Les FRQ renouvellent le financement du RIISQ codirigé par la professeure St-Amour
Le Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ), qui est codirigé par la professeure Nathalie St-Amour, du Département de travail social, voit son mandat et son financement renouvelés. Les Fonds de recherche du Québec viennent en effet d’annoncer un nouveau financement de 4 M$, pour une période de 4 ans (2024-2028).
Le RIISQ est un acteur clé dans la préparation et la résilience du Québec face aux inondations. La professeure St-Amour dirige le Réseau avec Philippe Gachon, professeur au Département de géographie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Mylène Riva, de l’Université McGill, et Karem Chokmani, professeur au Centre Eau Terre Environnement à l’Institut national de la recherche scientifique.
« Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’UQO, pour nos partenaires et surtout pour toute la population qui doit s’adapter aux impacts des changements climatiques. J’ai le plaisir d’être associée au RIISQ à titre de codirectrice, affirme la professeure St-Amour, qui a tenu à remercier Adel El Zaïm, vice-recteur pour son soutien. Je pourrai donc poursuivre le travail initié par mon collègue Mario Gauthier et travailler ensemble ainsi qu’avec les autres chercheurs et chercheuses de l’UQO, à mettre en place la première antenne régionale du RIISQ. De beaux défis en perspective. »
Dans ses travaux de recherche, Nathalie St-Amour s’intéresse aux conséquences psychosociales des évènements météorologiques extrêmes récurrents pour les personnes sinistrées. Elle est également préoccupée par les conséquences amplifiées de ces évènements pour les personnes vulnérables (revenu, âge, par exemple). « Malheureusement, notre région offre un laboratoire naturel pour étudier ces questions en raison des épisodes récurrents, avec les inondation de 2017, 2019 et 2023, et la tornade en 2018. »
Les professeur·es de l'UQO sont très actifs au sein du RIISQ depuis sa création. En plus de Mario Gauthier, Audrey Maheu, du Département des sciences naturelles et directrice de l'Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT-UQO) sont également membres du réseau, tout comme les professeur·es Chantal Déry, Christine Gervais, et Kristel Tardif-Grenier.
Dans le contexte où les inondations et les défis reliés à l’eau sont un enjeu majeur qui s’accroît dans la réalité québécoise, le RIISQ vise à améliorer la capacité du Québec à se préparer aux inondations et à mieux s’en protéger. Son mandat permet de développer la recherche académique en partenariat, de former la relève, d’outiller les gouvernements, les intervenants et les gestionnaires, tout en assurant le transfert de connaissances vers le grand public et les décideurs.
« Les bouleversements climatiques posent un défi collectif majeur sans précédent, alors que les risques climatiques et hydrométéorologiques deviennent systémiques, extensifs et à effet domino. Ce défi sociétal en est aussi un pour la recherche intersectorielle, soit la nécessité d’accroître notre capacité à faire face à des risques en constante mutation, en mobilisant tous les savoirs et notre intelligence collective. », affirme de son côté le professeur Philippe Gachon.
Le RIISQ tient à remercier les Fonds de recherche du Québec de sa confiance et du financement disponible à tout le réseau universitaire dans son ensemble. Le RIISQ remercie également ses membres, chercheurs et chercheuses œuvrant dans les 18 universités du Québec, ainsi que les nombreux partenaires socio-économiques, de leur précieuse collaboration pendant les quatre premières années de son mandat.
Le renouvellement du mandat du RIISQ souligne l’importance de la recherche et de la formation de la relève dans le développement de solutions innovantes et durables pour aider la société québécoise à faire face aux risques d’inondation.