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Conférence de la SRC à l’UQO : le professeur Stéphane Gagnon anime un panel sur la cybersécurité

La Société royale du Canada (SRC) et l’Université du Québec en Outaouais sont ravies de présenter, le 22 janvier 2025, le deuxième volet de la série ‘Dialogues de la SRC à l’UQO’ intitulé La dette de cybersécurité, un problème qui nous concerne tous. 


Cette conférence, qui sera sous forme d’un 5 à 7, au café-bar Le Tonik du pavillon Alexandre-Taché, à Gatineau, sera modérée par Stéphane Gagnon, professeur en gestion des technologies des affaires au Département des sciences administratives.

Le sujet a été pensé par la SRC en lien avec le thème du G7 de 2025, Technologies de pointe et sécurité des données.


Inscriptions gratuites : https://www.eventbrite.ca/e/la-dette-de-cybersecurite-un-probleme-qui-nous-concerne-tous-tickets-1110501914119?aff=oddtdtcreator


Le professeur Gagnon consacre ses recherches à l’analyse et les systèmes intelligents appliqué à la cybersécurité et à la lutte contre la désinformation et la corruption. Il agira comme modérateur avec les deux invité·es :

  • Benoît Dupont, professeur de criminologie à l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en cyber-résilience et de la Chaire de recherche en prévention de la cybercriminalité. En 2021, il a lancé le Partenariat pour la cybersécurité centrée sur l’humain, un réseau de chercheurs interdisciplinaires travaillant en étroite collaboration avec des partenaires des secteurs privé, gouvernemental et à but non lucratif. Les recherches du professeur Dupont portent sur l’écologie de la cybercriminalité. En 2022, il a cofondé avec ses étudiants la Clinique de cybercriminologie. https://www.linkedin.com/in/benoit-dupont-9369702/
  • Atefeh (Atty) Mashatan, titulaire d’une Chaire de recherche du Canada et professeure agrégée en gestion des technologies de l’information à l’Université métropolitaine de Toronto. Elle est également directrice fondatrice du Cybersecurity Research Lab et boursière de recherche rattachée au Rogers Cybersecure Catalyst. Ses recherches visent à mettre au point de nouveaux concepts de cybersécurité basés sur les technologies émergentes telles que l’IdO, la chaîne de blocs et l’informatique quantique. Elle examine les défis et les possibilités que présentent ces nouvelles technologies et en quoi ces dernières modifient le paysage des menaces cybernétiques. https://www.linkedin.com/in/atty-mashatan/


L’expression « dette de cybersécurité » désigne l’accumulation des risques et des préjudices numériques non traités au sein d’une société. Cette dette apparaît lorsque les problèmes de cybersécurité et de cybercriminalité ne suscitent pas d’interventions appropriées de la part des gouvernements et des organisations, qui semblent plus soucieux de déployer rapidement les nouvelles technologies numériques et de promouvoir leur adoption à grande échelle que de veiller à ce qu’elles soient sûres et sécuritaires. 

La dette de cybersécurité résulte souvent de la tendance que nous avons de privilégier les intérêts commerciaux au détriment du bien-être humain, ainsi que de la réticence que nous avons à réglementer correctement les technologies numériques et les activités en ligne.

Dans nos sociétés occidentales, les particuliers comme les entreprises subissent de plein fouet leur exposition à cette dette de cybersécurité. Par exemple, les particuliers sont exposés à des niveaux sans précédent de fraudes en ligne, qui se traduisent par des milliards de dollars de pertes financières, et les entreprises se trouvent plus vulnérables que jamais aux violations de données et aux attaques par rançongiciel. Les technologies émergentes telles que l’IA et l’informatique quantique auront un effet aggravant sur cette dette de cybersécurité, qui pourrait devenir insoutenable si nous n’agissons pas rapidement.

 

Le 10 janvier 2025