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École d'été citoyenne 2025

Personnes intervenantes

Yves-Marie Abraham est professeur agrégé au département de management de HEC Montréal, spécialisé en théories des organisations ainsi qu’en sociologie et anthropologie de l’économie. Chercheur chez le groupe de recherche Polémos, il est auteur de maintes publications sur le thème de la décroissance, dont Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et Guérir du mal de l’infini (2019).


Adam Archambault est candidat au doctorat en relations territoriales autochtones à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Il est récipiendaire de deux bourses d’excellence de même que deux bourses doctorales, et rédacteur d’articles scientifiques sur les enjeux des peuples autochtones du Canada en lien avec le développement économique (voir Généalogie des lieux et corésistances autochtones : transmissions des savoirs territoriaux en contextes d’extractivisme de masse). 


Charles-Antoine Bachand est professeur en fondements de l’éducation de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Il enseigne les fondements de l’éducation, les théories de l’apprentissage ainsi que la méthodologie de recherche. Ses travaux de recherche portent sur les fondements et sur les pratiques de l’éducation à la citoyenneté à visée émancipatrice en Anthropocène.


Claude Bouffard est cofondateur de la Coalition québécoise des lacs incompatibles avec l'activité minière (QLAIM). Il est également coordonnateur du comité citoyen d’opposition au projet minier La Loutre à Lac-des-Plages dans la Petite-Nation.


Noémi Bureau-Civil était candidate indépendante dans Rimouski - La Matapédia aux dernières élections fédérales. Après avoir pratiqué comme physiothérapeute dans le secteur public pendant près de 10 ans, elle a œuvré comme aide-maraîchère, puis comme chargée de projets communautaires, et a travaillé sur la politique municipale familiale à Saint-Valérien. Elle coordonne également le groupe de recherche Polémos à titre de bénévole.


Marie-Claude Beaulieu milite depuis 2022 au sein du groupe local des Mères au front des Basses-Laurentides. Extrêmement touchée par la crise climatique et ses répercussions sur le vivant, elle est porteuse du dossier Stablex de Blainville. Ayant instigué la campagne « Le Québec la poubelle de l'Amérique », elle milite sans relâche pour une meilleure gestion et une réduction de la production des déchets de matières dangereuses sur le territoire québécois.


Jean-Philippe Bernard est professeur au département des sciences sociales à l’UQO depuis 2023. Historien, il s’intéresse en particulier à l’histoire du Québec et du Canada de la période industrielle selon des approches d’histoire sociale, régionale et environnementale. (Ses projets de recherche actuels portent sur les politiques de retour à la terre en contexte de chômage, de même que sur les conséquences sociales des mesures de conservation de la faune et de la forêt au Québec.)


Daniel Cayley-Daoust est président de l’Association des résidents de l’Île de Hull (ARIH) et directeur général de la Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais (TROCAO). Il s’oppose publiquement aux projets de développement engendrant des expropriations sur l’Île de Hull. 


Loïc Carpentier complète une maîtrise en science politique à l’UQAM. Depuis son passage à l’Été des humanités dans la Péninsule acadienne, ses champs d’intérêts regroupent les théories biorégionalistes, l’étude des communs, les monnaies alternatives locales ainsi que la souveraineté alimentaire. Il travaille dans le communautaire à Montréal et en agriculture maraîchère.


Mathieu Charbonneau est directeur d'Action Santé Outaouais. Il est également sociologue, chercheur en politique de santé et chargé de cours en sociologie et en innovation sociale.


Manuel Charrette détient une maîtrise en anthropologie et est chargé de cours en anthropologie environnementale à l'Université d'Ottawa. Situées à l'intersection d'enjeux environnementaux, politiques et juridiques, ses recherches interrogent la manière dont se croisent l'évolution des pratiques en matière de protection de la biodiversité et des rapports entre l'État et les nations autochtones au Québec. Développant une écologie politique critique de la conservation, il s'intéresse aux potentiels du biorégionalisme pour favoriser des gestes de territorialisation décoloniaux.


Johanne Clément est une citoyenne impliquée dans la mémoire collective des expropriations de Mirabel.


Karine Comin-Quilez est psychoéducatrice de formation et citoyenne engagée pour la justice climatiqe et sociale, notamment dans le projet collectif biorégional avec le LabPop et dans le conseil d’administration de la Commission Jeunesse de Gatineau.


Vanessa L. Constantineau est coordonnatrice à l’Association pour la défense des droits sociaux. Elle a également rédigé pour le journal L’Injecteur, et a contribué à une campagne de sensibilisation et d’appel à l’action sur la crise des opioïdes.


Thomas Côté est militant au Syndicat des locataires de Gatineau. Il milite avec et pour les locataires de la ville depuis 2022. Nouvellement père, Thomas prête son temps libre au militantisme, à la chanson, à la chasse et la pêche, et à la cuisine


Vincent Courteau est intervenant social au Centre d’amitié autochtone de Maniwaki. Il agit notamment sur l’enjeu de l’itinérance, ayant également travaillé pour l’organisme BRAS Outaouais avant de rejoindre le Centre d’amitié. En partenariat avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), il a contribué à la mise sur pied du programme Songideye (courage en langue algonquine) en 2022, pour adapter les séjours hospitaliers à la culture autochtone de Maniwaki.


Alex Davro est une illustratrice québécoise qui a œuvré pendant une dizaine d’années dans le milieu de la coopération internationale. Elle obtient ensuite un certificat en design graphique et en illustration à l’École des Arts et Cultures de l'Université du Québec en Outaouais. Touche-à-tout, elle s’intéresse au dessin sous toutes ses formes, de l’illustration jeunesse à l’illustration commerciale et éditoriale. Elle crée aussi des installations immersives et des murales. Son travail est souvent ludique et coloré, avec une touche de nostalgie ainsi qu'un accent mis sur la nature et les formes organiques. Elle aime mettre sa créativité au service de l'engagement social, des organismes et des acteurs culturels d'ici.


Alain Deneault est un philosophe québécois et docteur en philosophie de l’Université Paris-VIII. Il a été directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris de 2016 à 2022. Il enseigne au campus de Shippagan de l’Université de Moncton dans la Péninsule acadienne.


Sylvie Deschambault est une citoyenne impliquée dans la mémoire collective à Mirabel.


Mario Dion est titulaire d’une maîtrise en travail social et a travaillé toute sa vie en organisation communautaire. Il a cofondé la Table de concertation sur la faim et le développement social de l’Outaouais (TCFDSO) et il est membre du CA du LabPop. Depuis trois ans, il porte l’idée d’un programme public de Régime Québécois d’assurance alimentaire (RQAA) pour financer les petits et moyens producteurs-trices écologiques, des circuits courts de distribution alimentaire des producteurs écologiques vers les consommateurs qui souffrent d’insécurité alimentaire. Bref, il propose de changer notre système alimentaire industriel et capitaliste à un système alimentaire régional ou local viable sur le plan environnemental et social. 


Sarah Dubuc est agente de défense des droits collectifs dans un organisme communautaire de Montréal. Titulaire d’une maîtrise en affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, elle s’intéresse aux dynamiques de pouvoir acquises par la socialisation, aux formes alternatives de gouvernance et à l’écoféminisme comme levier d’action politique. Elle se consacre à des projets artistiques, littéraires et agricoles au gré des saisons.


Caroline Dufresne a pris racines dans plusieurs communautés du Québec, entre autres grâce aux Ateliers des savoirs partagés. Elle coordonne cette démarche de coapprentissage entre les milieux ruraux et des chercheur·es depuis 2012. Caroline étudie également au doctorat en géographie à l'UQAM. Et elle est la mère de deux humains formidables qu’elle accompagne au mieux dans notre époque trouble.


Éloe est une citoyenne engagée et une paire aidante particulièrement impliquée dans la défense de droits des personnes en situation d’itinérance, notamment sur le site Robert-Guertin. Elle siège également au sein de divers conseils d’administration, où elle met son expertise et son expérience au service de la justice sociale et de l’inclusion.


Ambre Fourrier est doctorante en sociologie et chargée de cours à HEC Montréal. S’intéressant aux thématiques de la décroissance et du travail, elle détient également une maîtrise en gestion de l’innovation sociale, pour laquelle elle a réalisé un projet de mémoire sur le revenu de base.


Philip Gagnon est né à Saint-Félicien, « la ville de l’automobile ». Ça fait 33 ans. Il a déménagé plusieurs fois et est allé à l’école (Concordia, Université Laval). Son char était une galerie d’art qui s’appelait la galerie qui tuffera pas 3 ans. Elle est morte de sa belle mort en novembre passé. Par contre, elle l’a amené à plein de places : entre autres, à l’Œil de Poisson (Québec), à Admare (Îles-de-la-Madeleine), à Est-Nord-Est (Saint-Jean-Port-Joli), au Lobe (Saguenay), à Atoll (Victoriaville), à la Galerie des arts visuels (Québec) et à Caravansérail (Rimouski). Quelques-unes de ces places-là sont fermées maintenant. Récemment, il a mis le pied dans deux universités en tant que chargé de cours (Université Laval et UQAC). Il touche du bois. C’est probablement temporaire. C’est féroce les milieux artistiques et universiteux. Alors, il essaie de faire en sorte qu’on puisse enseigner dehors, à côté plutôt que devant. Il essaie fort. Il essaie aussi de se faire du fun et de pas trop stresser avec la conférence qu’il va donner à Gatineau.


Alexandre Gallant est coordonnateur au Collectif régional de lutte à l’itinérance en Outaouais (CRIO). Que ce soit au conseil municipal ou auprès des médias, il se mobilise publiquement face à la crise du logement et à la situation des personnes itinérantes dans la région, militant activement au sein de son organisme pour cette cause. 


Gabrielle Garneau a grandi à Aylmer, à proximité d’un ruisseau, de friches et de forêts qui étaient ses terrains de jeu. En 2021, des rumeurs circulent voulant que la forêt Champlain puisse être rasée pour y construire un nouvel hôpital. C’est la menace pesant sur cette forêt de proximité, au cœur d’un corridor écologique, qui l’incite à se mobiliser. La lutte pour préserver le corridor Champlain lui fait connaître le mouvement Mères au front, auquel elle se joint en 2023.


Luc Gaudet est coordonnateur du LabPop. Il mène également des pratiques d'accompagnement, de consultation et de formation en participation citoyenne et en art pour la transformation sociale.


Andrew Gibson apporte une perspective singulière sur la durabilité, inspirée de son expérience multidisciplinaire qui croise les loisirs de plein air, l'environnement et les politiques publiques. Son parcours a débuté par un baccalauréat en loisirs de plein air et sciences naturelles, enrichi par des étés consacrés à la plantation d'arbres dans l'Ouest canadien. Après un doctorat explorant les intersections entre la social-démocratie et l'environnement, il a œuvré au sein de la fonction publique fédérale, se consacrant aux affaires étrangères, au syndicalisme et au développement durable. Animé par l'urgence des crises climatiques et de la biodiversité, il a entrepris une maîtrise professionnelle en gestion durable des écosystèmes forestiers. Cette démarche l'a conduit à un stage à la Société pour la nature et les parcs du Canada, où il s'est investi dans la restauration du frêne noir et l'initiative des aires protégées 30x30 dans le bassin versant de la rivière des Outaouais. Son engagement se manifeste également par son implication dans l'organisation régionale Décroissance Outaouais.


Isabelle Giroux détient une maîtrise en science politique et travaille dans le domaine des politiques publiques depuis plus de dix ans. Maman de deux jeunes enfants, elle a à cœur de protéger les espaces naturels et de léguer un monde bienveillant et solidaire aux générations futures. C’est ce qui motive son engagement dans les Mères au front de l’Outaouais. 


Vincent Greason a été coordonnateur à la Table ronde des organismes volontaires en éducation populaire de l’Outaouais (TROVEPO). Il fut récipiendaire du prix Émile-Ollivier en 2017 pour son engagement en éducation populaire et en droits de la personne. Au cours de sa vie, il a également été animateur au Carrefour de pastorale en monde ouvrier ainsi qu’au Centre d’éducation populaire de la Commission des écoles catholiques de Québec, puis responsable du dossier Éducation et coordonnateur au Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec. Le curriculum vitae de Vincent Greason démontre un engagement de plusieurs décennies dans une diversité de milieux d’intervention (tant syndicaux que communautaires, francophones qu’anglophones, nationaux qu’internationaux). Un engagement qui se fait tout autant dans sa vie professionnelle que citoyenne et qui s'étend à plusieurs contextes : groupes de base, regroupements régionaux et regroupements nationaux.


Marie Pierre Guitard est intervenante de proximité à La Soupière de l'Amitié.


Éloi Halloran est responsable de la formation au LabPop et agent de liaison de l'École d'été citoyenne 2025. Il est également impliqué dans différentes tentatives artistiques, politiques et théoriques pour panser/penser notre monde, notamment au prisme des biorégions.


Erik Higgins est ingénieur forestier et dirigant du département des ressources naturelles et de la faune chez Kitigan Zibi Anishinabeg. Originaire de la Vallée-de-la-Gatineau en Outaouais, Erik travail pour la communauté depuis 12 ans. Il ouvre pour le leadership autochtone en matière de conservation et développement économique sur son territoire traditionnel.
Passionné par la nature, l'écologie et la bio complexité qui nous entourne, il travail avec Nagadjitòdjig Aki (Guardiens du territoire) pour la conservation de la biodiversité et la culture Anishinabeg.


Murielle Laberge est rectrice de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) depuis 2020. Titulaire d’une maîtrise en relations industrielles et ressources humaines et d’un doctorat en relations industrielles, elle s’est jointe à l’UQO en 1998. Professeure au département de relations industrielles, elle a travaillé avec le Centre d’études et de recherches en psychologie industrielle et comportement organisationnel (CERPICO) et l’Équipe de recherche multidisciplinaire sur les organisations en santé (ERMOS) de l’UQO. Elle a signé et cosigné de nombreux articles scientifiques, ainsi que prononcé plusieurs conférences lors de forums scientifiques nationaux et internationaux. De 2007 à 2015, Murielle Laberge a occupé les fonctions de doyenne de la gestion académique. Parallèlement à ses fonctions universitaires, elle a également œuvré en tant qu’experte-conseil en ressources humaines et accompagné de nombreuses organisations des secteurs public et privé dans l’amélioration du climat organisationnel, ainsi que dans l’identification et le développement du potentiel humain. Au moment de sa nomination, Murielle Laberge était présidente du conseil d’administration du Collège Héritage et du Centre d’aide 24/7, en plus de siéger au comité de direction de la Fédération des cégeps. La médaille de l’Assemblée nationale du Québec lui a d’ailleurs été décernée en 2019 pour services rendus à la communauté.


Michel Lacroix est un citoyen impliqué de longue date, notamment au sein de l'Assemblée générale de l'Île de Hull lors des expropriations de l'époque (1969-1974).


Maude Lafrenière est coordonnatrice de l’Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Vallée-de-la-Gatineau. Elle s’est notamment occupée du dossier Logement en santé, un projet d’habitation communautaire de la Haute-Gatineau afin de créer de nouveaux logements sociaux dans la région pour des personnes aux revenus modestes et contrer la pénurie de logements abordables. Elle est également citoyenne engagée pour sa communauté, s’étant présentée devant le bureau de la députée de Hull afin d’exprimer ses préoccupations et celles des autres groupes citoyens face au projet de loi 15, intitulé « Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace ».


Sara Lambert est candidate au doctorat à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa. Elle travaille dans le milieu communautaire et est membre de l’équipe de recherche de la Clinique interdisciplinaire en droit social de l’Outaouais. Ses recherches portent sur la jeunesse, l’itinérance, les injustices épistémiques et les méthodes de recherche artistiques.


Emmanuelle Larocque est professeure au département de travail social et membre du comité de direction du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté. Elle contribue au développement du travail écosocial au Québec et à l’international par ses recherches sur la justice et la transition socioécologique. Elle s’intéresse particulièrement aux approches d’intervention et pédagogiques favorisant la (re)connexion au vivant et le développement de l’identité écologique, incluant l’intervention par la nature et par les arts et le yoga thérapeutique Emmanuelle est aussi chercheuse principale de trois études sur les effets psychosociaux des enjeux environnementaux, membre du comité scientifique de la Formation continue concernant la lutte contre les changements climatiques et l’INSPQ et militante écologiste pour Mères au Front.


Roxanne Lauzon est avant tout membre de la communauté de Pikogan de la nation anishinabeg du Canada. Artisane traditionnelle, elle travaille le cuir, les perles, l’écorce et les os. Elle œuvre également en tant que conseillère pour le Partenariat autochtone régional de la Ville de Gatineau ainsi que le Pôle d’enseignement supérieur de l’Outaouais, et fait partie du conseil d’administration de Centraide Outaouais. 


Noémie Lebrun est étudiante à la maîtrise en sciences sociales du développement territorial, à l’Université du Québec en Outaouais. Sa recherche porte sur l’autoproduction alimentaire par les citoyens et citoyennes via les jardins communautaires. Environnementaliste avant tout, Noémie s’implique régulièrement au sein de sa communauté, que ce soit pour des projets en sécurité alimentaire, en éducation émancipatrice ou en verdissement urbain. Légèrement ambitieuse, elle touche à tout que ce soit par l’animation d’ateliers sur l’écocitoyenneté et l’autosuffisance alimentaire, ou par l’implantation de prés fleuris dans la région pour la protection de la biodiversité. Fière de ses racines anishinabes, son action est guidée par la croyance ferme en un pouvoir au sein de chaque membre de la communauté et le changement vers une société plus juste, saine et en harmonie avec la nature.


François L'Escalier est directeur du Gîte-Ami.


Nicholas Lucas-Rancourt est d'ascendance mi'gmaq et euro-canadienne. Ayant grandi en territoire anishinaabe, il œuvre en tant que conseiller pédagogique en autochtonisation, équité, diversité et inclusion à l'UQO. Il est aussi chargé de cours au Département des sciences sociale de l'Université et a enseigné le cours Histoire des Autochtones au Québec et au Canada l'hiver dernier. Détenteur d’une maîtrise en sciences de l’éducation, il a réalisé son projet de mémoire sur la pédagogie autochtone fondée sur le récit.  


Flandrine Lusson est candidate au doctorat en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ses travaux portent sur la construction des identités et imaginaires territoriaux au prisme des mémoires urbaines. Dans le cadre de son doctorat, elle a étudié les effets à long terme de la mémoire des expropriations à l’échelle du territoire de Mirabel. Elle s’intéresse également aux représentations et pratiques socio-spatiales, ainsi qu’aux effets des transformations urbaines.


Paule Mackrous est une auteure, artiste, horticultrice, arboriste et forestière urbaine basée à Montréal (Tiohtià:ke). Après l’obtention d’un doctorat en histoire de l’art, son cheminement académique s’est poursuivi en horticulture, arboriculture et foresterie. Depuis, le concept de la transition socio-écologique est au centre de ses créations, rédactions, enseignements et multiples autres travaux. Elle a travaillé dans plusieurs secteurs, incluant la ville de Montréal, des entreprises privées d’aménagement paysager, ainsi que des organismes communautaires. Elle est fondatrice de Coeur d’Épinette, un projet cultivant la connexion à la nature urbaine et l’esprit de communauté par les ateliers et la création. Les principes d’inclusion, d’accessibilité, de créativité et de justice environnementale sont au cœur de ses actions.


Bruno Massé est titulaire d’une maîtrise en géographie ainsi que de diplômes en foresterie, en pédagogie et en administration publique. Entre 2014-2018, il a été enseignant de géographie et de méthodologie en sciences humaines aux cégeps Marie-Victorin et Édouard-Montpetit. Après avoir déménagé en Outaouais, il a travaillé comme consultant en analyse territoriale pour le Conseil de la Nation Atikamekw, puis agent de recherche à l’Université du Québec en Outaouais. En tant qu’écrivain, il s’intéresse à la crise environnementale, à la révolte et aux créatures de la nuit. Il est l’auteur de plusieurs romans ; L’Anse-aux-Malices est le premier tome d’une série de « dark fantasy » ensorcelante.


Réjean Mathieu est professeur retraité de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il a dirigé de multiples thèses et mémoires, notamment sur le travail de rue et l’intervention sociale. Ses domaines d’expertise se trouvent en action collective, économie sociale et solidaire, travail social et itinérance. Il a été impliqué sur le terrain contre les expropriations de l'Île de Hull (1969-1974).


Patrick Nicastro est un artiste et étudiant à la maîtrise à l'École des arts et culture de l'UQO.


Padraic O'Brien a grandi à Hull et milite avec le Syndicat des locataires de Gatineau depuis 2022. Il travaille comme apprenti-électricien et aime jouer au soccer et faire pousser des plantes dans ses temps libres.


Raymond Ouimet est le fondateur de la revue outaouaise d'archives, d'histoire et de patrimoine Hier encore et est l'auteur de quatorze ouvrages à caractère historique. Il a fait partie des citoyens engagés sur le terrain contre les expropriations de l'Île de Hull (1969-1974).


Vincent Ouellette-Destroismaisons est chroniqueur en environnement à Radio-Canada. Titulaire d’un baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire, il a d’abord exercé comme enseignant avant de réorienter sa carrière vers le développement local et l’économie sociale. Depuis 2023, il occupe le poste de coordonnateur de la coopérative Place du Marché de Ripon et agit également comme chargé de projet pour La Petite-monnaie, la monnaie locale de la MRC de Papineau, une initiative portée par la coopérative. Communicateur aguerri, Vincent partage ses réflexions à titre de chroniqueur à la radio de Radio-Canada Ottawa-Gatineau. Il a aussi publié le livre Une histoire à guichet fermé dans le numéro 26 des Nouveaux Cahiers du Socialisme en automne 2021.


Simon Paré-Poupart est vidangeur et fier de l’être, depuis 20 ans. En 2024, il publie le livre Ordures! Journal d’un vidangeur, dans lequel il présente des facettes méconnues de son métier, tout en s’attaquant au gaspillage et à la déresponsabilisation citoyenne en matière de déchets. Il est également titulaire d’un baccalauréat en psychologie, d’un autre en sociologie et d’une maîtrise en administration internationale.


Pierre Pariseau-Legault est professeur titulaire au département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais et codirecteur scientifique du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS). Il possède une expertise en soins infirmiers médico-légaux et s’intéresse également à la judiciarisation des problèmes sociaux. Ses recherches portent sur la conscience juridique, la dérogation aux normes, la gestion des risques et la mise en œuvre du droit auprès des personnes en besoin de protection. Il enseigne la psychiatrie, l’intervention en situation de crise et l’éthique clinique aux futures infirmières et infirmières praticiennes spécialisées. Au cours des dernières années, il a mené et participé activement à plusieurs projets de recherche portant sur les pratiques coercitives, le signalement aux services de protection de l’enfance, l’intervention en contexte d'itinérance, ainsi que la culture du silence dans les organisations de santé et les services sociaux. Ses travaux poursuivent les objectifs suivants : améliorer les pratiques d'intervention médico-légale, renforcer la compétence éthique des professionnels de la santé et favoriser une plus grande reconnaissance des droits humains en santé mentale.


Stéphane Pisani est sociologue des organisations et coordonnateur du projet des boîtes à livres pour l’École d’été citoyenne. Engagé depuis plusieurs années dans des initiatives écocitoyennes en économie sociale et solidaire, il est cofondateur et membre actif du Mouvement citoyen des Boîtes à livres de Gatineau. Son travail vise à promouvoir l’accès à la culture et l’inclusion sociale par des projets collaboratifs ancrés dans l’économie circulaire.


Lucie Richard-Duclos est étudiante à la maîtrise en génie de la construction à l'ÉTS, au sein du Laboratoire d'ingénierie pour le développement durable (LIDD). 


Justin Roy est conseiller et directeur du développement économique du Conseil de la Première Nation de Kebaowek.


Clémence Roy-Darisse est une comédienne et créatrice de la relève. Forte de ses études universitaires au baccalauréat et à la maîtrise en théâtre, science politique et féminisme, elle écrit et met en scène des textes qui éveillent et engagent. Récemment, elle a fait partie de la distribution de 2042 au Centre National des Arts et de Mamuche en tournée en Ontario français. En tant qu’autrice, elle présente Profil en 2019, œuvre portant sur la dictature du bonheur sur les réseaux sociaux et Laurence, ouvrage honoré de deux bourses de création. Clémence détient une maîtrise en théâtre, où elle se concentre sur l’intégration des écoémotions au théâtre, dans la mise en scène et l’écriture. Co-fondatrice de Éclore, elle favorise l’implication des artistes dans la transition socio-écologique, incarnant ainsi une nouvelle génération d’artistes engagés.


Mélissa Roy est professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal. Elle travaille à l’intersection du travail social, de la sociologie de la santé et de la santé publique critique, utilisant des crises sociales et sanitaires comme site d’étude pour analyser des conflits de savoirs et le renouvellement de figures de la discrimination. Elle possède également un riche parcours en intervention individuelle et collective dans les champs de la santé mentale, l’itinérance et les dépendances. Ses travaux portent notamment sur le pouvoir normatif dans les champs de la santé et de la santé mentale. Ses recherches s’intéressent d’une part au renouvellement de l’exclusion socioculturelle lors de crises socio sanitaires, et d’autre part, à la décentralisation du pouvoir dans le champ de la santé mentale.


Andréane Sabourin est titulaire d’un baccalauréat en Animation et recherche culturelles, d’un DEP en Production horticole et d’une maîtrise en Sécurité alimentaire. Elle se dédie depuis de nombreuses années à prendre soin du territoire où elle vit, et des gens qui l’habitent. Elle a animé des jardins et cuisines collectives, enseigné au professionnel et au collégial, et travaille au sein de la MRC de Papineau depuis 7 ans. La création et la mise en œuvre de l’Agro Lab Petite Nation lui permettent de jumeler ses passions pour l’alimentation durable, l’innovation sociale, les relations humaines et pour le petit bout de territoire où ses enfants et sa communauté grandissent.


Anna Salter est une citoyenne impliquée à l'Association des résidents de l'Île de Hull (ARIH), notamment autour de l'histoire orale des démovictions récentes dans ce quartier.


Aymara Sanchez est intervenante artistique au LAB CIPTO. Issue d’une lignée d’artistes qui l’a conduite à la Real Academia de San Carlos à Mexico, elle est reconnue pour sa polyvalence dans les domaines des arts visuels, de la performance et de l’improvisation musicale. Elle combine actuellement des projets artistiques avec son engagement professionnel au LAB, où elle facilite l’accessibilité et la démocratisation des arts pour tous les membres de la communauté. Son approche consiste à combiner des méthodes anciennes et nouvelles, dans l’espoir de briser les frontières et de combler les différences culturelles et environnementales. Son travail va de la performance de rue aux cérémonies indigènes, combinant ces techniques multidisciplinaires, développant son style avant-gardiste en interférant avec la catharsis des émotions humaines.


Nathalie St-Amour est professeure en travail social à l’Université du Québec en Outaouais et co-directrice du RIISQ - Réseau inondations intersectoriel du Québec.


Marie-Pierre St-Denis Lafrenière est organisatrice communautaire au CISSS de l’Outaouais.


Bruno Sylvestre a toujours été animé par la curiosité d’apprendre, que ce soit la façon dont les choses fonctionnent, le comment, ou ce qui pousse les gens à agir, le pourquoi derrière nos comportements et nos décisions. Après plus de deux décennies dans l’ingénierie, déçu de la direction dans laquelle l’humanité s’engageait et de la lenteur du virage, pourtant nécessaire, à effectuer afin d’assurer une vie pérenne pour tous, il a pris la décision en 2022 de quitter son emploi pour retourner aux études en science politique afin d’apprendre sur notre société, pour mieux la comprendre et ainsi aider à trouver les points d’inflexion menant au virage nécessaire. En effet, l’humanité fait face à de multiples défis, tels que la catastrophe climatique, l’effondrement de la biodiversité, ou encore les inégalités grandissantes. Un chemin qui l’a mené à entreprendre des recherches d’études supérieures sur l’imaginaire de la décroissance ainsi qu’à cofonder l’association régionale Décroissance Outaouais.


Philippe Terrier est cofondateur et responsable du Laboratoire d’ingénierie pour le développement durable (LIDD). Ingénieur et détenteur d’un doctorat portant sur la conception biomimétique (ÉTS-HEC), il s'intéresse à la mise en œuvre des principes d’ingénierie durable. Son expertise concerne les technologies appropriées, l’ingénierie pour les milieux polaires (Antarctique), le biomimétisme et la conception biomimétique. Il est également impliqué bénévolement au sein d’organismes non gouvernementaux en coopération dont Cyclo Nord Sud, qui revalorise des vélos pour faciliter la mobilité des personnes dans les pays du Sud.


Ahamada Touré est coordonnateur pour l’organisme Collectivités ZéN (Zéro émissions nettes) Outaouais. Il a étudié les sciences environnementales lors d’un baccalauréat en géologie pour comprendre le fonctionnement de notre planète, puis a complété une maîtrise en environnements continentaux et hydrosciences pour mieux comprendre les interactions entre les écosystèmes. Il a entre autres mené un travail de recherche appliquée sur les effets des changements climatiques en lien avec les dynamiques des estuaires. À travers cette expérience prospective et pluridisciplinaire, Ahamada a pris la pleine mesure des enjeux d’une approche socio-écologique pour amorcer une transition juste et ambitieuse.


Aaron Vansintjan est candidat au doctorat à l’Université de London. Il détient une maîtrise en sciences des ressources naturelles et un baccalauréat en philosophie avec mineure en environnement de l’Université McGill. Dans le cadre de sa maîtrise, il s’est penché sur l’histoire et l’économie politique des banques alimentaires au Canada. Pour son doctorat, il étudie l’effet de la gentrification de l’accès aux aliments pour les communautés marginalisées au Hanoi, au Vietnam et à Montréal. Il s’interroge sur l’utilisation des aliments pour contester les paradigmes et processus de développement. Ainsi, sa recherche tire sur la géographie urbaine, l’écologie politique urbaine, l’économie écologique et les études alimentaires. Il s’intéresse également aux thématiques de la décroissance, des communs, de la théorie politique, de la philosophie environnementale et de la pensée post-coloniale. Il intègre une approche décoloniale et féministe dans sa méthodologie de recherche. Aaron est également co-éditeur et rédacteur chez Uneven Earth, un site Web de politique environnementale.


Valérie Yobé est professeure agrégée en design graphique à l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) de l’Université du Québec en Outaouais, où elle enseigne depuis 2001. Elle a commencé sa carrière dans le monde de la publicité à Paris, pour la poursuivre au Québec en design graphique, en dirigeant son atelier auprès de clients dans les domaines culturels et sociaux. En 2013, elle obtient le titre de Designer graphique agréée (DGA), remis par la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ). En 2014, elle crée l’organisme à but non lucratif La tribu grafik, qui conçoit et produit des projets de recherche et de création permettant de repenser les usages du graphisme, décloisonner les pratiques, ainsi que d’innover socialement et culturellement. De 2017 à 2019, elle a occupé le poste de directrice de l’ÉMI, tout en poursuivant ses activités d’enseignement et de recherche-création.


Martin Zibeau est facilitateur de projets « pas possibles » qui se réalisent. Éduqué en permanence par sa communauté passée, présente et à venir, il est un agroanarchiste planteur d’espoir. Originaire de ville Vanier du temps qu’il y poussait autre chose que du béton, il a choisi la Gaspésie avec sa famille et se battra corps et âme pour que l’histoire économique de son enfance ne s’y répète pas.


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