La semaine de la recherche : une fenêtre sur les travaux menés à l’UQO
La communauté universitaire ainsi que le public auront de nouveau la chance de découvrir les nombreux travaux de recherches menés à l’UQO dans le cadre de l’édition 2017 de la Semaine de la recherche, du 27 au 31 mars.
Du secteur de la santé, en passant par la psychologie, les arts, la muséologie et les sciences naturelles, cette semaine permet d’apprécier et de reconnaître les travaux de recherche et de création réalisée aux deux campus de l’UQO, à Gatineau et à Saint-Jérôme, ainsi qu’à l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT), à Ripon. L’édition 2017 de la Semaine de la recherche comprend une trentaines d’activités variées.
Lancement d’une nouvelle chaire à l’UQO
L’un des faits saillants de la Semaine de la recherche 2017 sera le lancement officiel d’une nouvelle Chaire UNESCO à l’UQO. Le professeur Paul R. Carr, du Département des sciences de l’éducation, devient titulaire de cette chaire de prestige. Le dévoilement de cette chaire sera suivi d’un symposium sur la démocratie, l’alphabétisation politique et l’éducation transformatoire. Les détails de la chaire seront dévoilés le lundi 27 mars.
Conférences sur l’internationalisation de la science
Le président du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), Ted Hewitt, sera aussi à l’UQO pour y prononcer une conférence. Ses récents travaux portent sur les systèmes d’innovation nationaux et internationaux, en particulier sur le rôle que jouent les universités, l’industrie et le gouvernement dans la promotion de la prospérité économique au 21e siècle. De plus, il est le coprésident canadien du Comité conjoint Canada-Brésil de coopération en science, technologie et innovation, et membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce Brésil-Canada.
Le 30 mars, au pavillon Alexandre-Taché, le Panel DiverSciences abordera le thème Violences sexuelles : multiples visages, multiples initiatives. Denyse Côté, professeure au Département de travail social de l’UQO, directrice de l’ORÉGAND et membre du REQEF.
Le Panel Diversciences invitera aussi les étudiants des cycles supérieurs de l’UQO à échanger avec des panélistes, des diplômés qui occupent des postes liés à la recherche. Cette discussion intitulée La vie après la maîtrise ou le doctorat : les avenues d’emplois en lien avec la recherche, se déroule le 27 mars au café-bar Le Tonik.
Si vous aimez le sirop d’érable, vous serez intéressé à la conférence intitulée Perçons le mystère du temps des sucres, le 28 mars, 17 h 30 au café-bar Le Tonik. Malgré le caractère ancestral de la fabrication du sirop d’érable, plusieurs mystères planent encore autour du phénomène de la coulée printanière. Les professeurs du Département des sciences naturelles, et chercheurs à l’Institut des sciences de la forêt tempérée à Ripon, Sylvain Delagrange et Christian Messier, vous proposent de lever un peu le voile sur les différentes explications avancées sur ce phénomène.
Les activités langagières se retrouveront sous la loupe des chercheurs émergents, le 27 mars. Le but de cette activité est de faire connaitre les recherches des étudiants de maitrise en études langagières, d’où le titre de l’activité. Une des présentations est intitulée De Seinfeld à How I Met Your Mother en passant par Friends : les effets de la réduction textuelle sur l’équivalence et la qualité des sous-titres interlinguistiques des sitcoms.
Du côté du pavillon Lucien-Brault, l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI), présente un colloque en muséologie et pratique des arts, le 27 mars. Jakub Zdebik, professeur en histoire et théorie de l’art du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa offrira une conférence sur ses recherches actuelles.
Colloques et atelier au Campus de Saint-Jérôme
Du côté du Campus Saint-Jérôme, un deuxième colloque en sciences infirmières qui se tiendra le vendredi 31 mars, de 8 h 30 à 17 h 45. L’an dernier, un premier colloque a connu un franc succès. L’édition de cette année aura pour thème L’infirmière et l’espace politique au Québec, et il accueillera notamment madame Sylvie Dubois, directrice nationale des soins infirmières au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
De son côté, Marie-Ève Clément, professeure au Département de psychoéducation et de psychologie de l’UQO et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence faite aux enfants, présentera, le 28 mars, un atelier intitulé Réponse des professionnels aux besoins de soutien des familles en situation de vulnérabilités psychosociales.
Un colloque en sciences administratives aura aussi lieu au Campus de Saint-Jérôme le 29 mars, ainsi qu’un atelier sur la recherche étudiante en littératie et inclusion. L’Équipe de recherche en littératie et inclusion (ÉRLI) offre annuellement des bourses d’études à ses étudiants de cycle supérieurs qui travaillent des problématiques reliées à la littératie et à l’inclusion, cela à tous les niveaux scolaires et chez les adultes en emploi. Ce colloque donne la chance à ces étudiants de présenter l’avancée de leurs travaux à la communauté universitaire.
Colloque scientifique à l’ISFORT
Du côté de Ripon, l’ISFORT présente son troisième colloque scientifique, le vendredi 31 mars. Les membres de l’ISFORT, étudiants et chercheurs, présenteront leurs plus récents résultats de recherche de façon dynamique et interactive. De plus, un conférencier invité, le professeur Dr. Klaus J. Puettmann, professeur Edmund Hayes en sylviculture alternative, de l’Université de l’Orégon à Corvalis. Le professeur Puettman présentera les résultats d’expériences de sylviculture à grande échelle qui ont été réalisées dans les forêts de la côte Pacifique des continents américains, notamment pour contribuer à la conservation de la chouette rayée, et qui visait à conférer rapidement à ces forêts des attributs de vielle forêts, l’habitat de la chouette rayée
Le colloque sera suivi d’un 5 à 7 scientifique à la Place du Marché de Ripon animé par le professeur Frédérik Doyon, sous le thème Mystères et merveilles du foret tempéré pluvieuse du Chili, qui portera sur les forêts particulières du sud du Chili qui comportent des essences d’arbres très différentes de ce que l’on retrouve ici, bien que certains genres sont communs avec ceux de nos régions.
On vous y attend.
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