Étudiants internationaux : il faut faire une différence entre demandes de permis d’études et inscriptions !
La rectrice de l’Université du Québec en Outaouais, Murielle Laberge réagit à l’article Étudiants internationaux : La francophonie et les régions davantage ciblés paru dans La Presse et rappelle l’action responsable de l’Université du Québec en Outaouais dans sa gestion des étudiants internationaux.
Madame Laberge réagit ainsi à l’intention du Gouvernement du Québec de limiter l’accueil d’étudiants internationaux pour « alléger la pression sur le logement et protéger la langue française ». Madame Laberge rappelle que c’est avec l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur que l’UQO a déployé des efforts pour augmenter l’arrivée de nouveaux étudiant.e.s internationaux et ainsi combler les besoins criants de main-d’œuvre dans plusieurs domaines de pointe.
Il y a quelques années, le taux de refus des demandes de permis d’études déposées à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada par les candidats à l’UQO a atteint un sommet allant jusqu’à 82 %, ce qui en faisait l’un des plus élevés parmi les universités québécoises. IRCC a fini par reconnaître que son système automatisé était discriminatoire envers les étudiants francophones de certaines régions du monde, et le nombre d’étudiants internationaux à l’UQO a par la suite connu, toute proportion gardée, une hausse importante qui demeure tout de même modeste comparativement aux autres universités.
À l’automne 2018, l’UQO comptait 363 étudiant.e.s de l’international. En 2024 ce sont près de 1 200 étudiantes et étudiants internationaux qui fréquentent l’UQO. Ceci représente 17% de la population étudiante totale de l’UQO alors que ce taux est de plus de 30% dans d’autres universités québécoises.
Murielle Laberge réitère que la Direction de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a fait ses devoirs et gère efficacement tous les dossiers des personnes candidates de l’international.
« Il est important de s’ouvrir sur le monde, l’université est une cité d’univers et la présence de personnes étudiantes provenant de l’international y contribue grandement. »
- Murielle Laberge, rectrice de l'UQO
D’ailleurs, en date du 19 août, près de 4 000 étudiant·e·s de l’international ont déposé une demande d’admission à l’UQO. De ce nombre, seulement 431 ont été jugés admissibles et 355 se sont effectivement inscrits.
« Nos services aux étudiants ont des échanges personnalisés avec chacune des personnes avant leur arrivée au pays. Tout le personnel est préparé, il y a une série d’ateliers avec notre centre de pédagogie universitaire pour favoriser leur réussite en plus de différents webinaires » d’ajouter la rectrice de l’UQO.
Autre facteur important qui contribue à réduire les fraudes possibles envers l’immigration, toutes les personnes admises doivent payer la totalité de leurs droits de scolarité au moment de l’inscription. L’UQO a non seulement mis en place des processus de contrôle et d’admission efficaces, mais l’Université s’est donnée comme mandat d’accompagner ses personnes étudiantes de l’admission à la diplomation.
D’autre part, la rectrice de l’UQO déplore la fin du Programme de l’expérience québécoise (PEQ-Diplômés) qui s’adresse notamment aux étudiants étrangers diplômés du Québec. En offrant une possibilité de travail sur le territoire québécois aux diplômés universitaires, ce programme représentait un élément attractif pour les universités québécoises.
Madame Laberge rappelle : « il est important de s’ouvrir sur le monde, l’université est une cité d’univers et la présence de personnes étudiantes provenant de l’international y contribue grandement ».
L’UQO c’est la destination de choix pour étudier, pour travailler, pour collaborer, et y contribuer!
Le 31 octobre 2024