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L’UQO dévoile une œuvre honorant les communautés 2SLGBTQIA+

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) a procédé au dévoilement d’un nouveau tableau qui rend hommage aux communautés 2SLGBTQIA+. L’œuvre a été dévoilée le 17 mai 2024, Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, et la biphobie qui vise à prévenir et combattre les préjugés et la discrimination fondés sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre.

Réalisée l’artiste Maxime Boisvert-Huneault, le tableau intitulé Vive le rose ! a été installé au pavillon Lucien-Brault. Deux autres copies seront installées au pavillon Alexandre-Taché, près de la cafétéria, une fois les rénovations complétées et une au Campus de Saint-Jérôme.

Souhaitant la bienvenue aux membres de la communauté universitaire pour ce dévoilement, la rectrice de l’UQO, Murielle Laberge, a rappelé que dans l’enquête sur les Parcours amoureux des jeunes LGBTQ+ au Québec, 61 % des jeunes de 14 à 22 ans ont déclaré avoir subi au moins une forme d’intimidation liée aux formes de discrimination.

L'artiste Maxime Boisvert-Huneault a procédé au dévoilement de son oeuvre Vive le rose! au pavillon Lucien-Brault de l'UQO, le 17 mai 2024, en compagne de la rectrice, Murielle Laberge.


« Face à ces défis, nous ne restons pas les bras croisés ! Aujourd’hui, nous sommes fiers de jouer notre rôle à cette mobilisation, en dévoilant une magnifique œuvre d’art qui symbolise notre engagement envers la diversité sexuelle et de genre, ainsi que notre soutien indéfectible aux communautés LGBTQ+. Cette œuvre est bien plus qu’une simple représentation visuelle, a dit madame Laberge. C’est un message d’espoir et de fierté pour toutes celles et ceux qui ont longtemps dû dissimuler leur véritable nature, subir les regards en coin ou les remarques déplacées. C’est un hommage à leur courage, à leur résilience, à leur détermination à vivre pleinement leur identité. »

Murielle Laberge a remercié chaleureusement Maxime Boisvert-Huneault. « Avec cette œuvre, il déploie non seulement sa vision artistique engagée, mais également témoigne de la qualité de la formation à l’UQO. »

L’artiste, via ses œuvres, a dit vouloir explorer la nébuleuse de l’expérience Queer. «Personnellement, ma pratique se dévoile de plus en plus quand je laisse la chance à la vulnérabilité et à l’acceptation de ma personne, peu importe ses défauts, a dit Maxime Boisvert-Huneault. »

L’artiste souligne que la couleur rose, souvent associée à perpétuation des stéréotypes de genre, a été réappropriée par la communauté LGBTQ + et le mouvement féministe contemporain pour signaler leur présence et défier les normes sociales restrictives au sein des sociétés oppressantes. 

« Pour moi, le rose est une couleur qui a de l’énergie. Le rose fait du bruit, c’est électrique et ça fait bouger les choses. On a vu des tuques roses lors de la marche des femmes aux États-Unis en 2017, avec leur pussy hats, a expliqué l’artiste. On a aussi vu les triangles roses pendant la Deuxième Guerre mondiale pour marquer les hommes homosexuels dans les camps de concentration. On a ensuite pris ce triangle rose pour le renverser pour souligner la crise du sida dans les années 1980. Avec cette idée-là en tête, il était primordial de faire une œuvre qui célèbre le rose »

Le projet de murale a été dirigé par Jean-François Lacombe, professeur à l’École d’Arts et Cultures de l’UQO et directeur artistique du projet, pour son accompagnement et ses précieux conseils tout au long de la conception de cette œuvre; à Elisa Ramirez Hernandez, agente de liaison ÉDI, qui a orchestré de façon remarquable l’ensemble du processus; à Rosaura Guzman, responsable de l’atelier de sérigraphie à l’ÉdAC, qui a collaboré à la production de l’œuvre.

Marie Hélène Leblanc, directrice de la Galerie UQO, a également collaboré à diverses étapes du projet, tout comme Alexandre Mercier et Dominique Leclerc, de la Direction des communications et du recrutement.

Murale EDI

L’œuvre dévoilée cette semaine fait partie d’un troisième tableau de la murale sur l’équité, la diversité et l’inclusion à l’UQO. La première œuvre, La vie des Noir·es compte a été dévoilée en novembre 2020. Conçue par l’Agence Miners, la murale composée de diplômé·es de l’École des arts et cultures (ÉdAC). 

La deuxième œuvre, dévoilée en décembre 2022, intitulée Wàseyàdiz-i, (Éclairer en Anishinabemowin), honore les savoir autochtones. Il s’agit d’une création de l’artiste Mairi Brascoupé de la Première Nation algonquine de Kitigan Zibi en Outaouais.

Ces nouvelles œuvres exposées dans les espaces publics de nos pavillons et campus représentent une étape supplémentaire dans notre démarche visant à instaurer des changements significatifs en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, et à poser des gestes concrets pour transformer notre culture organisationnelle. L’UQO a d’ailleurs franchi une étape supplémentaire en adoptant sa Politique sur l'équité, la diversité et l'inclusion et se positionne parmi les premières du réseau de l'Université du Québec à adopter une telle politique.

 

Le 17 mai 2024