Grand rendez-vous de l'UQO
Diane Fontaine, Grande diplômée, volet carrière
L'UQO félicite madame Anicka Filiatrault-Dumas, récipiendaire du prix Grande diplômée – volet relève, qui se distingue par ses activités professionnelles et sa contribution à sa communauté.
Anicka Filiatrault-Dumas est titulaire d’un baccalauréat en travail social de l’UQO (2017). Elle est également fondatrice et propriétaire de L’Ébauchoir, un atelier de création de céramique. Unique en son genre à Saint-Jérôme, l’atelier offre des cours de façonnage et de tournage ainsi que de peinture sur céramique.
Après l’obtention de son baccalauréat, Anicka a évolué au CISSS des Laurentides, notamment à titre d’agente de relations humaines à la Protection de la jeunesse puis d’éducatrice au Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté.
Simultanément habitée par sa passion pour la poterie, elle a suivi et complété en 2019 une formation en céramique au Centre de Céramique Bonsecours puis a ouvert, en 2021, son atelier-boutique.
Bien que l’ouverture de l’Ébauchoir soit récente, les retombées positives pour la communauté se font déjà sentir. Plusieurs étudiantes et étudiants de l’UQO fréquentent l’atelier, situé à quelques pas du campus de Saint-Jérôme, et les commentaires recueillis sont unanimes. Outre le plaisir et la satisfaction de créer, les étudiantes et étudiants soulignent les nombreux bienfaits des ateliers offerts par L’Ébauchoir, notamment la réduction du stress. L’AGE-CEUL, fort de ce constat, a d’ailleurs fait appel à l’expertise d’Anicka pour l’animation d’ateliers auprès de la communauté étudiante et compte répéter l’expérience pour les prochains trimestres lors des périodes de mi-session et de fin de session où le stress est à son paroxysme.
Bien qu’à l’aube de sa carrière, le parcours atypique d’Anicka démontre toute sa rigueur, sa résilience et sa détermination. Se lancer dans l’entrepreneuriat et l’enseignement de la céramique n’était pas une mince tâche, et elle l’a réussi avec brio. Qui plus est, le jumelage de sa passion avec sa formation en travail social lui a donné des outils d’interventions (individuelles et collectives), des valeurs et une vision holistique de la société, ce qui lui permet d’avoir une vision macroscopique du potentiel de son entreprise sur le bien-être de sa communauté.
Les projets fourmillent et son souhait est de pouvoir offrir des services qui aideront les personnes de sa communauté à se reconnecter avec leur côté créatif, afin de briser l’isolement ou d’offrir un exutoire au stress du quotidien. Elle veut progressivement rallier le domaine psychosocial et l’art par le médium de l’argile puisqu’elle remarque de plus en plus les bienfaits psychologiques de la poterie chez les personnes participantes. Les possibilités d’avoir un impact significatif sur la santé mentale sont grandes et des projets prendront progressivement naissance pour s’adresser à différentes clientèles notamment les étudiants (cégep et université) et les personnes âgées. Anicka n’exclut pas l’idée d’études de deuxième cycle en art-thérapie afin d’aller encore plus loin dans sa vision entrepreneuriale.