Chaires Senghor : le professeur Loum au Congrès annuel du réseau international à Lyon
C’est dans la foulée du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie organisé cette année à Paris, France (les 4 et 5 octobre 2024), que le réseau international des chaires Senghor de la Francophonie a tenu son assemblée générale à Lyon les 7, 8, 9 et 10 octobre 2024.
Après l’Université du Québec en Outaouais conjointement avec l’Université d’Ottawa en 2022, l’Université de Timisoara e Roumanie en 2023, c’était au tour de l’Université Jean Moulin Lyon 3 d’être l’hôte de l’édition de cette année.
La particularité cette année a été l’accueil et l’adhésion de 4 nouvelles chaires qui ont rejoint le réseau international des chaires de la Francophonie (les chaires de l’institut diplomatique de Pékin en Chine, de l’Université de Bogota en Colombie, de l’Université de Tunis en Tunisie, de l’Université de Cluj-Napoca en Roumanie.
Le réseau international des chaires de la Francophonie compte aujourd’hui 25 chaires présentes dans les 5 continents. Rappelons que la chaire Senghor de la Francophonie de l’UQO dirigée par le professeur Ndiaga Loum est la première en Amérique du Nord, inaugurée en 2009 par son Excellence Abdou Diouf (docteur honorifique de l’UQO), à l’époque secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Sur la photo, on a de gauche à droite: la représentante du consul du Canada à Lyon, le président de l'Université Jean Moulin Lyon 3, le professeur Ndiaga Loum, titulaire de la Chaire de la Francophonie de l'UQO, et un derrière à droite, Christophe Traisnel, président du réseau international des chaires de la Francophonie.
En prélude à la réunion annuelle du réseau, s’est tenu un colloque international autour de la thématique « Confluences francophones ».
Le professeur Ndiaga Loum, y a contribué activement en prononçant une conférence sur le thème : « De la déclaration de Bamako aux ruptures de l’ordre démocratique dans les pays francophones du Sahel : comprendre les enjeux de l’érosion de l’influence extérieure ».
Comment se manifeste concrètement cette érosion de l’influence extérieure dans les pays du Sahel? Dans les faits, constate le professeur Loum « des pays sous le giron sécuritaire de l’ancien pays colonisateur, ont exprimé leurs souhaits de voir les militaires français et aussi américains quitter leurs territoires (Mali, Burkina Faso, Niger). Ce sentiment de rejet de la présence occidentale en général et de la France en particulier, avec tout ce qui le symbolise, n’est pas irrationnel et fortuit. On peut le traduire en plusieurs questions qui mettent en évidence de façon singulière les contradictions de la politique internationale en Afrique. Le but de cette conférence est de cerner ces différents enjeux aux déclinaisons multiples et d’y apporter des tentatives de réponses qui, n’épuiseront, certes, jamais, la complexité de cette problématique dont la pertinence n’est pas, hélas, que conjoncturelle ».
Les titulaires des chaires Senghor de la Francophonie ont participé à l'assemblée générale annuelle, à Lyon, du 7 au 10 octobre 2024.