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Le Pôle universitaire Paul Gérin-Lajoie : un atout stratégique pour l’UQO

 

Cela fait un certain temps que je ne vous ai pas parlé du Pôle universitaire Paul Gérin-Lajoie (PUPGL). Pourtant, le Pôle est l’un des éléments stratégiques de notre plan de développement dans les Laurentides.

 

Cela fait maintenant trois ans que l’UQO est impliquée auprès du PUPGL, dont la mission est de favoriser le développement de la formation universitaire, de la recherche et des services à la collectivité dans une perspective de développement des Laurentides.

 

L’UQO n’est pas la seule université présente au Pôle, qui a pignon sur rue à Sainte-Thérèse dans les Basses-Laurentides. Elle collabore avec d’autres partenaires, dont l’Université Laval et l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), qui offrent des formations créditées et non créditées, complémentaires à l’offre de l’UQO, en réponse aux besoins exprimés par la population de cette région en pleine croissance.

 

 

Il s’agit en effet d’une région industrialisée avec des entreprises à haute valeur ajoutée, comprenant notamment une importante grappe aéronautique. On y retrouve également une population fortement scolarisée et urbanisée avec des emplois bien rémunérés et un désir de parfaire leur formation en tout temps. L’effectif étudiant du Pôle est d’ailleurs essentiellement composé d’étudiants et d’étudiantes adultes présents sur le marché du travail. Il n’est pas surprenant que plusieurs universités québécoises soient attirées par les possibilités de développement que représente cette région.   

 

Ayant déjà une présence forte dans les Laurentides, surtout depuis 2010 avec notre campus de 2 500 étudiants et étudiantes à Saint-Jérôme, l’UQO se doit d’être présente dans les Basses-Laurentides, tant au plan académique que géographique. C’est d’ailleurs pourquoi nous nous sommes intéressés très tôt aux activités du PUPGL. L’agilité d’une structure comme celle du Pôle ne peut être que bénéfique pour l’UQO et notre campus de Saint-Jérôme dans le contexte actuel très concurrentiel.

 

En 2015, la direction de l’UQO a décidé de ne pas intégrer le PUPGL à la structure de notre université, mais d’en conserver la forme d’OBNL, dirigé par un conseil d’administration formé de cinq membres votants, dont trois de l’UQO. Le PUPGL est également constitué d’un comité consultatif formé de membres de la communauté des Basses-Laurentides, afin d’assurer le développement des activités de formation en lien avec les besoins de la communauté. Par sa majorité au conseil d’administration, l’UQO est à même de positionner avantageusement son offre globale dans les Laurentides, en travaillant en complémentarité avec les autres partenaires, et non pas en compétition.

 

L’UQO investit également dans le PUPGL par le prêt de services de trois personnes : une directrice à temps partagé avec le campus de Saint-Jérôme, une agente de développement et une assistante administrative. Elles travaillent avec l’objectif d’accroitre l’offre de services provenant de l’UQO et d’atteindre la rentabilité afin de réduire la contribution financière de l’Université. 

 

Pour cela, il faut se montrer innovant. C’est pourquoi nous allons maintenir les programmes offerts à Sainte-Thérèse, démarrer de nouvelles cohortes, essentiellement dans le domaine de la gestion, et créer des microprogrammes de 1er et 2e cycles. Certains programmes doivent être adaptés au contexte du Pôle avec de la formation sur mesure offerte aux étudiants et aux étudiantes déjà sur le marché du travail et désirant parfaire leur formation, de même qu’en acceptant de recevoir des étudiants libres qui s’inscrivent hors programmes.

 

Le PUPGL doit se distinguer de l’offre de formation du campus de l’UQO à Saint-Jérôme en offrant des enseignements de format différent, adaptés aux attentes et tenant compte du type d’étudiants, mais également de la compétition qui est vive dans cette région. C’est pourquoi le PUPGL travaille à peaufiner une offre de services aux organisations, des services conseils et de l’accompagnement aux jeunes entrepreneurs.

 

L’expérience du PUPGL peut nous projeter dans l’avenir si nous parvenons à répondre de manière appropriée aux besoins exprimés par le milieu en matière de formation universitaire. C’est une façon originale de se développer qui ne peut avoir que des retombées positives pour nous, à la condition que la communauté universitaire de l’UQO puisse être en mesure de bien soutenir les activités du Pôle par le développement de nouvelles activités créditées et non créditées, de recherche et de services conseils.

 

Pour l’UQO, l’expérience du PUPGL est le garant d’un positionnement stratégique qui résulte de notre engagement envers la communauté par une propension accrue d’attraction des étudiants et des étudiantes vers l’UQO. Nous remplissons ainsi pleinement notre mission de formation universitaire dans les territoires desservis par l’UQO.