Une étudiante publie un texte sur Reykjavik dans Villes Régions Monde
Une étudiante de troisième année en sciences sociales à l’UQO a vu son travail publié par le site Web Villes Régions Monde (VRM), un réseau interuniversitaire en études urbaines et régionales.
Ophélie Seuillot, une étudiante du cours Villes et métropoles, s’est penché sur la ville de Reykjavik, la capitale de l’Islande, un pays qui la fascine et qu’elle a récemment visité en compagnie de son pères.
« Dans le cadre du cours, on devait choisir une ville sur laquelle travaillé et j’ai toujours été passionnée par l’Islande. J’y suis allé au mois de juin, l’an dernier, et j’ai pu visiter Reykjavik », explique l’étudiante de troisième année en sociologie qui est originaire d’Aix-en-Provence et qui est à l’UQO dans le cadre d’un programme d’échange.
Elle est à la fois fière et surprise que son texte ait été publié, soulignant qu’en France, elle n’aurait peut-être pas eu cette opportunité. « Il y a moins ce contact avec les profs qui nous permet des bons plans comme ça. Je me suis dit, pourquoi pas. Je suis très fière aussi de l’envoyer à mes parents en France et à mes meilleurs amis aussi. »
Ses travaux de recherche n’ont pas été faciles, dit-elle, car il n’y avait pas beaucoup de texte de recherches ou des ouvrages sur la ville Reykjavik. Sur l’Islande, oui, mais moins sur Reykjavik. La documentation sur cette ville est surtout en islandais.
Dans son texte, elle écrit que Reykjavik est ‘une métropole aux multiples paradoxes. Unique grande ville de l’Islande, rassemblant les deux tiers de la population et l’ensemble des fonctions du pays, elle a pour particularité de se hisser progressivement une place à l’international sans jamais renier son identité culturelle traditionnelle’.
Une des particularités de Reykjavik, c’est qu’elle regroupe 216 300 habitants dans un pays dont la population totale est de 337 610. Comme plusieurs autres villes, Reykjavik fait face à un défi majeur, celui de l’étalement urbain.
« Reykjavik a quand même les atouts d’une métropole, raconte Ophélie Seuillot. Mais lorsqu’on visite le centre-ville, on découvre des petites maisons individuelles, en tôle ondulée. Ça fait village marin, en fait. C’est vivant, c’est très culturel. »
L’Islande est devenue, ces dernières années, une destination prisée des touristes qui recherchent le dépaysement. Il y a aussi le côté ‘fantastique’ de ce pays, avec ses paysages qui ont notamment servi à des tournages de plusieurs films, dont les récents films de la série Star Wars. Ajouter à cela la popularité des romans policiers issus de l’Islande et vous avez une industrie touristique qui fonctionne à plein régime dans ce pays.
Ophélie Seuillot souligne d’ailleurs que les Islandais sont de plus en plus conscients de la pression sur les espaces naturelles de tous ces milliers de touristes qui se rendent en Islande.
Études au Canada
Au Québec depuis septembre 2016 dans le cadre d’un programme d’échange, Ophélie Seuillot apprécie la proximité avec le corps professoral qui est offerte à l’UQO. Elle a notamment reçu des conseils de la chargée de cours Marianne Audette-Chapdelaine. Le cours Villes et métropoles est en fait un cours optionnel pour elle, un cours qui lui a beaucoup plu. « À la base, je ne me destine pas du tout à une carrière en urbanisme ou en aménagement. »
L’étudiante est venue terminée son baccalauréat en sociologie à l’UQO et compte retourner en France pour faire une maîtrise, possiblement en sociologie, en sciences politiques ou dans un autre domaine. Elle n’a pas encore décidé.
Fondé en 2000, Villes Régions Monde est dédié à la concertation et l’animation de la recherche et de la formation ainsi qu’à la valorisation et la diffusion de ses résultats.
Lisez le texte d’Ophélie Seuillot sur Reykjavik
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Photos de Reykjavik et du mont Esja : Site web Villes Régions Monde