Regards d’adolescentes et services pour les jeunes en situation d’exploitation sexuelle: les résultats d'une étude dévoilés
Le 20 septembre dernier avait lieu, au campus de Saint-Jérôme à l’UQO, un événement de diffusion des résultats d’un projet de recherche-action participative mené par la professeure Vicky Lafantaisie et l’étudiante-chercheuse Gabrielle Charlebois du Département de psychoéducation et de psychologie, en collaboration avec Marjorie Carrier, chargée de projet en fugue et exploitation sexuelle du CISSS des Laurentides.
La professeure Vicky Lafantaisie, du Département de psychoéducation et de psychologie
Plus de 50 personnes de différentes organisations (CISSS et CIUSSS, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, organismes communautaires, Universités, Cégep, Bureau international des droits des enfants, Collectif des ex-placés DPJ, etc.) sont venues écouter et participer à la réflexion entourant les situations « d’exploitation sexuelle » des mineur·e·s.
Le projet de recherche RAP
Cinq jeunes placées en Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation (CRJDA) et deux co-animatrices (Gabrielle Charlebois, étudiante à la maîtrise en psychoéducation à l’UQO, et Josée Caron, psychoéducatrice) ont formé un groupe de travail dont l’objectif était de coconstruire des pratiques d’intervention adaptées pour des mineur·e·s en contexte d’exploitation sexuelle AVEC des adolescentes concernées.
Elles ont choisi l’acronyme RAP pour désigner leur projet de recherche : RAP pour Recherche-Action Participative, mais aussi pour Reines Aux Pouvoir. Ce nom montre le désir qu’elles ont de reprendre du pouvoir sur leur propre vie.
Après 9 mois de travail, qui ont mené à la proposition d’une trajectoire de services adaptée aux jeunes en situation « d’exploitation sexuelle », les jeunes ont souhaité présenter elles-mêmes les résultats de leur projet à des personnes qui pouvaient avoir de l’influence sur les pratiques.
Pour en savoir plus, consultez le cahier de résumé