rectrice de l’UQO
 

La rectrice de l'UQO, Murielle Laberge, a animé la conférence de Jean-Philippe Pleau.


Le samedi 22 février, 11 h à la Place Yves-Thériault, la rectrice de l’UQO, Murielle Laberge, a animé une conférence intitulée Rêver d’être soudeur, et devenir sociologue avec Jean-Philippe Pleau, sociologue, animateur et auteur des livres Rue Duplessis, ma petite noirceur et Au temps de la pensée pressée.

Monsieur Pleau a grandi avec un père analphabète et une mère peu scolarisée. Après de longues études, il est devenu sociologue, auteur et animateur. 

« Il est important pour moi de dire que je ne méprise pas le métier de ferblantier-soudeur. Je pense que notre société nous a appris à valoriser davantage les savoirs comme ceux d’un sociologue, mais je pense que sincèrement que mon père est un artiste de l’enseigne lumineuse, que son savoir est super important », a affirmé Jean-Phillipe Pleau, au sujet de son père ferblantier-soudeur. 

Avec une « sixième année faible », son père peut faire des plans, bâtir et installer des affiches. « Ça prend toute sorte de monde pour faire un monde, toutes sortes de savoirs pour faire un monde. Je ne porte pas un regard de mépris, pas du tout. Je suis convaincu que si j’étais devenu ferblantier-soudeur, je serais heureux, mais d’un bonheur différent. »

L’auteur s’intéresse au transfuge de classe, une réalité que connaît bien Murielle Laberge, et leurs échanges ont été par moment émotifs.
 

 

Rectrice de l’UQO depuis mars 2020, elle a relaté son parcours d’ouvrière, sur une chaîne d’assemblage de la compagnie Northern Telecom. Après avoir perdu son emploi, cette mère de famille est retournée sur les bancs d’écoles pour obtenir son baccalauréat en administration des affaires, ensuite sa maîtrise en relations industrielles et ressources humaines et un doctorat en relations industrielles. 
 

 

Murielle Laberge affirme que la fermeture de l’usine a été l’élément déclencheur dans sa vie et elle s’est dit qu’elle deviendrait scolarisée et ne subirait plus le même sort.  Elle a demandé quel a été l’élément déclencheur pour Jean-Philippe Pleau.

Il a raconté avoir été invité par une copine à aller dans un cours de sociologie comme étudiant libre. Il a découvert un monde qui ne savait pas qui existait.    

 

Conférence sur Gaza avec la professeure Camille Marquis-Bissonnette
 

Le panel Permis d'espérer : Gaza, avec la professeure Camille Marquis-Bissonnette, du Département de droit de l'UQO, et le journaliste Guillaume Lavallée, à droite, une discussion animée par le journaliste Boris Proulx, du Devoir.


La deuxième grande conférence présentée par l’UQO, à la Place Yves-Thériault, était intitulée Permis d’espérer : Gaza.

L’entretien croisé a été animé par le journaliste Boris Proulx, du Devoir, qui a présenté le journaliste Guillaume Lavallée, auteur du livre Gaza avant le 7, et la professeure en droit international à l’UQO, Camille Marquis-Bissonnette.

Pour l’approche dans son livre, Guillaume Lavallée a dit vouloir expliquer à sa mère la situation à Gaza qui existait avant la guerre.  « Parler à ma mère, je trouvais que c’était une manière qui est juste de parler de la mémoire qui existait à Gaza. »
 


Les deux panélistes ont fait le point sur la situation, évoqué les scénarios qui se dessinent et se demandent s'il est permis d'espérer d’un avenir stable pour Gaza. 

Souvent invitée par les médias pour analyser la situation à Gaza, la professeure Marquis-Bissonnette est autrice du livre Le terme terrorisme et ses incidences sur la protection des personnes en droit international Terrorisme, le mot qui blesse ?

Camille Marquis-Bissonnette a rappelé que le rôle du droit international, elle qui s’est souvent fait demander pourquoi ce droit ne fait rien.

« Ce n’est pas vrai que le droit international n’a rien fait. Le problème avec le droit international, c’est qu’il repose sur les États et si les États ne veulent rien faire, il ne peut aller plus loin », a dit la professeure, qui a rappelé les plaintes de génocide déposées par l’Afrique du Sud contre Israël devant le Tribunal pénal international.

Dans sa réplique, il est clair, a-t-elle dit, qu’Israël est allé au-delà de ce qui est permis dans le droit international humanitaire. « Israël est rentré et a tout rasé. Ils ont attaqué absolument tout : les civils, pas civils, infrastructures médiales. »


Entretien sur la traduction 

Suivant la tradition des dernières années, l’UQO a de nouveau présenté un entretien sur la traduction. Myriam Legault-Beauregard, diplômée de l’UQO en traduction, s’entretiendra avec l’autrice et traductrice Dominique Fortier, qui était également présidente d’honneur du SLO 2025. 
 

Myriam Legault-Beauregard, diplômée de l'UQO, s'est entretenue avec l'autrice et traductrice, Dominique Fortier.


Myriam Legault-Beauregard est titulaire de deux baccalauréats et d'une maîtrise de l’UQO. Elle est membre de plein droit de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada depuis 2020. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme traductrice et réviseure dans le secteur public, elle a entrepris un doctorat en lettres françaises à l’Université d’Ottawa

Dans ses temps libres, elle aime surtout lire, traduire et écrire. Son premier recueil de poésie, Comme un myosotis, est paru en 2023 à La Note verte. Sa traduction de The Most Precious Substance on Earth de Shashi Bhat (De plâtre et de platine, parue à L'Interligne en 2024), a été finaliste au prix John-Glassco.

 

Une occasion de découvrir les programmes offerts à l’UQO

Encore cette année, le Décanat de la recherche et de la création, le Service de la bibliothèque de l’UQO et la Galerie UQO ont tenu, conjointement, un kiosque durant toute la durée du Salon. 
 

 

David Fournier-Viger. Directeur du service de la bibliothèque à l'UQO, et Noémie Laurin, agente de recrutement, répondent au question d'un visiteur au Salon du livre de l'Outaouais 2025.


Le Décanat a présenté les œuvres de quatre chercheuses et professeures :

 

Tout au long du Salon du livre de l’Outaouais, des agentes de recrutement ont été présentes à ce même stand pour présenter les programmes offerts à l’UQO et répondre aux questions du public.

Des autrices et auteurs de l’UQO étaient également sur place pour dédicacer leurs livres : 

Le doyen de la recherche et de la création, Simon Beaudry, et la professeure Annie Devault, du Département de travail social.


 

Le professeur Sylvain Lemay, auteur du livre Rouge avril.


 


Hugues Théorêt, chef de cabinet de la rectrice, auteur du livre La Patente - L'Ordre de Jacques-Cartier, le dernier bastion du Canada français.


Partenariat avec les Passeurs culturels

Le Salon du livre de l’Outaouais a également été de nouveau partenaire avec le programme des Passeurs culturels à l’UQO, dont l’objectif est de faire des étudiants et étudiantes des programmes en éducation et en enseignement des ambassadrices et des ambassadeurs en les encourageant à fréquenter des organismes de la région pour développer leur intérêt envers toutes les facettes de la culture.

Ce projet a été mis sur pieds par les professeures Judith Émery-Bruneau, Chantal Nadon et Chantal Déry. Dans le cadre des Passeurs culturels, le SLO 2025 a invité les personnes qui étudient en enseignement à l’UQO à visiter le salon gratuitement et de profiter de rabais en tout temps pour toutes les journées de l’évènement.

L’UQO est fière d’être partenaire du Salon du livre de l’Outaouais, l’un des grands évènements culturels de l’année. Bonne lecture à toutes et à tous!

 

Le 23 février 2025