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Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement

Obtenez de l’aide

 

 

FOIRE AUX QUESTIONS

  • Les personnes qui vous accueillent au BIPH détiennent une formation en travail social ou en psychoéducation.

  • La personne chargée du traitement formel des plaintes est avocate, membre du Barreau du Québec.

  • Les personnes qui coordonnent les activités du BIPH sont également avocates et membres du Barreau du Québec.

Toutes les personnes qui œuvrent au BIPH sont tenues par la loi au respect de nombreuses obligations.

Elles s’engagent également à ne pas communiquer à quiconque les renseignements personnels que vous leur divulguerez sans votre consentement, sauf en cas de situation exceptionnelle, comme une situation où votre sécurité ou celle d’une autre personne serait compromise.

Lors d’une première rencontre, notre personne conseillère s’assure de vous accueillir chaleureusement et vous communique des informations quant à la mission du BIPH, son rôle, la confidentialité du processus et les avenues ou services offerts.

La première rencontre a pour objectif de répondre le mieux possible à vos questions et appréhensions.

La personne conseillère a comme but premier de vous écouter et de vous accompagner à travers un processus de dénonciation (peu importe le type). Cette personne vous invitera à décrire la situation vécue dans vos propres mots. Il s’agit d’une conversation informelle durant laquelle la personne conseillère fera preuve d’écoute empathique et pourra vous offrir un accompagnement psychosocial (conseils, guidance, réflexions, défense de droits, etc.).

En collaboration, vous déterminerez si une référence vers un autre service de l’Université, un organisme communautaire ou un service dans la collectivité pourrait vous être utile et/ou bénéfique. Si souhaité et avec votre accord, la personne conseillère pourrait alors vous offrir une telle référence. Compte tenu de sa formation, la personne intervenante pourrait également vous suggérer de consulter une ressource à l’interne ou à l’externe, tout comme d’obtenir les services d’un organisme de la communauté.

Aussi, si vous le souhaitez, il peut vous guider dans le processus de dénonciation ou de plainte.

Oui. Bien que notre bureau soit situé au pavillon Alexandre-Taché de Gatineau, nous demeurons disponibles aux membres de la communauté universitaire par téléphone ou par vidéoconférence pendant les heures d’ouverture.

Aussi, sur demande, nos personnes conseillères peuvent se déplacer pour vous rencontrer, peu importe votre pavillon d’attache.

Le BIPH accorde également une attention particulière à mettre en place des initiatives et activités de formation et de sensibilisation qui peuvent être offertes dans tous les pavillons et campus de l’UQO.

Selon les informations dont nous disposons, les personnes qui s’adressent au BIPH ne sont généralement pas visées par des représailles après un signalement ou une plainte.

Il est vrai que le BIPH ne peut garantir qu’une personne signalante ou plaignante ne sera jamais visée par des représailles. Toutefois, dès que vous nous aviserez d’une telle situation, nous vous assurons que nous prendrons rapidement les mesures nécessaires afin de faire cesser les représailles. Des sanctions pourraient également être imposées à la personne qui vous a fait subir des représailles.

Oui. Peu importe l’orientation de vous choisirez de prendre après avoir consulté, les services de soutien de nos personnes conseillères sont gratuits, confidentiels et pourront vous permettre d’avoir plus d'outils pour faire face à la situation que vous vivez.

Une consultation pourrait également vous permettre de mieux connaître et soupeser les pours et les contres de chaque option disponible pour agir à l’égard de la situation qui vous préoccupe. Vous pourrez ainsi prendre la décision la plus éclairée possible en lien avec vos besoins et vos attentes.

Bien au contraire. En vous proposant une panoplie de manières de régler une situation de harcèlement psychologique, de discrimination ou de violences à caractère sexuel, l’UQO vous donne le pouvoir de trouver une solution qui réponde véritablement à vos attentes et vos besoins.

Nous croyons que chaque personne et chaque conflit sont uniques et qu’ils ont des solutions qui leur sont propres.

Un processus de plainte formel sera parfois l’option qui répondra à ces attentes et besoins, mais il faut savoir qu’un tel processus est rigide et que son objectif est davantage de nature punitive que réhabilitatrice. À l’inverse, un processus informel comme la facilitation ou la sensibilisation permettra davantage de toucher la personne visée par rapport à son comportement et d’éviter qu’une situation similaire se reproduise. Ainsi, le choix du mode de règlement dépend notamment de l’objectif recherché.

Dans tous les cas, notre équipe respectera le choix que vous ferez par rapport à la manière dont vous souhaiterez orienter votre dossier. La décision vous revient.

Afin d’assurer votre santé et sécurité au cours du processus de signalement ou de plainte, le BIPH pourrait décider de mettre en place des mesures d’accommodement dès la réception de votre signalement ou plainte.

Ces mesures visent à protéger la personne signalante ou plaignante et à limiter l’impact de la situation vécue sur ses études ou son travail.

Il n’y a malheureusement pas de recette qui permette de déterminer à l’avance quel accommodement serait le plus approprié dans une situation ou une autre. Il faut faire du cas par cas, puisque chaque situation a des caractéristiques et un contexte qui lui sont propres.

Chaque année, en collaboration avec le Comité permanent visant à prévenir les violences à caractère sexuel et la direction, le BIPH élabore et met en place un plan d’action composé d’activités variées de formation et de sensibilisation pour le bénéfice de toute la communauté universitaire.

Parmi ces initiatives se trouve la formation annuelle obligatoire en matière de violences à caractère sexuel, sur laquelle vous trouverez plus d’information ici.

D’autres activités sont également organisées en collégialité avec des partenaires internes de l’UQO ainsi qu’avec des partenaires du milieu communautaire. En 2021-2022, notre équipe a notamment collaboré activement aux campagnes pour les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, la promotion de la cybercivilité, ainsi qu’aux activités de la Journée internationale des femmes. Nous avons également préparé le terrain pour le lancement d’une nouvelle campagne de sensibilisation à l’égard des violences à caractère sexuel à l’automne 2022.

De plus, nos personnes conseillères devraient débuter à l’hiver 2023 une tournée de la communauté afin d’offrir des séances de formation maison sur la prévention des violences à caractère sexuel.