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Quand le parcours académique frère-sœur se croise de nouveau

 

La collation des grades 2016 de l’UQO ǀ Campus Gatineau, le 5 novembre 2016, a été une affaire de famille pour les Sallafranque St-Louis.

 

La dernière fois que François Sallafranque St-Louis et sa sœur cadette Véronique étaient ensemble sur les bancs d’écoles, c’était au primaire. Mais comme la vie peut parfois bien faire les choses, plusieurs années plus tard, frère et sœur se sont retrouvés dans la même cohorte et ont obtenu leur diplôme de l’UQO lors de la même cérémonie. 

Âgée de 24 ans, Véronique a obtenu son baccalauréat en enseignement, tandis que son grand frère François, 29 ans, a reçu son doctorat en psychologie clinique. Ce fut un grand moment de bonheur pour toute la famille.

 

« Ce n’était pas planifié du tout. Nous avons cinq ans et demi de différence. La seule fois où nous avons été à l’école ensemble, c’est quand j’étais à la maternelle et mon frère était en sixième année. Nous n’avons jamais été aux mêmes étapes de vie. J’ai toujours été la petite sœur, mais là, on se retrouve ici en même temps. C’est spécial », raconte Véronique, qui enseigne à Quyon, dans le Pontiac.

 

C’est d’ailleurs François qui a fait découvrir l’UQO à sa sœur. « Il m’a montré où aller au début. »

François Sallafranque St-Louis est psychologue au CLSC à Saint-André-Avellin, dans la Petite-Nation, en plus d’offrir ses services en pratique privée. « C’est quand même drôle que je termine mes études en même temps que ma petite sœur. C’est un grand moment de pouvoir partager cette réussite avec ma soeur. C’est une coïncidence de parcours, parce qu’au début, j’étais allé étudier en économie et en politique à Sherbrooke. »

Après une session, il a découvert que ce n’était pas son domaine de prédilection. Il a changé de cap et poursuivi ses études à l’UQO en psychologie, jusqu’à l’obtention de son doctorat en décembre 2015. L’offre du doctorat à l’UQO lui a permis de demeurer dans sa région.  « On ne se rend pas toujours compte en Outaouais, mais l’idée d’avoir une université dans la région, ça permet justement de pouvoir poursuivre nos études sans s’expatrier. Et cela a fait en sorte que je me retrouve avec ma sœur dans la même université. »

Les deux étudiants ont même pu travailler ensemble sur des projets de recherche pour des professeurs. Véronique a également aidé son frère à transcrire des notes pour ses travaux de doctorat.

Les Sallafranque St-Louis, qui habitent à Gatineau, ont de la famille à Rouyn-Noranda. Leur grand-mère est d’ailleurs descendue de l’Abitibi pour assister à la collation des grades du 5 novembre 2016.

 

 

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