Consultation pour le poste de vice-recteur à l’enseignement et à la réussite (VRER)
Réponses
QUESTION:
Bonjour M. Beauséjour,
L'importance de l'aspect matériel dans les infrastructures essentielles est très critique pour la sécurité du public. Il y a des actes réservés uniquement à un ingénieur lorsqu'il s'agit de la sécurité du public. Le gouvernement fédéral et dernièrement du Québec ont créé un ministère de la Cybersécurité.
Quelle est votre vision pour le secteur de génie au Département d'information et d'ingénierie?
Professeur Ahmed Lakhssassi
Directeur du Module d'ingénierie
Réponse :
Bonjour M. Lakhssassi,
Merci pour votre question.
Le récent partenariat signé entre l’INRS et l’UQO pour la mise sur pied d’une unité mixte de recherche sur la cybersécurité est exemplaire à tout point de vue. De fait, ce type d’initiative, mais également tout autre qui conduirait à l’établissement de collaborations prometteuses et porteuses pour le développement de notre capacité de formation et de recherche, constitue une addition importante pour l’université.
Pour le secteur du génie, et plus largement pour l’ensemble du Département d’information et d’ingénierie, le développement et le déploiement de projets de nature interdisciplinaire incorporant des savoirs et des compétences issus de champs disciplinaires autres me semblent constituer une voie d’innovation intéressante d’autant que l’UQO bénéficie d’une pluralité d’expertises disciplinaires dont certaines pourraient potentiellement contribuer à un mariage d’intérêt avec l’ingénierie.
Cela dit, j’estime que l’ensemble des professeurs et collaborateurs d’un département sont les mieux à même pour déterminer la vision d’avenir de leur unité. En ce sens, il est essentiel pour moi de respecter l’autonomie départementale et d’assurer un leadership informel en soutien aux départements.
Cordiales salutations,
Vincent Beauséjour
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QUESTION:
Bonjour M. Beauséjour,
Quel est votre vision du développement des programmes en sciences infirmières au premier cycle dans les contextes politiques québécois et canadien actuels? Merci.
Dominique Therrien
Professeur; co-direction modulaire en sciences infirmières, V-P affaires universitaires SPUQO
Réponse :
Bonjour M. Therrien,
Merci pour votre question.
Le Québec, comme d’autres provinces au Canada, souffre d’un manque flagrant d’infirmier.ère.s. en regard duquel les universités jouent pleinement leur rôle de formateur en accueillant généralement les nombres maximums d’étudiants dans leur programme de formation initiale.
Au-delà des effets délétères de la pandémie ayant exacerbé ce manque, le gouvernement provincial investit depuis plusieurs années des efforts considérables en termes de recrutement international. Pourtant, le problème persiste.
Certains leviers ont certes été mis en place pour y pallier, notamment en facilitant le cheminement scolaire des personnes ayant fait le choix du métier infirmier. À l’UQO, outre le programme de formation initiale, celui du cheminement DEC-BAC a, à cet effet, été déployé avec succès.
Or, pour un.e. infirmier.ère technicienne déjà en fonction, il s’avère souvent difficile, voire impossible, d’obtenir un baccalauréat sans arrêter de travailler pour poursuivre des études à temps complet. Le baccalauréat par cumul et les études à temps partiel peuvent alors représenter une solution alternative d’intérêt.
En prenant pour acquis que le certificat en soins infirmiers de l’UQO figure déjà dans la liste des certificats reconnus par la FIQ pouvant intégrer un baccalauréat par cumul, je soumets l’hypothèse que l’UQO puisse potentiellement élargir son offre de certificats reconnus en soins infirmiers et ainsi ouvrir une troisième voie de formation propre à servir une frange d’infirmier.ère.s autrement délaissé.e.s tout en contribuant, dans une certaine mesure, à une solution au regard de la pénurie de main d’œuvre dans ce secteur.
En tout état de cause, cette hypothèse se veut une proposition de développement parmi d’autres possibles. Mon objectif dans cette réponse n’est pas de cibler une solution avec certitude, mais bien de participer à la réflexion collective et à une discussion ouverte qui permettront de générer des idées et mèneront, éventuellement, à des avenues de développement qui feront consensus.
Cordiales salutations,
Vincent Beauséjour